Des thèmes plus originaux, plus de sexe, plus de violence… Pas de doute, ces séries passent sur le câble !
La fiction sud-coréenne, ce n’est plus un secret pour personne, est en plein essor. Après avoir pris d’assaut le reste de l’Asie, puis s’être insinués dans des pays aussi variés que les pays arabes, l’Afrique ou l’Europe de l’Est, les dramas coréens s’invitent aux USA et en Europe de l’Ouest.
Ces séries dont on parle tant sont issues des trois grands networks coréens, KBS, MBC ou SBS. Ce que l’on sait moins, c’est que depuis quelques années, il faut aussi compter sur les chaînes câblées pour produire des séries, et ce qu’on sait encore moins, c’est qu’en 2011, de nouvelles chaînes câblées vont faire leur apparition, et ainsi accélérer ce phénomène…
A l’instar du câble de nombreux autres pays à commencer par les États-Unis, le câble coréen commence à exploiter sa liberté de ton, et pourrait faire sien la devise de HBO : « ce n’est pas de la télévision ».
– Faire-part de naissance
Le câble coréen s’éveille à la commande de fictions originales en 2006 grâce à une chaîne, OCN (pour Orion Cinema Network). Ce pionnier achète alors sa première série, COMA, qu’elle diffuse durant l’été. Certes, ce n’est pour le moment qu’une mini-série de 5 épisodes, mais elle marque réellement la différence de la chaîne. En effet, au lieu d’aller sur le terrain des networks, c’est-à-dire en majorité des comédies romantiques, des drames, et/ou des séries historiques, la chaîne se lance dans l’aventure avec une série d’épouvante qui rivalise immédiatement avec les meilleures réalisations cinématographiques. Œuvre anthologique particulièrement versatile en dépit de sa courte durée, COMA détonne tout de suite dans le panorama télévisuel.
Dans les mois qui suivent, OCN entreprend de poursuivre sur ce chemin. Mais la chaîne n’est pas la seule ! Car TvN a également senti le vent tourner. Chacune diffusera pendant le dernier trimestre 2006 une série originale : Someday pour OCN, et Hyena pour tvN. A première vue, s’agissant de comédies romantiques, ces séries semblent s’accorder beaucoup plus avec les standards de la télévision ; à première vue seulement. Someday, derrière son pitch pas franchement innovant sur les chassés-croisés amoureux de quatre jeunes gens, semble à première vue ne pas vraiment varier des comédies romantiques des networks ; pourtant, sur la forme, la série est la première à mêler de l’animation à ses images, apportant une vision novatrice aux histoires de cœur de ses personnages. Quant à Hyena, il s’agit d’un drama clairement destiné aux jeunes adultes (et déconseillé aux moins de 19 ans lors de la diffusion), racontant les déboires amoureux de quatre amis dans la trentaine, et comportant un grand nombre de scènes explicites.
Mais cette différence n’est pas seulement le fait d’une volonté des chaînes. Derrière ce ton différent se cache un problème : le câble est, comparativement aux networks, bien pauvre. Là où les chaînes comme KBS, MBC ou SBS peuvent produire des séries à tours de bras en interne, le câble va se tourner vers des sociétés de production extérieures, fait rare à la télévision coréenne. Le câble n’est pas capable non plus de produire des séries en nombre ; ce n’est d’ailleurs pas le principe pour OCN qui s’est essentiellement forgé une réputation grâce à son catalogue cinématographique, qu’il n’est pas question de mettre de côté vu qu’il lui a permis de devenir la chaîne du câble la plus regardée du pays. C’est là aussi que les chaînes câblées vont accentuer leur différence : au lieu de diffuser une même série à raison de deux fois par semaine comme le font les autres chaînes, les diffuseurs câblés vont opter pour un format hebdomadaire, se calquant plutôt sur le modèle de la plupart des pays étrangers. Enfin, les chaînes décident de ne pas s’attaquer au primetime ; dans le cas Someday, OCN opte pour la seconde partie de soirée, à 23h, et tvN diffuse Hyena à 3h du matin !
C’est aussi, évidemment, ce qui leur permet une plus grande liberté de ton.
COMA, la série qui rigole bien devant American Horror Story
– Une hégémonie de courte durée
Les deux chaînes vont poursuivre dans cette voie. Les séries, loin de devenir systématiques, vont cependant devenir plus fréquentes dans les grilles de OCN et tvN, chacune commençant à affiner ses programmations. OCN élit domicile le vendredi soir, tvN tente différentes cases, sans s’interdire de diffuser certaines séries en format bi-hebdomadaire comme sur les networks, faisant diverses expérimentations. Évidemment, en dépit du succès critique, comme par exemple pour Wigiilbal Poongnyeon Villa, il ne s’agit pas de dire que le public coréen s’est alors massivement détourné des networks pour regarder quasi-unanimement le câble, mais ces deux chaînes ont attiré l’attention, en tous cas.
Outre la commande ponctuelle de « specials », c’est-à-dire des téléfilms, les deux chaînes ont commandé toujours plus de séries pour ponctuer leurs grilles. Mais alors que les séries décidées par KBS, MBC et SBS ont tendance à rester cantonnées à quelques genres, le câble s’autorise de plus en plus de choses. Ainsi, TvN s’essayait l’an dernier à la fusion entre l’historique et la science-fiction avec Gichalbirok. De son côté, OCN ne mollissait pas et proposait en 2010 un drama comme Shinui Quiz, qu’elle a même renouvelé pour une seconde saison l’été suivant ; là encore, quelque chose de peu répandu à la télévision sud-coréenne.
Il est également bon de noter que tvN a acheté puis diffusé la série Birdie Buddy, une production indépendante qui avait connu bien des déboires auprès des networks, puisque MBC l’avait achetée avant de finalement choisir de ne pas la diffuser. Le câble est, désormais, un acteur qui compte pour les sociétés de production qui ont un produit à proposer, et peuvent trouver sur le câble des interlocuteurs plus attentifs.
Gichalbirok, surnommé le « X-Files historique »
Mais c’est fin 2011 que les choses vont se précipiter, à travers deux facteurs. D’une part, la concurrence câblée se réveille. Désormais tout le monde veut s’y mettre ! CGV, qui jusque là se cantonnait au cinéma en-dehors de quelques tentatives il y a quelques années, a diffusé cet été la mini-série Sonyeo K et n’a plus l’intention de s’arrêter là ; elle a actuellement une mini-série a l’antenne, et d’autres projets.
Surtout, trois nouvelles chaînes câblées apparaissent sur le marché cette année, et entrent immédiatement dans la danse, à l’instar de jTBC, CSTV, et Channel A, qui ont obtenu une licence pour commencer à émettre cette année. Toutes les trois ont des projets qui verront le jour en décembre, ou au plus tard en janvier. Enfin, MBN, qui était jusque là une chaîne d’information, a obtenu une licence de chaîne généraliste et se mettra également aux séries.
Pourquoi ces chaînes peuvent-elles dés leur naissance se payer le luxe de commander plusieurs séries ? La question est légitime vu les difficultés de OCN et tvN lorsqu’elles étaient pionnières en la matière, les conduisant à acheter des séries plus courtes, et à ne pas nécessairement diffuser de séries toute l’année. La raison est simple : les nouvelles chaînes câblées qui naissent cette année s’appuient toutes sur les trois grands groupes de presse du pays : CSTV appartient à Chosun Ilbo, le plus grand quotidien national ; pour Channel A, c’est le quotidien Donga Ilbo ; et pour jTBC, vous l’aurez compris, c’est JoongAng Ilbo qui régale. La nouvellement reconvertie MBN appartient quant à elle au Maeil Business Newspaper, qui sans être l’un des 3 piliers de la presse de la péninsule, possède tout de même un portefeuille bien garni. Les nouvelles chaînes du câble se retrouvent donc dans la situation inédite d’avoir des moyens quasiment illimités.
L’autre facteur, c’est que les audiences commencent vraiment à devenir impressionnantes. Enfin, pour du câble s’entend. A titre d’exemple, la mini-série en 4 épisodes de CGV, Bangjajun, approche les 2,5% de parts de marché ; ça n’a l’air de rien au regard des audiences des networks, mais c’est une belle percée… surtout vu l’heure de diffusion, puisque les scènes un peu chaudes de ce drama lui valent d’être diffusé minuit. De la même façon, un peu plus tôt ce mois-ci, un épisode de Vampire Geomsa, sur OCN, a atteint un pic de 3,3%, de parts de marché ; la particularité de la série étant qu’elle est capable d’attirer 20% des téléspectatrices entre 20 et 30 ans regardant la télévision à cette heure-là, à savoir 23h. C’est d’ailleurs, quelle que soit l’heure de diffusion, cette tranche d’âge qui semble le plus massivement se tourner vers le câble ; Yeoje, diffusée sur E Channel, est également première de sa case horaire sur cette cible. Étant donné que c’est ce public qui a l’essentiel des faveurs des networks, notamment au travers des nombreuses comédies romantiques, c’est une grosse victoire que remportent ainsi les chaînes câblées.
– Que regarder sur le câble en ce moment ?
Et puisqu’on parle d’audiences, justement… Sur SeriesLive, jusqu’à présent, le tour d’horizon bi-mensuel des séries sud-coréennes réalisé à l’occasion des news audiences a permis de parler essentiellement des séries des networks. Alors, puisque nous en sommes à évoquer le câble, autant avoir un aperçu de ce qui se trame réellement en ce moment en-dehors de ces trois grandes chaînes, pour une fois. Voici donc un récapitulatif des séries actuellement à l’antenne sur le câble de la péninsule, ainsi que quelques uns des projets actuellement en préparation. Vous allez voir qu’en ce qui concerne la variété des formats, des genres et des modes de diffusion, le câble se pose là…
Bangjajun sur CGV (4 épisodes) Drame historique et érotique – Samedi à 00h L’histoire : Chun Hyang est la fille d’une courtisane, et Mong Ryung le fils d’un noble gouverneur. Ils tombent éperdument amoureux l’un de l’autre et décident de se marier en secret. Mais lorsque le jeune homme est envoyé étudier à la capitale, Chun Hyang reste seule avec son secret, et il parait difficile d’expliquer au nouveau gouverneur de la ville qu’elle se refuse à lui. Par fidélité pour Mong Ryong, la jeune femme va être emprisonnée et torturée par le soupirant éconduit, espérant que son époux revienne la sauver… |
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Kkotminam Ramyeongage sur tvN (16 épisodes) Comédie romantique – Lundi & mardi à 23h L’histoire : Eun Bi Yang est une jeune femme modeste dont l’objectif est clair : cette année, elle veut réussir les concours de la fonction publique et devenir institutrice. Elle ne travaille que dans ce sens et ne fait guère de place à l’amour dans tout ça ; il faut dire que son petit-ami est parti effectuer ses deux années de service militaire et qu’elle ne le voit pour ainsi dire jamais. Elle va cependant tomber sur un os : Chi Soo. Ce séduisant jeune homme est le fils d’un riche entrepreneur, mais outre la fortune de papa, il a surtout un don pour utiliser son charme pour parvenir à ses fins. La pauvre Eun Bi va, comme tant d’autres, tomber dans le panneau, avant de réaliser son erreur… |
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TEN sur OCN (10 épisodes) Série policière – Vendredi à minuit L’histoire : Les crimes violents sont particulièrement difficiles à résoudre ; on estime que 10% de ces affaires sont conclues. Ji Hoon Yeo, un ancien détective actuellement en charge de la formation des nouvelles recrues de la police, va avoir l’opportunité de prendre la tête d’une nouvelle unité chargée spécifiquement d’enquêter sur les crimes violents, et de faire grimper le taux de résolution. Mais c’est un outil particulièrement pervers que la police a ainsi mis en place, par la devise de Ji Hoon est « pour attraper un criminel, il faut devenir aussi maléfique que lui »… |
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Vampire Geomsa sur OCN (12 épisodes) Thriller fantastique – Dimanche à 23h L’histoire : Après avoir été mordu, un procureur devient un vampire, mais il refuse de basculer dans le crime. Il se résout donc à ne boire le sang que de personnes déjà décédées, et poursuit sa carrière au nom de la Justice. Mais tout en continuant de traiter des affaires en utilisant les nouvelles aptitudes que sa condition lui a apporté, il va commencer à se poser des questions sur les vampires ; il n’est clairement pas le seul en ville, et il va s’interroger sur ce qu’ils cachent. Que veulent-ils ? |
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Yeoje sur E Channel (13 épisodes) Drame érotique – Samedi à 23h L’histoire : In Hwa est une superbe jeune femme, et elle le sait. Elle a décidé de mettre sa beauté à profit pour commencer à travailler dans un bar, où elle a l’intention de se venger des hommes qui l’ont blessée par le passé. La série est une libre adaptation issue du même manga que le dorama Joutei Kaoruko. |
– Que de projets !
Comme vous allez le constater, le câble sud-coréen s’apprête à connaitre deux mois très chargés au niveau des démarrages de séries. Si pendant longtemps OCN et tvN ont régné sur la télévision câble à raison d’une, parfois deux séries par semaine, tout cela appartient au passé et à compter de cet hiver, les spectateurs coréens auront l’embarras du choix.
Nous l’évoquions plus haut, la toute récente chaîne jTBC a plusieurs projets sur le feu ; il y a d’abord Padam Padam (le bruit des battements de cœur…), une romance entre une femme et un homme purgeant une longue peine de prison, qui devrait débuter le 5 décembre prochain ; ensuite vient Balhyo Gajok, prévue pour le 7 décembre, où des personnages sans connexion apparente, dont un mafieux et une jeune restauratrice, se retrouvent dans un petit resto de province et commencent à former une étrange famille soudée ; et enfin, Insoo Daebi, prévue pour un démarrage dans le courant du mois prochain, et qui est une série historique retraçant la vie de la mère d’un des empereurs de la dynastie Joseon qui a régné en coulisses sur le pays, lorsque son fils est arrivé sur le trône à l’âge de 13 ans. Par la quantité de ses choix et les thèmes choisis, jTBC démontre avec ses toutes premières séries une véritable volonté de jouer dans la cour des grands et de rivaliser avec les séries des networks. L’ambition est de se positionner d’entrée de jeu auprès des jeunes femmes, notamment.
Channel A devrait lancer au début du mois prochain Color of Woman, décrite comme une « comédie romantique et mélodramatique » (sic) dans laquelle une femme dont la vie s’écroule va se rebâtir une vie privée et professionnelle. Le tournage de la série a cependant été perturbé par le désistement de son actrice principale pour motifs personnels, ce qui pourrait entrainer un léger retard. Sur la même chaîne, à compter du 21 décembre, on trouvera également Chonggangne Yachaegage (initialement prévue pour jTBC), le biopic d’un homme qui a créé sa propre épicerie et a fini par se trouver à la tête d’un empire commerçant. Enfin, quelque part pendant ce même mois de décembre débutera Cheonsangui Hwawon, un drame dans lequel une femme vivant en milieu rural tentera d’élever seule ses deux filles. La programmation est plus diversifiée et promet de s’adresser à des publics plus variés.
La toute jeune chaîne MBN, dont nous avons encore peu parlé à présent, semble presque exclusivement attirée par les comédies. Et pas n’importe lesquelles : elle a commandé Wasseo Wasseo Jedaero Wasseo, une série qu’elle n’a pas peur de décrire comme un Friends coréen, idée d’autant plus intéressante que le concept de sitcom en Asie est assez éloignée de celui des sitcoms US ; la chaîne a placé une grande confiance dans le concept vu qu’elle a acheté 120 épisodes… Autre comédie, mais prévue pour seulement 50 épisodes, Galsurok Gisedeungdeung aura l’originalité de s’intéresser à une famille de militaires dans laquelle l’épouse est plus gradée que le mari. Sa troisième acquisition se nomme Vampire Idol et suivra un séduisant chanteur populaire qui sera, devinez quoi, un vampire. La chaîne a également racheté les droits de What’s Up?, une série musicale jusque là bien malheureuse avec les networks. En pariant essentiellement sur des comédies, mais en choisissant des thèmes originaux, MBN promet d’être une chaîne bien curieuse…
La troisième chaîne coréenne à apparaitre en cette fin d’année, CSTV, a commandé pour le mois de décembre la série Speed, dont on sait assez peu de choses si ce n’est qu’elle se déroulera dans l’univers des courses de voiture. La chaîne se prépare aussi à accueillir un drame de 36 épisodes, Go Bong Shil Yeosa Guhagi, dans lequel une veuve sur le point de tout perdre écrit un best-seller qui lui sauve la vie.
Quant à tvN, qui pourrait sembler bien à la traine à présent, elle a annoncé que pour l’année 2012, la part de son budget consacrée à la commande de séries allait passer à 50%, au lieu de 25% précédemment. La diffusion, deux jours par semaine, de Kkotminam Ramyeongage, n’est que le début de cette démarche, puisqu’elle aurait commandé une série quotidienne pour le début de l’année prochaine.
Enfin, en janvier, ce sera au tour de CGV de revenir dans la course avec la série Hanbando, un ambitieux drame d’anticipation en 24 épisodes dans lequel les deux Corée sont réunifiées, et doivent à présent se repartager les ressources naturelles.
Particularité intéressante, un nombre grandissant de projets parvient à attirer des personnalités connues et appréciées du petit écran, notamment chez les toutes jeunes chaînes câblées qui apparaissent actuellement ; dans un contexte où la popularité du cast est l’un des ingrédients les plus importants pour vendre une série, ce n’est pas rien !
Vous l’aurez compris, dans les prochains mois, il va y avoir du sport à la télévision coréenne. L’arrivée de nouvelles chaînes n’est jamais anodin, mais quand celles-ci ont toutes décidé d’entrée de jeu de se positionner dans le domaine des séries, cela devient palpitant ! Si les audiences des networks ne devraient pas en pâtir dans un futur immédiat, puisque pour le moment le primetime est épargné, il se pourrait cependant que les spectateurs se prennent de passion pour les séries du câble… Trouveront-ils encore de l’intérêt dans leurs fictions habituelles ? Les networks devront-ils réviser leur copie et proposer des séries rivalisant en audace avec le câble ?
Il ne faut pas croire que le câble va devenir l’El Dorado du jour au lendemain. D’abord parce que les networks sont des chaînes historiques vers lesquels les spectateurs ont l’habitude de se tourner quoi qu’il arrive. Et puis, parce que des séries avec de la nudité et de la violence, qui font partie des libertés acquises sur le câble, le public en veut bien mais à petites doses, mais il en redoute l’invasion ; c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les séries occidentales et notamment américaines n’occupent jamais le primetime sur les grands networks. La réalité du public sud-coréen, c’est aussi une audience conservatrice et un univers où un simple baiser entre deux acteurs est plutôt l’exception que la norme même dans une série romantique. Les nouvelles chaînes câblées devront trouver un équilibre entre leur liberté de ton, leur capacité à choquer, et la réceptivité de leur public. Le drama coréen du câble n’a donc pas acquis d’avance sa notoriété, mais il part avec un avantage certain par rapport à celui d’autres pays, ne serait-ce que sur un plan financier.
Une nouvelle page de l’histoire télévisuelle sud-coréenne est sur le point de s’écrire. Et grâce à la rubrique Séries du Monde, vous n’en louperez pas une miette, petits veinards !
Article également publié sur SeriesLive.com.