Comme le dirait ma nounou préférée au confessionnal : « pardonnez-moi, mon père, parce que j’ai tout dépensé ».
Ce fut un bien joli mois de mai, ma foi, si l’on en juge par les progrès de ma telephage-o-thèque. Pas trop du côté de mes affaires financières, mais comme vous le savez, c’est souvent une question de vases communicants.
Dans les épisodes précédents : ça fait depuis le mois de décembre que je me bats avec ma banque pour obtenir une carte bancaire, alors que ça faisait 30 ans que je me débrouillais très bien sans. Bon, presque bien, des fois fallait que j’aille supplier pour qu’on me commande des trucs (par exemple Koselig Med Peis) sur des sites qui n’acceptaient que des modes de paiement très précis. M’enfin je me démerdais bien.
Mais mon entourage me poussait un peu à faire l’acquisition d’une carte, gnagnagna soi-disant c’est plus moderne, et puis, je m’étais dit qu’après tout, ça simplifierait les achats de DVD en import (grossière erreur : c’est effectivement le cas).
Sauf que depuis décembre, chaque fois que ma banque me faisait parvenir cette fichue carte, mon facteur oubliait consciencieusement de me prévenir. Donc au final la Banque Postale m’a fait parvenir 3 cartes différentes, et 4 fois le code qui allait avec (parce qu’à chaque fois c’est dans un courrier à part) que le facteur a également jugé superflu de me transmettre. Ca virait à l’hystérie.
En fin de compte, à la toute fin du mois d’avril, bieeen en retard sur mes prévisions, la carte est arrivée, et j’ai eu le code. Victoire.
Enfin pas vraiment parce que, vous vous en doutez, ça a été une véritable boucherie. J’ai écumé mes favoris, épluché tous les trucs que je me garde sous le coude depuis des mois, fait des listes, établi des priorités ou à peu près, et j’en ai tiré un planning de dépenses hallucinant sur 48 mois, auquel je me suis attaqué avec ferveur pendant tout le mois de mai.
Ce qui a conduit aux achats suivants, par ordre (je crois) chronologique de livraison :
– Cloudstreet
– SPACE 2063, enfin !
– The Slap
– Woodley
– Outsourced
– Filhos do Carnaval
– Réttur
Ajoutez à cela que, on ne sait trop pourquoi, j’ai aussi fait une descente surprise fin avril à la FNUC (j’étais la première surprise, en fait, mais bon j’étais dans le coin alors…) et ainsi fait main basse sur la 1e saison de La cité des Hommes (boh quoi, 4 épisodes, c’est rien du tout, ça me fera à peine un après-midi ça !) et celle d’Eli Stone (je, euh… là je sais pas ce qui m’a pris, j’admets, parce qu’on peut pas dire qu’elle était en haut de ma liste, celle-là). Et tout ça sachant que j’avais reçu mon DVD de Call the Midwife le 30 avril pile-poil, parce que la BBC a fait très attention à ne pas alourdir mon bilan du mois de mai.
Quelque part au-dessus de nos têtes, il y a, pour finir, un avion qui plane avec mon DVD de Buzz Aldrin dans sa soute, et un autre avec celui de The Cult. Et après normalement c’est fini.
Emphase sur : « normalement ».
Alors toi… toi !!! Je t’aime.
Je suis la première à cagouler, mais que voulez-vous, je ne résiste pas non plus à l’appel du DVD neuf…
Ou plutôt neuf chez moi, parce que parmi cette liste d’acquisitions toutes fraîches, il ne vous aura pas échappé que SPACE 2063 fait figure, si je puis dire, d’intrus, les autres séries étant récentes, parfois très récentes (Woodley est officiellement le premier DVD de ma vie que je précommande, j’ai dû tenir à peu près 72h à partir du moment où je vous ai fait le bilan).
Ce coffret-là, quand je l’ai reçu, j’en ai littéralement pleuré de joie. Mais vraiment.
Et je crois bien que c’est la première fois de ma vie que j’ai dévoré les bonus avec autant de ferveur. Déjà que je ne regarde pas tellement les bonus d’ordinaire, mais alors là, vous n’imaginez pas. Finalement ça valait presque la peine d’attendre, étant donné qu’on parle d’une édition collector avec des bonus en veux-tu en voilà. Une mine d’or. Vraiment. Je ne dis pas qu’à côté, les autres emplettes étaient sans intérêt, mais sentimentalement, il n’y a pas photo, c’est SPACE 2063 qui a dominé le mois. J’en reviens toujours pas, en fait, tant ça faisait longtemps que j’attendais ça.
D’une façon plus générale, bien obligée de reconnaître qu’avoir des DVD qui tombent à intervalles réguliers dans votre boîte aux lettres, bah ça fait bien plaisir.
Vu que les prochains mois, je vais y aller plus mollo, les commandes seront plus espacées, donc je doute de me retrouver encore dans cette situation où je rentre le soir, où j’ouvre ma boîte aux lettres, où j’y découvre un paquet, et où je passe mon trajet dans l’ascenseur à essayer de deviner quel coffret est dedans. Nan vraiment, c’est une sensation que je recommande.
Surtout quand vous avez commandé des séries australiennes sur plusieurs sites différents et que du coup, vous ne pouvez pas deviner le contenu simplement sur la base des autocollants sur le paquet (à ce sujet j’ai une nette préférence pour ABC Shop, pourquoi faire compliqué après tout). Très, très sympa. Si vous avez l’occasion, faites-vous ce plaisir supplémentaire, ça ajoute vraiment une dimension aux achats. Un petit côté ouverture des paquets à Noël, peut-être…
Alors forcément, la carte bancaire, même si j’ai vécu 30 ans en m’en passant parfaitement bien, et que théoriquement, bon, ça m’excitait pas plus que ça, eh bah, là, avec le passage à la pratique, je suis assez convaincue, quand même ! J’avoue, c’est très pratique… trop pratique.
Voilà, alors, pour finir, deux choses.
Déjà… vous allez entendre parler de plusieurs de ces séries très prochainement, surtout pour celles dont j’estime que vous n’avez pas eu assez de bourrage de crâne (genre Cloudstreet, va yavoir de l’intégrale, et cette fois je vais me le faire ce bilan, vous n’y couperez pas), et évidemment pour celles que je découvrirai en même temps que vous, d’ailleurs restez dans le coin, la journée n’est pas finie, oh que non.
Ensuite, promis : demain j’arrête.
Enfin faut voir, parce que ça fait quand même depuis décembre que je promets de m’offrir l’intégrale de The Clinic, et on sait pas combien de temps rté shop le maintiendra en promo comme ça. Sept saisons pour 15€ (frais de port non inclus), ça vaut le coup, quand même, c’est pas ça qui va me mettre sur la paille. Allez, un ptit peu d’Amy Huberman pour la route ?