Quand de jeunes Britanniques pas vraiment responsables se mettent à faire des bébés, je pense immédiatement à Threesome. Ce qui n’est pas forcément une bonne chose : difficile de se mesurer à l’un de mes coups de coeur de 2011.
Pramface n’emprunte pas vraiment le ton amusé, amusant et tendre de ladite comédie. Il faut dire que ses personnages sont plus jeunes, ses protagonistes viennent de milieu dont la différence est plus exacerbée (et en cela, la série rappelle plutôt 18 to Life), mais ce qu’elle décrit me fait plutôt penser à un épisode de Skins qui aurait « mal » tourné qu’à une série que j’aurais déjà pu apprécier.
On a donc deux adolescents qui, les examens de fin d’année étant enfin passés, qui se rencontrent à une soirée bien arrosée, et qui finissent au lit ensemble. La demoiselle ne manque pas de tomber enceinte, évidemment.
Je dis évidemment parce qu’entre le titre de la série et l’enchaînement prévisible des évènements, sans même parler des promos ou des résumés, on sait bien ce qui va se passer. Sauf que ça prend 25 minutes avant de se concrétiser. Le terme « épisode d’exposition » n’est donc pas vain, surtout qu’on a ici une série au format 30 minutes…
On enchaîne donc les clichés en attendant que ça se passe : relations avec les parents, copains un peu lourds ou un peu snobs, selon les cas, et toute cette sorte de chose. Non seulement l’intrigue est prévisible, mais la plupart des personnages et des situations le sont aussi (je pense notamment à la meilleure amie du héros, qui évidemment en pince pour lui mais n’en dira rien, qui va être aux première loges pendant la séquence-clé de cet épisode), ce qui n’aide pas. Et pour finir, le ton n’est pas très original non plus, la réalisation reste scolaire, les acteurs marchent sagement dans les clous.
Du coup c’est difficile de se captiver pour ce qu’il adviendra de ce couple-malgré-lui quand le reste est déjà vu, à mes yeux en tous cas, cent fois dans des séries adolescentes.
J’ai regardé Pramface avec la tenace impression que je n’étais pas dans la cible. C’est un problème récurrent quand je regarde des séries adolescentes, d’ailleurs parfois je le regrette, mais les faits sont là : ça m’empêche d’apprécier bien des séries. C’était le cas pour Pramface. Mais je n’ai pas l’impression que ce soit le seul facteur qui ait joué en sa défaveur.
Peut-être qu’avec un peu de temps, notamment une fois que la grossesse est en route, les choses peuvent se décanter, mais j’ai assez peu d’espoir…
Je vais tenté, malgré ton post pas très enthousiaste, mais juste parce que c’est anglais et que ça peut me plaire malgré les clichés.
Et sinon comment peux-tu parler de « pas dans la cible » alors que tu as regardé Awkward. C’est peut-être juste une mauvaise série, c’est tout ^^.
Faut te rendre á l’évidence, bientôt tu nous feras des billets enthousiastes sur plein de Soap ^^
Awkward était plus l’exception que la règle, quand même.
Désolée Bœuf, j’ai pas bien compris le rapport avec les soaps ?