Pas de sous-titres ? Pas de problème ! Je vous l’avais dit : j’avais la ferme intention de regarder Mahoro Ekimae Bangaichi quoi qu’il arrive. Bon alors, c’est pas encore fait, mais en attendant je ne résiste pas à l’envie de vous délivrer le générique, parce que oui, il y a un générique. Décidément cette série japonaise refuse obstinément de faire comme les autres…
Non, je ne crois pas que vous compreniez la portée de ce que je viens de dire : il y a un générique… mais en fait par générique, je veux dire qu’il y a un clip. Si. Si je crois qu’on peut le dire comme ça. Parce qu’au-delà d’une minute, on ne peut plus vraiment parler de générique, voyez ; or, là, on atteint une minute et demie de générique. Et de générique… qui ne ressemble pas à un générique. Voyez plutôt.
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Alors on est d’accord : sur le principe, filmer ces deux personnages qui marchent « à l’endroit » quand le reste du monde tourne « à l’envers », c’est une bonne idée pour parler de personnages un peu marginaux… mais une idée maladroitement mise en images quand même. Le procédé n’est pas forcément très heureux, ou en tous cas pas très bien mis en valeur.
Là où, par contre, Mahoro Ekimae Bangaichi réussit indubitablement son coup, c’est dans sa façon de poser immédiatement son ambiance et son état d’esprit. Pour autant que je ne sois pas fan de la chanson (combien de douzaines en sort-il chaque mois, des comme ça, au Japon ?), elle colle parfaitement à l’esprit d’une série qui se veut totalement décontractée, limite je-m’en-foutiste, et qui porte sur le monde un regard dont j’ai toutes les raisons de supposer qu’il sera désabusé et/ou décalé.
Mais je vous confirme ça dans un post prochain…