A TV show a day doesn’t seem to keep the doctor away

25 mars 2012 à 23:00

J’ai toujours pensé qu’il y avait un épisode pour chaque situation ; c’est d’ailleurs en partie la raison pour laquelle je peux être un brin volage dans mes visionnages : je fais mon planning selon l’humeur. Un coup de blues ? Il y a forcément un épisode triste à regarder. Une peine de coeur ? Choisissez un rupture de série au pif et pleurez votre content. Colère, fatigue, mais aussi joie, euphorie, excitation d’une nouvelle rencontre ou d’un nouveau projet… Quelle que soit l’émotion du moment, il y a moyen d’aller l’explorer avec un épisode, et de revenir « à la normale » ensuite, tout ayant été dit à l’écran et l’esprit ayant le temps de se calmer.
Oui, je suis une fervente adepte de la doctrine qui prétend qu’il y a un épisode qui colle à votre humeur du moment, quelle qu’elle soit. Et qu’une fois qu’on la regardé, on est comme en paix avec l’univers et soi-même, et on peut reprendre une activité normale.

GROSSIERE ERREUR.
Je m’en aperçois alors que je suis malade depuis plus d’une semaine : il n’existe pas d’épisode capable de coller à l’humeur « j’ai mal à la gorge et je tousse comme si j’allais cracher mes poumons ».

En fait c’est même tout le contraire. Dans la plupart des séries, les personnages vous narguent de toute leur capacité à respirer avec les bronches dégagées, ils ont le petit sourire narquois de celui qui n’a pas eu une quasi-pleine semaine d’extinction de voix, et ils font même ce truc, vous savez, qu’on fait quand on n’est pas malade ? Avoir une vie. Les salopards.
Et d’ailleurs quel est leur secret, à ces personnages de séries ? Comment se fait-il que jamais on ne voit le Piemaker se faire sermoner par son médecin parce qu’il a réussi à choper une sinusite en allant flâner dans les cimetierres ? Pourquoi cette peste d’Alicia Florrick ne contracte pas la plus petite gastro-entérite en l’espace de trois saisons ? Je veux bien croire qu’elle prenne soin d’elle et tout ce qu’on veut, d’ailleurs moi-même j’ai d’ordinaire une santé de fer, mais c’est viral, au nom du ciel, comment elle a échappé à un truc viral ? Trois ans de suite ? Ses mômes lui ont jamais ramené un tout petit virus qui court en classe ?

Je m’emporte. Ce doit être la fièvre.
Oh, je ne nie pas que parfois, les personnages peuvent chopper une petite grippe. Essentiellement dans les sitcoms, d’ailleurs. Je revois encore Fran (que d’ailleurs j’imite mieux que jamais en ce moment…) faisant quelques escales chez le médecin, de temps à autres. Il y a aussi un épisode des Craquantes dont je me rappelle très bien, et où elles tombent toutes les trois malades en même temps. Mais c’est uniquement pour rire. En fait, au contraire, au bout de deux ou trois minutes, le générique passe, du coup le virus aussi, les personnages se remettent en branle comme si de rien n’était, et recommencent leurs aventures sans plus se soucier de rien ; être malade est un prétexte et non un état.
Il doit y avoir une règle non-écrite quelque part qui précise qu’aucun personnage ne peut être malade 20 minutes en 7 saisons, je suppose.

Vous savez ce qui m’aurait fait plaisir en ce dimanche ? Un épisode où les personnages sont malades, incapables de respirer normalement, doivent aller se repoudrer le nez toutes les 10 minutes et toussent comme des fumeurs aux poumons calcinés. Là d’accord.
C’est peut-être pas très sexy mais ça m’aurait fait rudement plus de bien que tous ces petits enfoirés en bonne santé en train de gambader sur mon écran.
Oui voilà, toi, par exemple. Crevure.
Tiens bah j’espère que t’étais malade aussi pour ton anniversaire, et toc.

Ahem. Bref, tout ça pour dire : on se retrouve demain pour de vrais posts. Si j’ai pas clamsé d’ici-là.

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