Anecdote légèrement humiliante : j’ai regardé le pilote d’Orphan Black dix fois en deux jours la semaine dernière (c’est rare une intégrale qui file si vite, d’ailleurs !), et il m’a fallu attendre, allez, je dirais bien le 7e ou 8e épisode pour me tout d’un coup faire un bond sur ma chaise et repérer que, « oh bah ça alors, il y a des chaînes d’ADN qui se déroulent, des cellules embryonnaires qui se divisent et des connexions neuronales qui se forment ! ». Bon ok, je suis pas super certaine pour la dernière, vous me direz ce que vous pensez de la séquence en question, ça se passe autour des dix secondes. On peut aussi discuter du liquide blanc au début.
N’empêche, un peu la honte quand même.
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !
Dans tout ça j’ai toujours pas déterminé ce qui fait qu’Orphan Black a un tel potentiel addictif. Ca fait depuis le pilote, si vous vous souvenez du #pilotmarathon d’il y a quelques jours, que je soupçonne cette série d’avoir de forts effets euphorisants, mais que, lorsque j’essaye de me mettre au calme pour réfléchir aux facteurs qui, très exactement, permettent cette euphorie, je reviens bredouille.
C’est une étrange chose et, visiblement, elle est très répandue, si j’en juge par ce qu’on m’en avait dit sur Twitter avant même que je ne commence la série. Et suite à mon intégrale en 48h la semaine dernière, j’ai, dans mon euphorie, été vanter les mérites de la série à mes amis, et celui qui a commencé la première saison l’a également finie dans les 48h. C’est d’autant plus curieux qu’Orphan Black n’est pas la série avec les plus gros cliffhangers de fin d’épisodes de la création (il y a bien pire qu’elle en la matière, bien plus manipulateur aussi ; de surcroît, Orphan Black semble réussir à mêler son talent pour le suspense à une certaine authenticité qui inspire la confiance), et que globalement, l’attente entre deux épisodes ne doit pas être totalement insurmontable. Enfin je peux pas vous dire, mon maximum ça a été 12h… mais j’imagine, quoi. J’aurais pas voulu découvrir la série sans pouvoir m’enfiler toute la saison derrière séance tenante, mais visiblement d’autres que moi y ont survécu donc ça doit être faisable. Reste que, dans l’ensemble, Orphan Black donne envie de binge watching, et je n’arrive pas à mettre le doigt sur ce qui en est vraiment à l’origine.
Le générique joue peut-être sa part ; plus généralement, l’univers musical de la série. Mais ce générique, vraiment, il est prenant. A bien y réfléchir, sur la forme, il est un peu moche (sérieusement, yavait des séries de genre dans les années 90 qui faisaient déjà la même chose), mais sur le coup, il fonctionne. Sans doute parce que cette musique est tellement prenante, tellement envoûtante… Le thème musical fonctionne incroyablement bien, et je me dois de reconnaître que je l’écoute régulièrement depuis la fin de mon intégrale. Toujours cet effet addictif présent dans tous les ingrédients de la série…
Un jour, un jour peut-être, j’arriverai à percer le mystère d’Orphan Black. Ce jour-là, j’écrirai ma review de saison.
…Un message subliminal, peut-être ?
Une note pour finir : ce post a été programmé à l’avance. Mais si vous vous sentez floué par ce maigre post du vendredi, jour qui d’ordinaire est plus faste sur ce blog, je vous donne rendez-vous dimanche à partir de 10h pour un nouveau #pilotmarathon ; une nouvelle journée pendant laquelle je regarderai exclusivement des pilotes, les livetweeterai sur Twitter puis rédigerai une review ici-même.
Je reviendrai sur les modalités exactes du #pilotmarathon sur Twitter dans la journée de demain, soyez attentifs !