Friday Night Highlights – Semaine #29

11 avril 2014 à 22:00

FridayNightHighlights-Christmas-300 Amis téléphages, une nouvelle semaine s’achève et nous voilà une fois de plus à faire le point dans notre rendez-vous Friday Night Highlights. Ne prenez pas un air innocent : vous aurez beau clamer le contraire, vous avez forcément vu quelque chose digne d’intérêt pendant la semaine écoulée. C’était peut-être une série qui s’est finie, ou un DVD que vous avez ressorti, mais il y a forcément eu quelque chose.

 

IconList-25Au risque de faire un bide, permettez-moi donc de vous demander : qu’avez-vous vu ces derniers jours ?
Je vous avoue que la fin de Raising Hope, bah l’air de rien ça m’a fait un coup, dites. C’est pas forcément facile de nos jours de trouver une comédie qui ne tient pas à tout crin à vous donner des leçons, et qui se contente de faire rire sans malice, et en comptant sur la connivence des personnages plutôt que sur des clichés. Et oui je dis aussi ça pour les Surviving Jack et autres Growing Up Fisher de ces derniers temps (et dans une certaine mesure, About a Boy, d’ailleurs) qui, outre leur fascination pour les pères, ont ce côté Disneyien qui me rebute.
Sinon cette semaine, j’ai aussi tenté les pilotes de Friends with Better Lives, Silicon Valley et la webserie ratée Bricktown. Et bien-sûr, un épisode de Battlestar Galactica, dont je finis de peaufiner la review, et le pilote de Looking dont je vous parlais plus tôt aujourd’hui. Quant à The 100, elle a définitivement intégré mon menu hebdomadaire.
Ca fait beaucoup de séries US, mais j’avais tellement voyagé avec le World Tour… d’ailleurs à ce sujet, j’espère avoir su combler votre curiosité !

 

IconList-25Cap sur le weekend à présent : que projetez-vous de regarder pendant les deux prochains jours ?
Dés que j’ai fini ma review de Battlestar Galactica, je passe à l’épisode suivant du #FRAKmarathon (j’avais prédit qu’écrire me ralentirait !), et je voudrais aussi commencer Turn, au moins pour voir ce dont il retourne (ha). La poursuite du visionnage de Looking est également à l’ordre du jour, mais j’ai expliqué le pourquoi du comment dans mon article sur la question.
Sinon un jour je commencerai peut-être Bosch

 

Je rends l’antenne, je n’ai déjà que trop parlé : et vous, comment ça va, téléphagiquement ?

par

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

2 commentaires

  1. pol gornek dit :

    Moi aussi, la fin de Raising Hope m’attriste. Bien plus que celle de How I met your mother qui a eu une vie opulente. La famille Chance va me manquer… mais également tout le petit microcosme de Natesville. La force de Raising Hope comme l’était celle de My name is Earl est d’avoir su recréer tout un univers fait de rôles réguliers, souvent atypiques qui peuplaient les séries en leur donnant une profondeur. Ce n’était pas seulement cinq ou six personnages, c’était presque une ville. On ne retrouve ce genre de chose que dans Les Simpsons et quelque part, je regrette que Parks & Recreation n’ait pas été plus loin dans ce style, elle en a(vait) le potentiel.

    Ils vont me manquer parce que sous ses airs moqueurs d’une famille de l’Amérique profonde (et un peu bête), il y avait une vraie tendresse. Comme on peut se moquer des gens que l’on aime. Ce n’était jamais méchant et c’est pour cela que la série était aussi drôle. Elle avait également une croyance à toute épreuve en son univers, ses personnages, cette capacité d’évoquer des situations surréalistes avec naturel, sans forcer le trait. Cela pouvait être tout à fait improbable, voire complètement impossible mais comme les auteurs y croyaient, nous y croyions aussi. Et cette façon tout à fait exemplaire d’exister lui permettait d’être drôle, sans chercher à l’être.

    Enfin on a tant vanté les qualités « méta » de 30 Rock (à juste titre) que l’on a totalement éclipsé cette même capacité à Raising Hope (et un tout petit peu chez The Middle, la dernière sitcom pour laquelle j’aurai de la tendresse, vive les Heck !) à auto-parodier la télévision, les séries. Seulement contrairement à 30 Rock, c’était au détour d’une ligne de dialogue, un peu caché, mis là pour faire sourire (ou rire, ne soyons pas timide) le spectateur averti.

    J’aurai pu écrire sur la fin de HIMYM. Mais les Chance mérite que l’on crie son départ alors que l’on a que trop murmuré son existence.

    PS : je m’en veux d’avoir laisser passer le précédent FNH… peste soit ma procrastination à toujours remettre au lendemain ce que je pouvais faire le jour même. Mes excuses.

  2. Pas grand-chose de nouveau à l’horizon me concernant ces deux dernières semaines, si ce n’est que j’ai enfin commencé à regarder Jack & Bobby dont les deux premiers épisodes m’ont bien plu. Je n’ai pas encore pris le temps de me pencher sur la suite mais j’ai l’intention de le faire sans trop tarder.

    Je ne puis que vous rejoindre concernant Raising Hope, qui était pour moi la plus mignonne des comédies à l’antenne ces dernières saisons et que j’ai du mal à laisser partir. J’avais prévu de rattraper mon retard pour être à jour au moment de la diffusion des deux derniers épisodes et finalement, je n’y suis pas parvenu car je ne suis pas encore prêt à faire mes adieux à la très attachante famille Chance. Comme le dit très justement pol gornek ci-dessus, c’est vrai qu’il s’agissait d’une série faite par des gens qui aiment la télévision et s’adressant à des gens qui aiment la télévision. Le dernier épisode que j’aie vu à ce jour en est d’ailleurs le parfait exemple. Accueillant Judith Light en invitée, il comporte notamment un échange très drôle entre Burt, Virginia, Jimmy et Sabrina dans lequel sont évoquées plusieurs comédies à succès. C’est peut-être trois fois rien mais ça fait plaisir quand on connaît un minimum ses classiques.

    Pour rester chez FOX, je me dois de mentionner que je suis personnellement toujours aussi hilare devant The Mindy Project. Je sais que la série a des défauts difficiles à ignorer et de nombreux détracteurs mais son humour fonctionne sur moi et je suis bien content qu’elle ait obtenu un renouvellement pas vraiment justifié par ses audiences anémiques.

    Je ris aussi de bon cœur devant les stratagèmes plus que foireux employés par Scandal pour dissimuler la grossesse de Kerry Washington, je ne sais plus quel site en a d’ailleurs fait un inventaire que je vous conseille vivement de consulter. Pas toujours convaincu par la progression de l’intrigue, mais j’attends de voir ce que nous réserve le season finale.

    Toujours chez ABC, je suis agréablement surpris par la seconde moitié de saison d’Once Upon a Time jusqu’à présent. L’introduction d’Oz est pour le moment plus intéressante que celle du Pays Imaginaire, espérons que le niveau se maintienne et que les personnages qui viennent de nous être présentés ne soient pas expédiés aux oubliettes dès la fin de la saison.

    Au rayon opéras de savon, je suis assez admiratif de la façon dont les scénaristes de Nashville parviennent à gérer une distribution imposante, personne ne fait tapisserie et même les personnages qui m’intéressent le moins ne m’apparaissent pas superflus, là où Revenge ferait bien de faire du ménage dans ses rangs sans trop tarder. C’est dommage, la saison 3 avait plutôt bien démarré, mais depuis quelques épisodes, ça s’éparpille de nouveau dans des rebondissements plus ridicules qu’intéressants… Dallas poursuit quant à elle tant bien que mal son petit bonhomme de chemin sans J.R. de façon globalement satisfaisante, mais attention à ne pas tomber dans le travers numéro 1 de la série d’origine : privilégier les retournements de situation rocambolesques à la cohérence des personnages n’est jamais une bonne idée à mon humble avis.

    Enfin, je poursuis toujours ER tranquillement, j’ai franchi le cap du centième épisode récemment, et je dois reconnaître qu’autant je trouve la saison 4 bien troussée, autant la saison 5, en dépit de l’introduction réussie de Lucy, est moins convaincante dans l’ensemble à mes yeux. Toutes proportions gardées bien entendu, on parle quand même d’une grande série, mais disons qu’en revisionnage quotidien, j’ai pris conscience d’une baisse de régime qui m’avait probablement échappé à l’époque où je découvrais ces épisodes au compte-gouttes sur France 2.

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