Suburgatory revient demain soir aux USA.
Il y a plusieurs mois, Suburgatory et moi nous sommes séparées lors d’une rupture assez douloureuse, lorsque j’ai réalisé que je n’éprouvais plus de sentiments pour elle. C’est l’histoire classique, vraiment : girl meets show, show annoys girl, girl leaves show… vraiment rien que la routine. Des centaines de chansons racontent toutes la même chose, comment la lassitude gagne et la flamme s’éteint. C’est triste mais on n’y peut rien.
Un peu avant les vacances, j’ai trié nos souvenirs, et mis les épisodes sur une cagoule que j’ai rangée dans mes affaires au nom du bon vieux temps, et parce que je ne jette jamais rien, mais le coeur n’y était plus. Ce qui appartient au passé, appartient au passé. Parfois il faut juste aller de l’avant et ne pas se demander ce qui a cloché (les intrigues) ou quand (au bout d’une demi-douzaine d’épisodes).
Il y a eu des moments où je me suis demandé si, dans le fond, je n’avais pas l’espoir que nous recollerions les morceaux un jour. Par exemple je continue, sur Twitter, de suivre le compte de la série et, de temps à autres, des tweets de Noah ou de Dalia apparaissent alors sous mes yeux pour me surprendre, et soudain, c’est comme un petit arrêt cardiaque : « oh, c’est eux ! ». On revoit les visages aimés et, même si on sait que ce n’est plus comme avant, on est content de les voir passer, même de loin. Bien que, soyons honnêtes, ça ajoute plus à la peine de la séparation qu’autre chose… Mais il est sans doute trop tôt pour totalement couper les ponts…
Eh oui, évidemment ! Ca me fait toujours quelque chose ! Je ne me suis pas mise à détester Suburgatory tout d’un coup.
Comme je le fais pour les scènes qui vraiment me plaisent, j’ai gardé quelques extraits dans ma collection et j’en ris encore, à l’occasion. Je crois que, malgré notre séparation, j’en pince encore un peu pour le cynisme de Tessa ou la personnalité pétillante de Dallas. Le coeur a ses raisons que la téléphagie ignore…
Quand j’entendais des news à son sujet, cet été, je sentais ma poitrine se serrer comme dans un étau. C’aurait été tellement plus simple si elle avait été annulée et avait disparu de la surface de la terre mais, bien-sûr, la vie continue, et je ne peux pas toujours ignorer que Suburgatory est encore là. C’est paradoxal parce que je lui veux pas de mal…
Alors, voilà, demain, Suburgatory revient. Avec plus de tweets, plus de news, et peut-être même des videos, auxquels il sera difficile d’échapper, et qui provoqueront encore quelques temps un pincement au coeur.
C’est sûr, je ne suis pas malheureuse. Je me suis même consolée avec beaucoup d’autres depuis ! Je suis un peu une fille facile, téléphagiquement, il faut bien le dire. Mais enfin… ce sera toujours mon ex. Et ce sera toujours un peu difficile de savoir qu’elle est là, pas loin, mais qu’on n’est plus ensemble. Je suis même pas jalouse que d’autres la voient, et je n’ai aucune intention de me remettre vraiment avec elle, parce que ça ne marcherait plus, surtout après notre rupture. Je suis encore dans cette phase, vous savez ? Quand on n’arrive pas tout-à-fait à tourner la page, mais que le retour en arrière n’est pas plus une option.
Ce soir je vais regarder un nouvel épisode de Partners. J’aime bien Partners. Sincèrement, hein, je ris beaucoup ; j’ai même vu les épisodes déjà diffusés plusieurs fois. Mais Suburgatory m’a fait des trucs que Partners ne sait pas faire, et ça ne se compare tout simplement pas.
Ah punaise, les gars, j’ai un de ces cafards ce soir… Des ruptures comme ça, ça donnerait presque envie de ne plus jamais retomber sous le charme d’une série, tiens.
J’ai dit presque.
Sympa le ton de ton article, j’aime beaucoup!!!!!
Quant à Suburgatory, ce n’est pas encore la rupture avec moi même si je ne suis pas folle amoureuse donc, vivement demain!!!