Quelle semaine interminable ! Rendez-vous compte : cinq jours, il aura fallu attendre CINQ jour entre les deux weekends ! Heureusement, ce genre d’ineptie ne va pas se répéter la semaine prochaine. A la veille de weekend king size, bienvenue donc dans un nouveau Friday Night Highlights, l’occasion de se poser, et de se parler.
Nan mais, vraiment. Pas de fausse pudeur entre nous… on est entre téléphages de confiance après tout !
Alors l’avantage d’une semaine éprouvante de cinq jours, certes, c’est qu’on a le temps de regarder des trucs. D’où ma question : qu’avez-vous vu pendant ce temps-là ?
Pour ma part, j’ai fini le marathon Scandal, et comme vous l’aurez sûrement constaté à la lecture de mon bilan de la première saison, c’était moyennement concluant. Cela dit, une fois que j’ai eu fini le season finale, j’avoue m’être tapoté l’épaule avec satisfaction parce que, ouais, j’avoue, je suis pas mécontente d’avoir tenté le coup. Au moins j’aurai vraiment essayé, même si ça m’a conforté dans ma croyance qu’un pilote suffit à déterminer le potentiel de 95% des séries, quand bien même un pilote ne permet jamais de deviner à l’avance tout ce que la série réserve. La nuance est subtile mais elle a son importance parce que, dans le fond, une review de saison m’aura confirmé que je n’ai pas à avoir honte de me contenter souvent de pilotes. Après naturellement, chacun voit midi à sa porte.
Déception en revanche sur le reste de mon planning, qui a laissé place à assez peu d’autres choses, surtout si on considère qu’une bonne partie de ma première moitié de semaine a été consacrée à l’article sur l’histoire de la télévision chilienne (ne prenez pas peur parce qu’il y a telenovela dans le titre, vraiment ça vaut la peine d’y jeter un oeil). Pas de temps non plus pour mes explorations du monde des comédies, même si j’ai toute la première saison de Spin City dans les starting blocks. Je n’ai même pas pu voir le pilote de Tokyo Bandwagon que j’avais pourtant préparé soigneusement ! Ce n’est que partie remise, mais je ne sais pas à quand, le weekend s’annonçant chargé.
En-dehors de ça : Cher journal, Jour 30 et toujours pas de pilote de Full Circle. Ça agace un peu.
Ah, je voulais poser une question à partir d’un commentaire de la semaine dernière qui m’a intriguée, celui de FlorianNz :
Juste pour être sûre d’avoir compris : en fait tu regardes deux et bientôt TROIS saisons de la même série en parallèle ? Je peux concevoir que dans le cas d’une série anthologique, ça puisse se faire (même si j’avoue que ça ne m’est jamais venu à l’idée), mais je croyais qu’au moins un des personnages de la série était présent tout le long ? En tous cas son interprète l’est.
Et donc du coup, ma question : combien d’entre vous se sentent libres dans votre façon de « feuilleter » une série ? De naviguer d’une saison à une autre, puis en arrière, et pourquoi pas de tout croiser ? Et dans ce cas, diriez-vous que ça donne une dimension particulière à la série ? (et… ça ne vous mélange pas ?! déjà que moi quand je marathone une série historique et une série moderne en même temps, je finis par penser qu’elles appartiennent à la même époque…)
Bon, mais passons à la partie que je préfère : celle où on parle des trois jours pendant lesquels on va rester tranquillement chez soi, au chaud. Enfin je présume. En fait non, ne me laissez pas présumer : dites-moi comment s’annonce votre weekend !
De mon côté, je vous réserve quelques surprises. D’abord, des reviews de pilote, et puis un World Tour mais pas avant lundi (au moins).
A ce sujet… j’ai gardé mes vieilles habitudes du World Tour, à savoir proposer plusieurs news d’un coup histoire de donner le choix entre plusieurs destinations, mais aussi parce que comme ça je fais un dernier tour de toutes mes sources et du coup je suis à peu près sûre de n’avoir rien oublié de trop important (même si j’oublie toujours une ou deux news à chaque fois, et la fois suivante quand j’ai le temps, ça date trop, et bon, c’est pas une excuse mais ya des trucs que je vous dis pas, voilà). Mais ça se trouve, vous préfèreriez des news au fil de l’eau, quitte à avoir une news japonaise à un moment, une autre turque des heures plus tard… je n’en sais rien. Donc j’en profite pour ouvrir la discussion, pour voir ce qui vous convient le mieux, et ce que vous pensez de la façon dont les choses se passent actuellement.
Et puis pour revenir sur mes plans du weekend, on est le 8, le 15 approche, donc je vous laisse deviner ce que je vais aussi préparer…!
Voilà, c’est tout pour moi. Long weekend, mais weekend relativement à la cool, vous l’aurez compris.
Maintenant, la parole est donc vôtre : et vous, comment ça va, téléphagiquement ?
Ce fut à la fois une semaine de déceptions et de (bonnes) surprises, pour moi. Comme toujours, tout a commencé en beauté avec un nouvel épisode de The Good Wife, qui rebondit particulièrement bien après le chef d’œuvre diffusé la semaine précédente, ce qui n’était pas chose facile. Et ça se ressent d’ailleurs dans ses audiences, tu seras ainsi ravie d’apprendre (d’apprendre… ou pas) que grâce à cet épisode, la série a réalisé sa meilleure audience depuis avril 2012. Très bonne nouvelle en ce qui concerne un possible renouvellement, de plus en plus envisageable à ce stade. Allez, on y croit ! The Simpsons était la prochaine sur ma liste (même si c’est en fait la première que j’ai vue, en attendant la fin du téléchargement pour The Good Wife), et même si l’épisode en question n’était pas génial, ça m’a fait plaisir de retrouver la série (avec un petit hommage à Marcia Wallace en début et fin d’épisode) après un mois d’absence. J’ai ensuite continué avec les nouveaux épisodes de mes séries habituelles, rien de bien intéressant à ce niveau. Je me dois quand même de préciser que Mom nous a cette semaine sortis un bon épisode, merci Allison Janney. Plus globalement, CBS était en forme avec ses séries du lundi (How I Met Your Mother étant la grande gagnante, comme d’hab’, malgré un possible problème de chronologie, semble-t-il).
En fait tu regardes deux et bientôt TROIS saisons de la même série en parallèle ?
Je regarde(ais) bien deux saisons en parallèle jusqu’à ce que je termine cette fameuse saison hier (vendredi) matin. Je vais donc pouvoir attaquer la toute première saison (j’ai vu les trois premiers épisodes en 2011, mais même si je m’en rappelle assez clairement, je préfère tout reprendre afin de tout bien assimiler). Quant à la question que tu te poses, s’il est vrai que plusieurs acteurs reviennent dans la série chaque saison, aucun personnage n’est gardé pour autant, chacune d’elle ayant son propre univers et ses propres personnages.
Combien d’entre vous se sentent libres dans votre façon de « feuilleter » une série ? De naviguer d’une saison à une autre, puis en arrière, et pourquoi pas de tout croiser ? Et dans ce cas, diriez-vous que ça donne une dimension particulière à la série ?
Il m’arrive parfois de me faire quelques « morceaux » d’anciennes saisons, oui, mais jamais de suivre une saison entière pendant la diffusion d’une nouvelle saison. Dans le cas de How I Met Your Mother, par exemple, il m’arrive (souvent, d’ailleurs) de regarder quelques anciens épisodes par-ci par-là avant ou après la diffusion d’un nouvel épisode (et sur toute la semaine, pas uniquement le jour concerné, évidemment), et je compte d’ailleurs très prochainement (fin décembre, peut-être avant ou après) me refaire, pour la seconde fois cette saison, toute la série. Bon, deux épisodes inédits seulement seront diffusés en décembre avant le retour de la série le 13 janvier, et je ne naviguerai pas vraiment d’une saison à une autre à proprement parler, mais je suppose que ça rentre quand même dans les critères, si c’est bien de ça que tu parles. Cela dit, How I Met Your Mother est une sitcom (pas si classique, mais cela reste une sitcom) et non une série dramatique, donc c’est assez différent, on s’y perd moins (pas du tout, dans mon cas). Pour des séries comme Game of Thrones & Cie, je ne vois pas trop l’intérêt. Le cas d’American Horror Story est bien sûr différent puisque c’est une anthologie.
Bref, à part ça, j’ai continué la troisième saison de Homeland, qui ne m’enchante guère. Il me reste deux épisodes à voir (trois avec l’épisode de ce dimanche), mais tout ceci attendra.
Ce week-end, ce sera American Horror Story saison 1 et Mad Men saison 2 (en plus des séries du vendredi, à savoir The Neighbors et Dracula). Non, je n’ai toujours pas continué Mad Men, et je m’en veux terriblement.
Sur ce, je souhaite, comme toujours, un excellent week-end à toi et tes lecteurs. Maintenant, allons lire la review que tu as préparée sur la première saison de Scandal, dont je n’ai, pour ma part, toujours pas vu le season finale.
Je ne dirais pas que le fait que How I met your mother est une comédie change grand’chose ; en fait, elle est plus feuilletonnante qu’un grand nombre de séries dramatiques (en particulier sur les networks) ! C’est vraiment dingue, je n’y aurais jamais pensé comme ça, je suis tellement attachée à la linéarité d’une série ! C’est vraiment cool de voir comment chacun consomme ses séries.
Pour American Horror Story, j’ignorais que ce n’était pas le même personnage. Je pensais que c’était un personnage qui servait de fil rouge, en fait, à différents stades de sa vie. C’est ça de n’avoir vu que les 3 premiers épisodes de la série, ça n’aide pas à avoir une idée claire sur ce qui se passe, en particulier quand AHS prend autant de libertés avec les codes habituels (cf. concourir dans la catégorie mini-série pour les Emmys).
Pour Scandal, j’avoue avoir mieux apprécié l’avant-dernier épisode de la saison 1 que le tout dernier, mais c’est assez fréquent chez moi car les cliffhangers m’agacent en fin de saison bien souvent. Pas toujours vu que certains sont bien faits (généralement parce qu’ils ne sont pas vraiment des cliffhangers mais plutôt une façon de lancer des pistes pour l’année suivante ; cf. la plupart des fins de saison de The Good Wife, qui excelle à trouver le bon équilibre). Or Scandal se termine sur un cliffhanger assez honteux, mais c’est à l’image du reste de la série je dirais. Enfin, bon, je te laisse réagir à la review, tu me diras où tu te situes.
Ca fait quelques Friday Night Highlights que je dis que je vais retenter Mad Men, et tu me rappelles que je ne l’ai toujours pas fait. Maintenant j’ai honte, t’es content de toi ? XD
Une semaine timide. Tout juste honorée de deux bonnes résolutions : l’abandon de The Goldbergs et de Trophy Wife.
Je ne connais pas la valeur exact de l’auto-fiction dans The Goldbergs mais il y avait un côté embarrassant dans l’exposition des différentes tares familiales, ajouté à un fétichisme des années 80 qui est tombé dans une représentation figée dans le formol dès le second épisode.
Trophy Wife était parvenu à me faire sourire dans son pilot, avec quelques situations efficaces. Le principal soucis de la série était son titre : péjoratif et finalement hors de propos. Un simple « Third Wife » ou « Three Wives » auraient été plus logique et vendeur (dans le bon sens du terme). La sitcom proposait des personnages taillés pour la comédie : caractérisation se limitant à un gros trait. A partir de là, il « suffisait » de dérouler des scènes efficaces, même une écriture pas trop finaude pouvait compléter un tableau, certes pas grandiose mais efficace.
Il aura suffit d’une petite poignée d’épisodes pour se rendre compte que tout était fade et paresseux, sans espoir d’y dénicher un éclat de rire franc et sincère. De la comédie en RTT, portée par des acteurs se faisant littéralement bouffés par des personnages réducteurs et une écriture par moment bête à manger du foin.
Et même si je ne reste pas insensible à la présence de la belle Natalie Morales (Ahhhh The Middleman… *soupir*), rien n’y fera, on ne m’y reprendra plus.
La semaine dernière, je jetais aux orties le début calamiteux de The Mentalist. Evidemment, l’épisode du Dimanche suivant fut efficace. Je dirai presque bon (mais sans génie). Il y a une utilisation très scolaire mais rudement compétente du suspense (tendance Hitchcockien moins la conclusion). On n’évite pas quelques scories mais comparé aux épisodes précédents, c’est presque miraculeux.
Je demeure toujours paralysé devant le spectacle proposé par The Millers. La théâtralité extrême du jeu des acteurs conduit à une représentation très artificielle de la comédie. Le sur-jeu amène une « hystérisation » globale. Je continue à regarder parce que Greg Garcia officie aux commandes (politique des auteurs) mais je m’abîme devant un spectacle dont le principal problème est moins la plume que la caméra. Une question de forme.
Un peu moins d’enthousiasme devant les derniers épisodes de Elementary mais le show bénéficie d’une machinerie bien rodée aujourd’hui, qui lui permet d’être convaincante, même sur des intrigues classiques. Il manque seulement cette petite étincelle qui traverse l’épisode comme une étoile filante. Quand on la voit, on se dit que quelque chose de magique vient d’arriver…
Pour ma part, autant la semaine fut chargée en épisodes, autant le week-end qui s’achève aura été synonyme de relâchement.
Je m’étais fixé pour objectif de rattraper Fais pas ci, fais pas ça afin d’être à jour sur la diffusion de la saison 6 par France 2 et cette mission est accomplie. La cinquième saison avait péché par excès de recours à des gimmicks peu convaincants (l’introduction de scènes se déroulant dans l’imaginaire des personnages, notamment) et en isolant l’un des meilleurs personnages de la série pour cause de souci de calendrier de tournage pour la comédienne concernée, force est de constater qu’à mi-parcours, la saison 6 a su rectifier le tir. Le dernier épisode en date est probablement l’un de mes préférés depuis le début de la série, il allie brillamment l’humour à l’émotion et ça fait plaisir de voir la série en si grande forme.
Par ailleurs, 2013 aura été l’année où ce sera amorcée en moi l’envie de découvrir des séries françaises, auxquelles j’étais jusque là plutôt réfractaire. Ainsi, après Fais pas ci, fais pas ça, je m’apprête à enfin me lancer dans Un village français, profitant de la rediffusion de la série par France 5 dès ce 11 novembre. Certes, je n’ai pas choisi les plus obscures, mais je préfère me reposer sur ce qu’on considère comme des valeurs sûres pour commencer, il serait dommage qu’un pilote bancal me coupe dans mon élan.
L’autre série qui a constitué l’essentiel de mon calendrier de visionnage cette semaine, c’est sans surprise encore une fois Knots Landing. Je me suis de nouveau enfilé 16 épisodes avec toujours la même délectation. J’ai ainsi terminé la saison 7 et dit adieu à Lisa Hartman et entamé la saison 8 pour accueillir Nicollette Sheridan alors que j’approche du milieu de la série. Quand je pense à tout ce qui est encore à venir, je me dis que j’ai de bons moments en perspective, c’est là tout ce qui fait l’intérêt des revisionnages à mon sens, d’ailleurs ! Connaître les grandes lignes de ce qu’il nous reste à revoir permet de se focaliser sur des points de détail qu’on avait négligés lors de la découverte de la série (« tiens, ils introduisent ça à ce moment-là, mais en fait, c’était planifié large à l’avance par rapport à ce qui va se produire dans tel épisode futur ») et de se frotter les mains en anticipant certains moments forts (« j’ai hâte qu’elle morde la poussière, celle-ci, elle l’aura vraiment pas volé » ou à l’inverse « oh, vivement que machin se pointe, je l’aime beaucoup ce personnage »)… en bref, je savoure ces épisodes même si je pousse régulièrement des cris d’horreur devant la mode des ’80s. XD
Et puis hier soir, probablement influencé par les deux séries sus-nommées, l’envie m’a pris de rire un bon coup avec une comédie des années 80, aussi je me suis enfilé les cinq derniers épisodes de la saison 1 de Who’s the Boss? et je continue de penser qu’il est proprement honteux que le reste de cette série franchement attachante ne soit pas disponible en DVD. Tony Micelli et Angela Bower, c’est quand même la base en terme de will they/won’t they qui se regarde sans broncher !
Pour ce qui est de mon attachement à l’ordre des épisodes d’une série, c’est de pire en pire avec l’âge en ce qui me concerne. Je supporte de moins en moins de ne pas voir les épisodes dans l’ordre de production, c’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle je refuse catégoriquement de regarder Super Fun Night tant que le vrai pilote n’aura pas été diffusé. Ce fut une telle plaie de tenter de suivre Don’t Trust the B—- in Apartment 23 avec le n’importe quoi complet que fut la diffusion d’ABC, heureusement que les DVD ont corrigé ça et que je pourrai donc bientôt tout revoir dans l’ordre correct !
Pour répondre plus précisément à la question que tu poses, ça ne m’arrive tout simplement jamais de suivre plusieurs saisons de la même série en parallèle et la dernière fois que je n’ai pas commencé une série par le début, ça remonte à Ally McBeal ! Ça m’avait fait une impression tellement bizarre de voir la première saison après la deuxième que j’ai juré qu’on ne m’y reprendrait plus, et ça fait déjà presque quinze ans que je m’y tiens !
Comme je me suis consacré à d’autres activités ce week-end, il me reste en ce lundi soir à rattraper les épisodes de Parenthood et de Scandal de jeudi dernier avant d’enchaîner sur mes visionnages habituels du lundi, à savoir The Good Wife et Revenge. Je file donc de ce pas m’atteler à ce programme chargé.
Bonne semaine téléphagique à tous, et vivement vendredi prochain, date d’arrivée du second numéro de lady en 15 et de la saison 4 de Raising Hope !