Il y a des séries, eh bien, quand elles ne passent pas à la télévision pendant une semaine ou deux (par exemple), eh bien, ça fiche un coup au moral, quand même. Et puis, quand elles réapparaissent, eh bien, ouf, soulagement, et bonheur, et chants d’oiseaux. Dans l’intervalle, parfois, je crains qu’elles disparaissent pour de bon, mais non, ça va, elles reviennent.
Un peu comme Ben et Ross.
Alors quand j’ai eu mon épisode de Partners cette semaine, j’étais extatique. Comme ils m’avaient manqué, les quatre zouaves ! On s’attache à ces petites bêtes, l’air de rien. Je ne sais pas trop comment, mais en l’espace de cinq épisodes, j’ai réussi à me sentir chez moi dans le petit univers de Louis, Joe, Ali et Wyatt, c’est comme retrouver une bande de potes, on leur demande pas de changer le cours de l’histoire, tout ce qu’on veut c’est s’asseoir avec eux et passer un moment à déconner tendrement, en se cherchant des poux dans la tête alors qu’on sait très bien qu’on s’adore.
Je sais pas comment vous expliquer ça, mais ça m’a un peu rappelé la saison que j’ai passée avec l’équipe de Better With You. Juste un moment de la semaine où on est là où on devrait être, vous savez ? A rire et applaudir et se régaler de ces personnages qui ont réussi à être à la fois familier et à nous faire rire, alors que le rire contient une part inhérente de surprise ; et en dépit de ce paradoxe, chaque rendez-vous est une demi-heure de rejouissances continues. Oui j’applaudis des comédies ou des émissions humoristiques, et je vais vous dire, je trouve ça très triste les gens qui n’applaudissent pas juste parce qu’ils regardent quelque chose qui est filmé, voilà ce que je pense. Enfin bref tout ça me met de bonne humeur.
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Vous savez ce qui me met aussi de bonne humeur ? Le générique de Partners. Du jour où je l’ai découpé, il a atterri direct dans ma playlist de génériques de base, celle qui est en permanence dans mon smartphone « pour les urgences ». Et chaque fois, absolument chaque fois que le générique déboule dans mes écouteurs (mes playlists sont toujours en mode aléatoire), j’ai un immense sourire. Je ne peux tout simplement pas lutter. Je le trouve efficace en diable ce générique, le rythme est bon, l’ambiance est parfaite, c’est un étendard parfait.
D’accord visuellement, le générique est paresseux, on ne va pas faire mine de n’avoir pas remarqué, mais vu que je passe plus de temps à l’entendre qu’à le voir, ce générique, je m’en fiche un peu.
Partners est l’une des rares séries cette saison ayant daigné mettre en place un véritable générique (et pas un vulgaire panneau), et a trouvé le moyen, en 20 secondes, de se trouver un thème fort qui lui permette d’être parfaitement identifiée. Le générique de Partners a les propriétés des grands génériques de sitcoms, avec des paroles positives à mort, un petit air qui s’imprime facilement dans votre cortex, et un sens du rythme parfait pour se plonger dans l’ambiance de la série. Les grands sitcoms du passés suivaient tous cette règle, c’est imparable. Même avec le fond blanc, le générique fonctionne, que demander de plus ?
Bien consciente que Partners n’a pas forcément bonne presse auprès d’une majorité de téléphages dont j’ai pu lire l’avis (on est une poignée à peine à organiser la résistance), je maintiens que c’est une série qui fait vraiment plaisir. Je pourrais faire semblant de n’avoir que des goûts super sélectifs, histoire de me donner un genre et de ne regarder que des séries supposées dignes d’intérêt, mais rien à faire, je craque complètement devant la fine équipe de Partners. Alors allez-y, balancez la caillasse, je m’en fiche.
PS : je ne peux pas être la seule à voir combien Lee Pace doit absolument interpréter le rôle du frère de Louis. Que ce soit sur un plan physique, vocal, ou même certains tics de jeu, punaise ces deux-là sont obligés d’interpréter des frères ! En plus ils sont tous les deux New-Yorkais d’adoption, venus du Sud, et issus de Julliard, mince quand même, il faut le faire ! Il le faut !