Il va falloir m’excuser. Pour ce post, je vais devoir compter sur vous, amis du Ozmarathon, et vous laisser faire la review, exceptionnellement.
Je suis absolument incapable de synthétiser ma pensée. Je suis une pauvre chose depuis près de trois quarts d’heure devant mon écran, en train de me balancer légèrement, en pleurs, et ne laissant échapper qu’une sorte de râle glauque qui fout les jetons à mes deux chats (je n’ose imaginer la gueule de la voisine en entendant ça). Je ne rigole pas du tout. Je suis totalement vidée par cet épisode et ce post ne sera pas celui d’une review ordinaire.
Il s’est pourtant passé plein de choses. Forcément. Mais tout ce à quoi j’arrive à penser, en fait, la seule image qui tourne dans ma tête, c’est le corps de Shirley Bellinger plongeant dans le vide. Et pourtant je n’ai pas eu la force d’aller chercher cette capture. La vue de cette scène m’est impossible une seconde fois.
Cela faisait depuis l’épisode 3×07 que je savais qu’il me faudrait affronter cette scène, pourtant.
J’avais déjà vu cet épisode, il y a 10 ans. Il ne signifiait que la mort de Bellinger pour moi, ce jour-là. C’était déjà une scène un peu difficile à supporter, mais ce n’était qu’une scène.
Lorsque Bellinger a dit à McManus, il y a quelques semaines, qu’elle choisissait la pendaison comme façon de mourir, je me suis souvenue de tout ça, de cette scène, de la façon dont la première fois, elle m’avait choquée ; j’ai alors réalisé que ça allait être, sans aucun doute possible, le moment le plus difficile de tout le Ozmarathon ; pourtant j’ai voulu continuer et aller jusqu’à cette séquence fatidique. Peut-être que j’espérais que ça aurait un effet sur moi, du genre, « ok, maintenant au moins le démon est exorcisé ». Peut-être que je n’aurais jamais dû me relancer dans la série sachant qu’il y aurait cette scène, aussi.
Il y a bientôt deux ans, freescully s’est pendue. Et je vous avoue que là, ce soir, vraiment, un post, c’est trop me demander.