Un mot sur les épisodes de ce début de 4e saison de The Good Wife, qui semblent mettre quelques spectateurs mal à l’aise. Que ce soit via Twitter, sur des sites que je lis (parfois n’ayant aucun rapport avec les séries), ou même suite à un passage sur Tumblr, j’ai vu passer des commentaires allant de lassés à effarés, quant à l’intrigue de Kalinda.
Ce que je n’ai pas souvent lu, ce sont des propos positifs en réaction à cette storyline. Je veux bien que vous me donniez les liens à côté desquels j’ai pu passer, mais en attendant, je voulais dire un petit quelque chose sur cette histoire, parce qu’elle m’a beaucoup plu.
Naturellement, à partir de la capture, c’est le festival du spoiler, hein, vous l’aurez compris. Pas de bol pour ceux qui suivent la diffusion française. Aha, non je déconne ; yen a qui font ça ?!
Pour ceux qui roupillent dans le fond mais font semblant de suivre la manoeuvre, en revanche, ou encore ceux qui ont un disque dur tellement chargé le lundi matin qu’étrangement la nouvelle saison de The Good Wife passe à la trappe depuis plusieurs semaines à leur corps défendant, voilà un petit résumé de ce qui se passe.
On savait que Kalinda avait un mari quelque part dans le monde, et qu’elle évitait consciencieusement de le croiser parce qu’elle le considère dangereux ; or le voilà qui réapparait dans sa vie, ce qui évidemment n’augure pas du meilleur pour elle. Leurs retrouvailles se font dans la violence, et vas-y que je tente de t’étouffer, et vas-y que j’en ai autant à ton service. Mais en parallèle de cette violence, il y a aussi du sexe débridé.
Clairement, on est dans la représentation extrême de quelque chose d’extrême, je crois qu’on sera tous d’accord.
Si j’en crois mes lectures, on peut relever deux types de griefs pour le moment.
D’une part, il y a l’ennui. Parce qu’apparemment, on peut s’ennuyer d’une intrigue secondaire qui se déroule dans seulement deux épisodes et demi d’une saison qui pour le moment compte quatre épisodes diffusés (celui de dimanche n’a en effet accordé aucune seconde à cette intrigue ; je suppose que ça a dû en soulager quelques uns). Et parce qu’apparemment, si on traite une intrigue comme celle-ci sur un peu de longueur, ça sent trop l’insistance ; évidemment on aurait sauté à la gorge des scénaristes s’ils avaient bradé ça en un épisode, mais passons.
D’autre part, il y a l’inconfort, voire le dégoût. La phrase qui revient le plus souvent, avec ses variations, est : « ce n’est pas la Kalinda que nous connaissons/aimons/désirons » (rayez la mention inutile, oops il n’y en a pas). Comment une femme aussi forte que Kalinda peut-elle se laisser ainsi marcher sur les pieds ? Pourquoi ne se débarrasse-t-elle pas de l’époux maltraitant comme elle l’a fait tant de fois par le passé avec d’autres gêneurs ? Ce dégoût s’accompagne aussi d’un « problème » de forme, puisque jamais la série (pourtant pas spécialement frigide jusqu’à présent) n’avait été aussi loin dans sa description des moeurs de l’un de ses personnages.
J’avoue que si je comprends un petit peu, disons, intellectuellement, ces arguments, je suis incapable de partager ces opinions. La relation abusive entre Kalinda et Nick m’a semblé très adroitement écrite, et même, touchante, par moments.
Kalinda, on le sait, a toujours vécu dans le rapport de forces. C’est ce qui la fait, pardonner le terme, bander. Qu’il soit mental, avec plusieurs de ses conquêtes et notamment féminines (« je te prends et je te jette, ensuite tu me diras combien je t’ai blessée et on recommencera »), ou physiques, par exemple avec Blake, avec lequel on retrouvait d’ailleurs énormément de schémas d’attraction-répulsion qu’on constate avec Nick.
La seule différence, c’est que comme les chats, quand Kalinda a décidé qu’on allait cesser de jouer, c’est vraiment fini, et les souris ont intérêt à flairer le vent tourner et détaler sans insister. Kalinda aime bien fixer la limite elle-même : elle ne se fait jamais débarquer d’une relation, même superficielle ; c’est toujours l’inverse. C’est elle qui s’en va, surtout si elle sent qu’elle va s’attacher. On l’aime aussi un peu pour ça, l’air de rien, pour cette façon indépendante et fière de jouer toujours en solo, dans le fond, ou d’arrêter les frais quand elle sent que justement il se passe un truc qui dépasse les joutes verbales et le sexe sans conséquence. De savoir poser ses limites (même quand elles sont arbitraires), de les assumer, et de les imposer aussi aux autres, avec une batte de baseball s’il le faut.
Avec Nick, il est évident qu’elle a du mal à dire stop. C’est justement une première. On devine qu’elle a sans doute mis énormément de temps à se barrer la première fois, et si l’intrigue dure deux épisodes et demi (une éternité, donc ?) c’est justement pour nous dire que cette fois, il ne lui suffit pas de claquer la porte, parce que Nick n’est pas comme les autres, il a un pouvoir sur elle. En fait, techniquement, c’est même l’inverse, au sens où les comportements que nous avons observé de la part de Kalinda par le passé découlaient justement du syndrome chat échaudé ; cette storyline étant l’occasion de revenir indirectement sur les causes du comportement du personnages dans les saisons précédentes, et de l’expliquer et l’approfondir.
Ce pouvoir, à quoi est-il dû ? Aucune idée. C’est également ce qui est avancé par certains comme un problème dans cette relation.
Qu’on ne soit pas capables de le voir en tant que spectateurs est un choix qui semble logique. Les scénaristes de The Good Wife pourraient choisir de l’expliciter, pour nous rassurer sur Kalinda : elle voit quelque chose chez cet homme qui justifie, à un certain degré au moins, son attachement à lui. Mais tout justement, s’ils choisissaient de le faire, les scénaristes rendraient Nick un poil sympathique, un poil seulement… mais ce serait déjà un poil de trop. Nous ne voulons pas voir Nick avec les yeux de Kalinda, surtout pas. L’idée est de décrire cette relation abusive pour nous montrer l’abus, pas le justifier. Il s’explique mais ne doit pas se comprendre, sous peine de perdre son effet d’une part, et surtout, devenir complètement malsain.
J’irai même jusqu’à dire que le concept de cet arc est précisément de nous faire prendre du recul vis-à-vis de Kalinda, et de nous faire dire : « ok meuf, là, stop, désolé mais je peux plus te suivre sur ce coup ».
Parce que jusqu’à présent, on l’a sans doute un peu trop regardée en héroïne, d’ailleurs, même quand elle faisait des choix contestables, et que juste une fois, il s’agit de ne pas la trouver complètement badass, de se dire qu’elle a pété une durite. Ce n’est peut-être pas fidèle à l’image que nous souhaiterions conserver de Kalinda, mais c’est une façon humaine de s’attarder sur l’approfondissement de ce personnage, parfois un peu too much. Pardon Kalinda je t’adore, pardon, je retire ce que j’ai dit.
Il a été dit également que Nick était, à l’arrivée, beaucoup plus inoffensif que ce qu’on nous avait décrit notamment pendant la saison 3. Kalinda avait en effet à plusieurs reprises, pendant la saison précédente, signifié plus ou moins explicitement son inquiétude quant au retour du mari dans sa vie, ainsi que son apparition perverse dans celle d’Alicia. Et au final, Nick n’est effectivement pas un gros dur capable de faire de la concurrence au pires des mafieux, mais plutôt un petit connard.
Mais c’est parce que nous avons appris à nous fier à l’objectivité, voire la froideur de Kalinda, que nous avions pris sa description pour argent comptant. Or, dés ce début de saison, on sent bien que lorsqu’il s’agit de son cher époux, Kalinda lâche complètement la rampe : transparente au boulot (quand elle fait l’effort de s’y présenter), l’esprit ailleurs, obsédée par lui, elle n’est clairement pas dans son état normal. Il n’est pas dangereux en général, il ne va pas faire égorger quiconque lui déplaît ; il est dangereux pour Kalinda. Parce qu’il a une emprise sur elle que nul autre n’a. Qu’elle le craint alors qu’elle ne craint personne. C’est justement parce qu’elle est Kalinda, un personnage fort, indépendant, quasi-indestructible (elle s’est pris de méchants coups par le passé), qu’elle tombe dans une relation comme celle-là avec Nick. Pas parce qu’il a le pouvoir de détruire qui lui chante, mais parce qu’il a le pouvoir de la détruire elle. Elle le voit comme le grand méchant loup parce qu’il est capable de faire s’écrouler sa maison de paille à elle. Et le pire c’est que les techniques de Nick n’impressionnent effectivement qu’elle, comme en témoigne son manque de motivation pour s’en prendre à Alicia : du moment qu’il a Kalinda, il ne cherche à nuire à personne d’autre.
D’ailleurs, si Nick ne s’en est pas pris à Alicia, se contentant de l’effrayer, c’est précisément parce qu’il n’est pas dangereux en général, mais seulement pour une proie, Kalinda, qu’il a tenté d’atteindre par tous les moyens à sa disposition. Il ne s’agit pas de faire de Nick une sorte d’anti-Peter, un homme surpuissant et charismatique, s’imposant par son autorité naturelle ou un pouvoir de nuisance incontesté ; il s’agit de montrer que le rapport de force se déroule uniquement entre Kalinda et Nick.
Alors au final, pourquoi j’applaudis des deux mains (quitte à écraser mon cornet de crème glacée) cette intrigue ?
Parce que rarement une situation d’abus aura été dépeinte dans une série, et moins encore avec autant d’intelligence. Parce que l’abus auquel nous assistons n’est pas tant physique (Kalinda n’a pas arrêté pour autant de se rebiffer, et de rendre coup pour coup ou presque), que psychologique. On est dans l’incroyable description d’un ascendant, d’une emprise. Essayons de réfléchir vite fait au nombre de séries qui ont traité le sujet (en-dehors de quelques procedurals abordant le problème… en vue de le résoudre en 45 minutes), et voyons combien l’ont fait en profondeur, en voulant nous expliquer où était la perversion, en voulant nous raconter la complexité de ce problème.
Elle est précisément là, la perversion. Dans le fait que la victime de l’abus n’est pas une faible femme influençable par le premier venu, en quelque sorte « née pour être victime ». Par le fait qu’elle est bloquée dans une zone où elle pourrait partir, mais où elle ne le peut pas. Dans le fait que la victime tente d’attirer l’attention du dominant par tous les moyens, avec ce que cela comporte de conséquences négatives, parce que l’excitation des conséquences positives est la plus forte.
Cela ne signifie évidemment pas que c’est une description fidèle de toutes les situations d’abus au sein d’un couple. Mais c’est une description fidèle de nombreuses d’entre elles, qui jusque là n’avaient pas été explicitées à la télévision, et qui pourtant permettent de sortir de la caricuture, du takafoktu, et des autres évidences lorsqu’on parle de violence au sein du couple.
Evidemment, je mentirais si je faisais comme si cette intrigue ne me touchait pas personnellement. Parce que j’ai vécu deux situations abusives, l’une en tant qu’enfant, l’autre en tant que femme, et que dans ces deux relations, les rôles n’étaient pas forcément les mêmes. Dans l’une, oui, j’étais la victime facile, celle qu’on montre dans Urgences juste avant d’appeler les services sociaux, et c’est une situation facile à décrire dans une fiction… et facile à appréhender également pour une personne extérieure à ce phénomène. Dans la seconde, c’était plus compliqué. Parce qu’effectivement je me trouvais des excuses pour ne pas partir (certaines avaient même l’audace d’être valables). Parce qu’effectivement je provoquais une partie des évènements (et du coup ça rendait beaucoup plus facile la culpabilisation, voire même le sentiment de mériter ce qui m’arrivait ensuite). Parce que j’avais besoin que cette personne consacre autant de temps et d’attention à mon existence qu’elle en représentait à mes yeux, et que la forme m’importait peu. Bref, c’est compliqué.
Alors oui, je suis contente qu’une série se pique d’aborder ce sujet, qui nécessite de la nuance et du temps pour être correctement exploré.
Et je trouve que The Good Wife fait un travail remarquable pour montrer que subir des mauvais traitements, ça n’est pas nécessairement une situation blanche ou noire. Mais pour expliquer cela, il faut du temps, il faut une sensation de malaise, il faut suivre les actions répétées des deux parties en jeu, qui se cherchent, qui se provoquent physiquement (que cela se concrétise dans la pratique par de la violence ou du sexe est finalement assez indifférent aux premiers concernés), qui tentent de s’accapparer l’attention pleine et entière de l’autre, et, dans le cas de deux personnalités fortes, qui vont changer constamment la polarité dominant/dominé histoire de prolonger les effets de cette relation perverse. Mais aussi qui, tout simplement, prouvent qu’on n’en a pas moins de caractère juste parce qu’on est dans une relation abusive, et qu’on veut quand même parfois poser des limites, or l’enjeu est de montrer ce n’est pas possible dans pareil contexte, que le pouvoir qu’on cède à l’autre nous dépossède de la possibilité de garder le contrôle. C’est la différence entre une relation sado-masochiste et une relation abusive, en somme (au temps pour les comparaisons maladroites avec Fifty Shades of Grey évoquées par certains).
« Si tu arrêtes de vouloir t’imposer à moi, c’est que tu t’es lassé, donc tu t’en vas ; or personne ne me quitte, je m’en vais. Sauf que là je ne le peux pas/plus. Alors on continue, mais parfois ça va trop loin ». Et ainsi de suite.
Les détracteurs de cette intrigue ont raison, dans le fond.
Ce n’est pas voir Kalinda sous un angle flatteur. Ce n’est pas voir une intrigue dans laquelle nous ayons envie de sympathiser avec la victime. C’est un peu chronophage comparé à, vous savez, les centaines d’autres intrigues originales de ce début de saison (ah, on me dit dans l’oreillette qu’on parle encore de potentielles coucheries de Peter, au temps pour moi). Et c’est extrême.
Mais ce sont pour toutes ces raisons que les scénaristes font du très bon boulot avec cette intrigue. J’espère qu’ils ne vont pas faire machine arrière comme avec certaines autres belles idées par le passé, qui n’ont abouti à rien de concret (relation d’Alicia et Will, arrivée d’Eli Gold dans le cabinet, sort de Cary Agos…), et qu’ils vont aller au bout de ce qu’ils avaient en tête de nous dire avec cette intrigue. A ce titre, l’épisode de dimanche m’a donné quelques sueurs froides.
Oui, ça fait mal de voir Kalinda diminuée comme ça, parce qu’on la tenait en haute estime. Mais moi, quand les séries me font du mal, j’aime ça. Chers scénaristes, abusez (de) moi…
Au départ, j’étais plutôt positive (mais partagée en même temps), je trouvais qu’il y avait une audace décomplexée et de la fraîcheur dans cette intrigue pour être honnête.
Ensuite, les mêmes griefs : l’ennui, effectivement, le désintérêt tout du moins, au contraire de l’enthousiasme habituel que génère chaque minute de la série (j’exagère à peine). Ennui dont je n’identifie pas toujours la cause, mais qui me semble globalement venir du détachement de cette intrigue, et du personnage, un parti pris qui ne me séduit pas puisque j’avoue aimer surtout, dans The Good Wife, la grande mêlée des narrations de chaque personnages, les moments où les intrigues se recoupent, les perso se rencontrent, ou se séparent, s’éloignent, etc, ici, on a le duo Nick/Kalinda sans lien avec les autres (en toute cohérence, naturellement, puisque cela tient à la volonté de Kalinda et que c’est fidèle au personnage).
Dégoût je n’irais pas jusque là, gêne, simplement, non pas à cause du comportement de Kalinda (la relation avec Nick ne fait que retourner les rapports de force, donc l’argument femme forte me semble trop précipité), mais à cause du traitement de l’intrigue, que j’ai du mal à bien saisir : parfois, on est tout de même dans une espèce de fantasme très typé, le pire étant l’insistance sur des répliques qui m’évoquent plus des fictions érotiques qu’autre chose (là où le sujet exigerait de la finesse pour ne pas tomber dans la complaisance – et on est à mon sens toujours à la limite de la complaisance, parce qu’on veut aussi simplement offrir un peu de divertissement là dedans), avec pour le moment une redite sans progression/variation. Je comprends bien les intentions, mais j’avoue que pour le moment, j’ai l’impression qu’on se contente de la surface plutôt opportuniste avec moins d’habileté que d’habitude (pour faire simple, on croit aux personnages, aux dialogues dans la série, or là, je n’y crois pas, me semble qu’on prend un thème qu’on tourne et retourne – le rapport de force, Kalinda et ses relations – et c’est tout).
D’ailleurs je n’aimais déjà pas la relation Blake/Kalinda, mais elle avait au moins le mérite de rester sur le terrain professionnel, en partie, pour y trouver un peu d’intérêt et s’en amuser/s’y intéresser.
J’avais pas pensé toutefois à l’idée de prendre du recul sur le personnage etc, pourquoi pas, et effectivement ça marche, à condition de toujours
Plutôt d’accord pour ce qui est de la relative dangerosité de Nick, ça ne me pose pas problème, bien au contraire.
manque un bout de phrase : « à condition de toujours… » croire à ce personnage (non pas qu’on l’avait figée dans une image héroïque ou quoi, pour ma part c’est encore une question de dialogues un peu balourds).
Je rejoins Watcher.
Je comprends que cette situation puisse parler à des personnes (comme toi) qui en ont vécu l’expérience, mais pour la série, je trouve que cela la dessert.
On ne m’ôtera pas de l’idée que Kalinda est devenue une caricature d’elle-même, où ses coucheries sont là pour appâter le chaland. On le lui propose rien d’autre comme intrigue, C’est ça le plus grave. Du personnage ambigu qu’elle était elle est devenue l’argument sexe/violence de la série. Et rien d’autre. C’est ça qui fait réagir je pense.
Et la voir se prendre/donner des coups, et coucher à chaque épisode, ça finit par lasser, oui. Les scènes sont extrêmement répétitives. Ce n’est pas une tendance nouvelle, elle m’agaçait déjà auparavant (ça fait pas seulement deux épisodes et demi comme tu dis), mais au moins elle avait un but dans les intrigues judiciaires. Là, elle n’en a plus.
S’ils veulent parler de cela, très bien, mais à la limite Kalinda pourrait avoir son propre spin-off maintenant.
Quant à l’intrigue sur les énièmes pseudo-coucheries de Peter, certes elle sont également répétitives, mais elles s’inscrivent dans un tout autre cadre, celui d’un couple séparé qui a connu des aventures chacun de son côté, et qui doit apprendre à se refaire confiance mutuellement. Je reviens d’ailleurs sur ce que je disais dans un de mes précédents bilans de semaine, j’ai détesté l’attitude discrète, craintive et compassionnelle d’Eli à l’encontre du passé amoureux d’Alicia, comme si elle était devenue une sainte intouchable liée à un affreux bonhomme. Je ne l’ai jamais perçue comme ça. Ce n’est pas parce que son mari a fauté qu’on a le droit de fauter. Mais c’est mon point de vue sur le mariage, et c’est un autre débat. Désolé, je m’égare. Alors quand Eli retrouve un peu de son énervement et de ses trucs et astuces comme le tout dernier épisode, ça fait du bien.
Merci pour cet article, car c’était un sujet qui me tenait à cœur moi aussi
Je n’ai pas encore vu le dernier épisode, mais je fais partie des personnes que cette intrigue agace depuis la fin de la saison 3 ! Ton point de vue est très intéressant, ur ma part, n’ayant jamais vécu ce type de relation, j’ai beaucoup de mal à comprendre Kalinda.
Mais même en considérant ton point de vue, je trouve que les scènes sont trop répétitives pour rester intéressantes, et elles sont effectivement trop séparées du reste de la série !
Mais j’avoue que les coucheries de Peter m’agacent aussi, de même qu’Alicia qui pardonne trop vite à mon goût !
Je suis bien content de découvrir cet avis ( sur le tard,certes) mais qui me rassure. Les retours que j’avais étaient tellement négatifs que je me sentais seul et que je commençais à me poser des questions sur ma santé mentale. « Comment et pourquoi aimer cette intrigue malsaine? Allons SeriesEater comment peux tu cautionner ? »
Je trouve comme toi que le personnage est adroitement écrit et son comportement des saisons s’éclaire enfin. Et j’adore découvrir une Kalinda inattendue et perdue.
J’applaudis à deux mains les scénaristes mais si je suis déçu de voir qu’ils vont écourter cette intrigue.
Quoiqu’il en soit bravo pour cet article !
Je ne connaissais pas mais je reviendrai dans le coin ! A très vite donc !