Il est peu de circonstances dans lesquelles j’apprécie de partager un visionnage d’inédit avec de la compagnie (par contre, revoir quelque chose que j’ai déjà vu, pas de problème). Votre voisin de canapé a toujours tendance, quel qu’il soit, à faire toute sortes de choses horripilantes, comme grignoter, parler, voire même, dans les moments les plus critiques, respirer, ce qui convenons-en est du plus haut agaçant, et anti-immersif au possible.
Mais en compagnie d’amis téléphages, sur Twitter, l’expérience s’avère au contraire délicieuse : les réactions, envoyées par écrit, sont parfaitement silencieuses, et si une scène devient particulièrement captivante et requiert votre indivisible attention, il suffit de mettre la video en plein écran pour être totalement à l’aise, et le tour est joué.
C’est ce système qui, précisément, a fait du visionnage de la première saison de Smash à la fois un moment de communion collective vécue dans la bonne humeur, et en même temps, une expérience propice à une découverte au calme, comme je les aime.
Bonus non-négligeable, tweeter en temps réel et réagir aux tweets des autres permet aussi bien de prendre un recul salvateur en cours de route que d’entretenir l’enthousiasme à l’issue d’un épisode.
Aurais-je aimé Smash sans l’effet de groupe ? Il est permis de se poser la question, et la réponse est : oui. Mais probablement pas au même degré, tant l’excitation renvoyée par notre petit groupe a permis à plusieurs reprises d’entretenir la motivation même pendant les quelques faiblesses de cette première saison, afin de pleinement profiter de ses qualités.
Pour toutes ces raisons, je tiens à remercier le #SmashEnsemble pour les soirées passées devant Smash. Ex aequo avec l’équipe du Ozmarathon, ces initiatives donnent tout leur sens aux possibilités de la social TV (et ce, sans s’encombrer d’impératifs horaires imposés par une chaîne, ce qui à mes yeux est un immense plus).
Alors que ce soir, les spectateurs de TFHein peuvent découvrir les débuts de la série, permettez-moi donc de chaleureusement remercier ceux avec lequels j’ai découvert la première saison de Smash, et avec lesquels j’ai hâte de découvrir la deuxième, et qui ont permis de faire de ces quelques mois une expérience téléphagiques à part, et inoubliables.
And now, on with the show.
Par contre évidemment, attention, quelques spoilers se baladent après l’image ; en matière de bilan de saison c’est un peu inévitable.
La première saison de Smash nous permet donc d’assister à la façon dont une comédie musicale retraçant la vie de Marilyn Monroe voit le jour. Le sujet est, d’emblée, traité avec sérieux : il ne s’agit pas pour les créateurs de la comédie musicale de se ruer sur cette idée parce qu’elle semble juteuse, mais avant tout parce que le personnage les fascine.
Ces créateurs sont Julia et Tom, deux amis qui ont une longue histoire de collaboration derrière eux, et qui à la base, sont supposés faire une pause dans leur travail commun, le temps que Julia et son mari adoptent un enfant. Mais quand le nouvel assistant de Tom, Ellis, leur soumet l’idée, tout de suite, le cortège de mythes et de fantasmes autour de la blonde créature pique leur créativité, et les voilà lancés dans le projet.
Les premiers épisodes, s’ils mettent en place la quasi-totalité des personnages de la saison, vont ainsi faire la part belle au duo. Tom, le compositeur, et Julia, l’auteur, forment en effet un duo qui connait le métier, et qui donc sait très bien quel est le processus qui les attend avant que le spectacle n’aboutisse, et qui en même temps, de part cette histoire commune, permet de conserver énormément de fraîcheur. Ainsi en position de force pendant une bonne partie du processus de décision autour de la comédie musicale, Tom et Julia vont s’imposer comme des personnages fondamentaux de Smash, alors que bien souvent les scénaristes de la série font de leur mieux pour attirer notre attention ailleurs…
Et notamment sur les deux chanteuses en lice pour le rôle principal de la comédie musicale, Karen et Ivy. Au lieu, comme pour le tandem précédent, de nous offrir une dynamique basée sur l’entente entre les personnages (et où l’on finit par les préférer ensemble que séparément), ici l’idée est de les mettre en concurrence au maximum, et se diviser les spectateurs en team Karen ou team Ivy, ce qui pendant la majeure partie de la saison va être totalement justifié (et donne d’ailleurs du piment aux échanges de tweets ; d’après mon expérience, les deux « teams » ont d’ailleurs pris la concurrence avec plus de bonne humeur que de véritable mauvais esprit, échappant au clivage trop profond qu’on peut avoir dans certaines fictions opposant deux personnages et donc deux catégories de spectateurs, et ici, Smash a toujours su fédérer ceux-ci autour de la série même quand ils n’étaient pas d’accord sur la chanteuse à retenir, ce qui me semble être un témoignage de son sens de l’équilibre).
Karen et Ivy sont naturellement le jour et la nuit. Ca a tendance à jouer à l’extrême en défaveur de l’une ou de l’autre, selon vos préférences. Ainsi, Karen est la provinciale typique, fraîchement débarquée à NYC et qui n’a jamais vraiment eu de travail à Broadway ; naïve, innocente, et limite parfois sainte-nitouche, elle a un gentil petit-ami avec qui elle vit dans un coquet appartement où tout va bien dans le meilleur des mondes. A l’inverse, Ivy est une chanteuse et danseuse qui depuis 10 ans use son fond de culotte sur les chaises des salles d’attente de casting, et qui n’a jamais eu son moment de gloire (si tant est qu’une telle chose soit amenée à se produire, ce qui n’est évidemment pas garanti) ; seule dans la grande ville, elle vit dans un petit studio d’où elle appelle sa mère qui a un don bien à elle pour la rabaisser sans s’en apercevoir. Pas étonnant que dans cette compétition où elle a probablement le plus à gagner, Ivy passe parfois pour une arriviste ; mais dans toute industrie du spectacle, cela semblerait plutôt être une qualité, si le spectateur n’était pas conditionné depuis toujours pour préférer les jeunes premières virginales.
La saison va énormément jouer sur cette opposition. A la clé, il y a le personnage de Marilyn, un rôle qui à n’en pas douter façonnera leur carrière, et l’enjeu est forcément immense.
Le premier problème de la série est peut-être justement de se focaliser autant sur cette compétition, toute significative qu’elle puisse être. Intéressante dans les premiers temps, elle prend une tournure un poil répétitive ; il y a des moments pendant lesquels on a envie de trancher et d’en finir, même si les façons de trancher sont potentiellement multiples (soit Karen a le rôle, soit Ivy a le rôle, soit elles ont toutes les deux le rôle et incarnent chacune une période de la vie de Marilyn différente…). Pire encore, une autre concurrente est introduite ensuite : la production décide de plutôt engager une star, Rebecca, pour ce rôle. Est-elle à la hauteur ? On se pose les mêmes questions, à nouveau, qu’au début de la compétition entre Karen et Ivy. L’une d’entre elles va d’ailleurs lui servir de doublure, dans ce cas laquelle ? On ne s’en sort pas. Et tout ça pour en arriver au stade où finalement, attention ultime spoiler, Rebecca va quitter la production, et le rôle de Monroe va revenir à l’une de nos deux chanteuses, et il faut à nouveau décider laquelle. Mais argh, quoi !
Cette façon de systématiquement tout ramener à la lutte pour l’obtention du rôle de Marilyn a tendance à court-circuiter la majeure partie du processus créatif autour de la comédie musicale. J’ai pris un pied insensé à voir comment Julia et Tom concevaient leur spectacle (de façon non-linéaire, ils conçoivent d’abord les numéros et décident ensuite de l’histoire ; parfois des numéros se rajoutent et semblent composer un patchwork de chansons étrange sans fil rouge, c’est impressionnant parce qu’on se doute qu’au final, puisqu’il s’agit d’un biopic, tout prendra du sens), j’ai aimé certains détails, sur les répétitions, la conception de la mise en scène ou des décors. Mais au final, on a l’impression que ces parties-là sont plus faciles que d’embaucher le personnage central. Difficile de nier l’importance de cette décision de casting, naturellement, mais peut-être que cela simplifie à l’excès les problématiques d’une production aussi complexe et colossale quand même.
Il faut pourtant admettre que, même quand cette tendance à se focaliser sur l’opposition Karen/Ivy a tendance à se faire longuette, elle n’est jamais mauvaise. C’est presque un miracle, et d’autres séries s’y seraient cassé les dents à n’en pas douter.
Le mérite en revient principalement à l’excellente écriture des personnages de la série, et leur toute aussi formidable interprétation. Smash bénéficie d’un cast pléthorique, et pourtant chaque personnage se montre sympathique et agréable (à deux exceptions près, Ellis et le fils de Julia, mais sur la quantité de personnages, c’est presque négligeable). Tom, Julia, Karen, Ivy, mais aussi Eileen leur productrice, Derek le metteur en scène, les stars potentielles du show, les danseurs du chorus (dont j’aurais bien aimé voir le recrutement, mais c’est une déformation), les amis des uns, les conjoints des autres, les guests de passage et le cousin de la boulangère, on aime tout le monde. Impossible de faire autrement. C’en est même fascinant parce que les personnages intégrés à la série pour jouer les « méchants », les insupportables, dans le genre de Derek par exemple, finissent toujours par se montrer profondément attachant.
C’est un luxe incroyable de voir tous ces personnages s’attirer votre affection. Certains parce qu’ils sont profondément humains, à l’instar de Julia qu’il est impossible de détester (même quand elle trompe son mari), et d’autres parce qu’ils sont incroyablement complexes, telle Eileen qui, derrière sa poigne de fer, cache une femme qui ne se cherche pas d’excuse mais qui ne cache pas non plus systématiquement ses fragilités. Et le plus appréciables est probablement que les personnages féminins autant que les personnages masculins sont tous denses de la même façon, tous très riches.
A certains moments, c’est ce qui fait la différence entre une série bêtement soapesque, et parfois Smash court un peu ce risque en se focalisant, outre la compétition entre ses deux héroïnes, sur les histoires personnelles des uns et des autres à l’excès, se mettant parfois en terrain gleessant, et une excellente série dramatique pleine de coeur, un peu comme ce que peut offrir une série comme Parenthood, mettons ; l’ornière est savamment évitée, bien que frôlée de justesse à plusieurs reprise, parce que Smash possède parfaitement ses personnages et refuse d’en faire des prétextes ou des caricatures.
Et c’est sans doute le deuxième problème de Smash. Alors que les textes des chansons de la comédie musicale sont un trésor de finesse et de références intelligentes et bien tournées, parfois, les intrigues sont un peu simplistes. On se prend à rêver que les scénaristes de Smash aient la plume de Julia, le talent pour capturer de nombreuses informations enrichissantes sur les personnages sans pour autant y passer des heures, le sens de la formule qui permette d’éviter des situations un peu cliché, et le coeur nécessaire pour ne pas les juger quand il est parfois un peu trop évident qu’on veut nous faire penser quelque chose de négatif d’un personnage qui s’est « mal comporté ». Que le livret de la comédie musicale (qui n’est pas encore Bombshell) soit infiniment plus abouti que le scénario de la série me laisse penser que ce n’est pas la même personne qui s’en est chargé, ou bien que c’est le plus incroyable travail de character development que j’ai jamais vu (en l’occurrence en faveur uniquement de Julia).
Alors évidemment, difficile de parler de Smash sans parler de ses numéros musicaux, qu’ils soient liés à la création de Bombshell ou non.
Ce sera d’ailleurs mon troisième et dernier reproche : un peu trop souvent, Smash décrète que, pour remplir ses obligations de série musicale, elle va sortir du contexte de la comédie musicale dont elle est supposée suivre la formation, et nous sort de son chapeau des chansons non-inédites (bon, encore…) dans un contexte n’ayant rien à voir. En dépit de l’excellence de ces numéros, et certains sont absolument inoubliables à l’instar de Cheers (Drink to that) par exemple, leur arrivée totalement impromptue dans les épisodes leur donne plus les apparences d’un prétexte, quand il faudrait leur conférer une aura bien différente pour leur rendre la gloire qu’ils méritent.
Le cas le plus WTF de la saison sera probablement le numéro bollywoodien, parfaitement mené, doté d’une ambiance généreuse, mettant en scène des personnages de la série peu habitués à être dans une séquence chantée à l’ordinaire, mais dans une séquence sans queue ni tête, n’apportant rien ni à la scène qui la précède, ni à aucune de celles qui suit. C’est vraiment dommage car le numéro est réussi, mais impossible de s’ôter de la tête l’impression très désagréable que les scénaristes l’ont un peu balancée là sans trop se creuser. Encore une fois, la writers’ room de Smash aurait bien besoin d’une Julia.
Reste qu’au fur et à mesure de la saison, Smash révèle des chansons inédites de toute beauté.
Bombshell s’annonce, c’est certain, comme un immense spectacle, au point de faire regretter au spectateur de ne pas pouvoir y assister, la série nous présentant les numéros dans le désordre, parfois dans le cadre de répétitions, parfois avec une mise en scène aboutie, et mon plus grand souhait à ce jour concernant la production de Smash est qu’on nous fournisse, à un moment, une version intégrale de Bombshell, tant tout y est alléchant. Un DVD complémentaire ne serait pas du luxe et j’espère vraiment que les têtes pensantes chez NBC ne laisseront pas passer cette extraordinaire opportunité (la captation est malheureusement loin d’être systématique à Broadway…).
Quel que soit leur degré de raffinement au moment de nous les dévoiler, ces numéros sont toujours géniaux, donc. Qu’il s’agisse de la tendresse du duo entre Marilyn et Joe DiMaggio (« Mr. & Mrs Smith »), de la charismatique transformation de Norma Jean en Marilyn (« 20th Century Fox Mambo »), de l’hilarant moment de légèreté (« Don’t say yes until I’m finished »), de la puissance d’un solo de DiMaggio (« On Lexington and 52nd Street »), de l’emblématique thème d’ouverture de Bombshell (« Let me be your star ») ou du grandiose final (« Don’t forget me »), Smash réussit son coup à chaque fois.
Capable de mettre en scène de façon sublime comme drôle l’histoire de son héroïne, la comédie musicale sur Marilyn Monroe regorge de détails passionnants. Quiconque lit ne serait-ce que la biographie de la belle blonde sur Wikipedia découvrira dans les paroles de la plupart de ces numéros une foule de références, montrant bien que chez Smash, on n’a pas pris l’histoire de Marilyn comme un simple prétexte, mais bien qu’on possède le sujet jusqu’au bout des ongles.
Mais outre les lyrics des chansons, et leur effet imparable pour retourner dans les années 50, au coeur de l’existence de Monroe, les numéros de Smash ont aussi énormément de mérite parce qu’ils tirent parfaitement partie des talents en présence, et en premier lieu Megan Hilty, impressionnante à chaque seconde, et Katharine McPhee, qui prouve qu’on peut venir de la télé réalité et avoir de l’avenir. Ensemble ou séparément, elles sont impeccables, et trouvent le moyen d’apporter un angle différent sur l’histoire racontée, mais jamais moindre que la voisine. Si version DVD il y a, idéalement, elle propose une version Karen et une version Ivy pour la version intégrale de Bombshell… musicalement, il est trop difficile de choisir entre les deux. Je crois d’ailleurs que les spectateurs divisés entre la team Karen et la team Ivy tomberont d’accord sur le fait que toutes les deux ont un grand talent, et que ce n’est pas à ce niveau que se passe la compétition.
Au terme de ses 15 premiers épisodes, Smash a, c’est certain, quelques défauts (trois d’après mon compteur) mais une foule de qualités, allant de la sincérité de ses personnages à son talent pour capturer les réalités de l’univers de Broadway (rendant incroyablement bien l’univers si particulier de la fameuse avenue), en passant par un don incroyable pour créer une oeuvre musicale dans l’oeuvre musicale dont les qualités n’ont rien d’imaginaire.
Dotée, qui plus est, d’un cast irréprochable (personne n’a ici volé sa place, et il n’y a pas le moindre flagrant délit de belle gueule incapable), avec des interprétations parfaites comme celles d’Anjelica Huston, Debra Messing ou encore Megan Hilty, la série a peut-être une marge de progression devant elle, mais elle a tous les éléments pour offrir un résultat déjà bien solide en cette première saison.
Corriger les quelques errances de cette première quinzaine d’épisodes peut la conduire à rien moins que l’excellence, j’en suis convaincue.
Alors, je serai au rendez-vous l’an prochain pour la deuxième saison avec le plus grand des plaisirs. #SmashEnsemble, j’espère.
Personnellement, je reste assez peu convaincu par le fait de faire deux choses en même temps… Surtout quand il s’agit de série… Tweeter et regarder une série, presque une hérésie en ce qui me concerne… Bon, sûrement parce que je regarde les séries sur la télé, que je pseudo-tweete sur l’ordi, deux activités qui deviennent dès lors incompatibles à mes yeux. Et comment réagir sans perdre à côté des éléments de l’épisode (même si j’ai pas besoin de regarder mon clavier pour écrire) ? Ouais, je l’avoue, je ne suis sans doute pas fait pour tweeter… Y’a comme ça des incompatibilités technologiques. (Après, j’dis pas, l’idée est dans l’absolue intéressante !)
O_o Oh dis donc, ça c’est bizarre, je viens de valider mon post, comment tu as pu commenter ? ‘Fin bref.
Je pense qu’il y a un énorme rapport, comme tu le dis, avec le problème du support. On regardait tout sur l’ordi, donc ça simplifiait certainement la configuration. Après, certains d’entre nous choisissaient de tweeter à l’issue d’un épisode seulement, par exemple. C’était assez libre comme format, le seul impératif était de lancer l’épisode en même temps (sans quoi regarder ensemble n’a plus vraiment de sens XD ).
Tweeter en même temps ne m’a jamais posé de problème et je regarde sur la télé. Parfois, je ne tweetais pas, parfois beaucoup, parfois pas trop. Sans compter que rares sont les épisodes que je n’ai pas revus par la suite. Donc je pense sincèrement dire que je n’ai rien raté de la série. Et comme lady le dit si bien au début de l’article, j’aurais à coup sûr aimé la série, mais le Smash Ensemble me l’a fait adorer. Donc j’ai vraiment tout gagné au change.
Il était marrant de voir comment certaines scènes avaient un impact différent sur chacun de nous, ou au contraire, nous rassemblaient tous. Je repense au cas Michael Swift qui m’a laissé de marbre et qui m’a même profondément agacé alors que d’autres l’ont adoré, ou à Dev en fin de saison. Je persiste à le défendre (sans trop en dévoiler). J’ai beaucoup d’empathie pour son personnage, il était clairement malheureux en fin de saison, ça se sentait et je souffrais pour lui.
Je me rappelle encore la découverte de 20th century fox mambo, avec les réactions des autres, ça a vraiment donné une dimension hallucinante à la série et a décuplé mon enthousiasme par 10.
Ce n’est que quelques souvenirs, mais il y en a eu bien d’autres.
Pour moi, comme pour toi apparemment, l’une des grandes forces de la série, ce sont ses personnages. J’ai toujours été en faveur d’Ivy, je voyais vraiment Marilyn quand je l’observais chanter. Elle cassait la baraque à chaque fois et nous a offert bon nombre de prestations hallucinantes. Elle a le physique et l’attitude, le talent et la fragilité. Mais je n’ai jamais détesté Karen pour autant, j’ai été tout autant bluffé par ses prestations à elle. J’avoue que l’idée d’engager les deux pour chacune des deux vies de Marilyn me séduit. C’est probablement impossible et ça tuerait sûrement le spectacle, mais c’est pourtant une option qui me parait fort agréable et parfaite.
Puis Julia… Elle est belle, drôle, extrêmement talentueuse, passionnée, protectrice (« She needs to make a phone call !!! », j’en ri encore), elle aime les bananes et le beurre de cacahuète et probablement les balades sur la plage et les couchés de soleil. Elle a un seul défaut, elle a un faible pour les hommes fades et pénibles (oui, bon, je sais, tout le monde ne pense pas comme moi XD)
Mieux vaut ne pas avoir trop d’ego quand on joue à côté de Debra Messing, car ça peut faire mal.
Depuis le début, je le dis, le rôle était fait pour elle. C’est rare qu’on sente à ce point qu’un acteur s’éclate en jouant. Regardez le numéro Bollywood, on la voit trois secondes à la fin, et c’est flagrant, on est soufflés par sa bonne humeur et on ne sait même plus trop si on a Julia ou Debra en face de nous. J’adore.
Je sens que ce commentaire est trop long et je vais m’arrêter là.
J’espère que les grands changements dans l’équipe de Smash effaceront ces histoires personnelles soapesques qui polluent un peu toutes les storylines. C’est le gros défaut pour moi de la série. Le Smash ensemble m’a fait passer outre, j’ai probablement été moins sévère que je ne l’aurais été en temps normal, mais ce gros défaut est bel et bien là, je ne le nie pas.
Merci beaucoup à toi, Smash Ensemble, j’ai hâte de te retrouver !
Superbe post que j’ai dévoré avec grand intérêt, Smash oblige
D’accord, la série n’est pas parfaite et n’est pas le chef d’oeuvre annoncé. Mais elle reste un bel objet télévisuel, assez unique, dont les auteurs ont quand même beaucoup de mérite puisqu’ils ont dû se taper la conception du fameux musical en plus de la trame de la série. C’est peut-être d’ailleurs pour ça que les intrigues ne sont pas des plus élaborées.
Je suis en tout cas largement d’accord avec les qualités que tu soulignes, notamment sur les personnages. Ils sont effectivement infiniment attachants et (à quelques exceptions, c’est vrai) tous brillamment incarnés par ce formidable cast.
La série aura ainsi eu le mérite de me faire découvrir Debra Messing que je ne connaissais que vaguement de nom et que j’adore tout simplement maintenant tant elle est passionnée et enthousiaste dans son jeu. Comme le dit Toeman, sa bonne humeur est communicative.
Là où j’aurais un avis légèrement différent que toi, c’est sur tout l’aspect de compétition entre Ivy et Karen. Je n’ai pas trouvé ça trop répétitif et les multiples twist en ce qui concerne le choix final ne m’ont pas fatigué. J’ai plutôt pensé que c’était quelque chose de bien géré au final, surtout dans le dernier épisode où on maintient bien le suspense. Et aussi irréaliste que ce soit de montrer que ce choix de casting est plus problématique que l’écriture du musical, je crois que c’était nécessaire dans la série d’introduire cette compétition pour davantage investir les spectateur dans l’intrigue.
Un mot sinon sur l’expérience de social TV. Pour ma part, ça a été un plaisir et quelque chose d’enrichissant avant tout. Je remercie encore Lady, MrRainWhisper, Toeman, Elvir et LL pour ces soirée très sympas de #SmashEnsemble. Sinon c’est vrai qu’au départ, en tweetant en même temps qu’un épisode, on peut passer à côté de certains éléments. Mais au pire, le revisionnage est toujours possible et puis en ce qui me concerne, j’ai fini par prendre la main et mieux faire les deux choses en même temps ^^ Et si je peux me permettre un conseil, le plus pratique c’est de suivre la série en plein écran et de tweeter via smartphone.
Voilà, j’attends juste maintenant d’autant plus la saison 2, surtout avec les divers changements prévus, pour reprendre part à cette belle expérience.
@lady : hum… A priori un mystère informatique de plus… Quand j’ai répondu, il n’y avait que le début du post (pas le bilan de la saison)… Peut-être à cause d’un brouillon enregistré ou quelque chose du genre (vu que ça enregistre automatiquement ?).
Sinon, pour les parties tweetages, j’connais pas le smartphone (si, si, ça arrive encore et j’avoue que ça ne me manque pas du tout), donc le problème ne se contourne pas de cette manière (m’enfin après, vu comment je suis douer pour écrire sur un téléphone portable, j’avoue que je serais sans doute plus concentré dessus que sur ce que je visionne).
Pour l’impératif de lancer l’épisode en même temps, j’avais cru comprendre le concept ! (Après, je me dis juste que du coup, entrer dans la conversation tweeter après coup, quand d’autres ont donné leur avis, c’est p’têt un peu délicat vu le format imposé…)