Qu’est-ce qu’il y a, les garçons, vous vous sentez en danger ? C’est à cause de quoi ? Des héroïnes fortes qui dominaient le petit écran il y a 10 ans ? C’est ça qui conditionne cet espèce de réflexe d’auto-défense ? Nan parce qu’on peut pas dire qu’on vous agresse, non plus. C’est vous qui avez les séries les plus chouettes, hein. Alors faudrait voir à arrêter avec le sentiment de persécution.
Après How to be-… ah, non, on avait dit qu’on ne le mentionnait plus, ce pilote-là… voilà que c’est au tour d’ABC de sortir une comédie grosse tatanes sur ce que c’est que d’être un mec, et pire encore, ce que c’est que d’être un mec dans un monde de filles.
Et je plains jusqu’au dernier gars qui croit que Last Man Standing a quoi que ce soit d’actuel, dans quoi on puisse se reconnaître. Parce que, les mecs, laissez-moi vous dire : de tous temps, être un mec parmi des gonzesses, ça n’a JAMAIS été facile, surtout si on ne voulait pas s’en donner la peine. Le père de n’importe quelle famille constituée à majorité ou intégralité de filles pourra en attester ; le mien, par exemple, si je lui parlais encore, le confirmerait, et j’étais adolescente dans les années 90… Donc arrêtez de nous faire croire que c’est devenu horriblement difficile d’être en phase avec ses filles. Ça l’a toujours été… pourvu d’être intellectuellement limité. Et le personnage de Tim Allen répond prodigieusement bien à ce critère.
Contrairement à ce que cette série veut nous faire croire, les filles ne sont pas des créatures étranges à la psychologie impénétrable. Ce sont des êtres humains et, comme le souligne sa femme, pourvu d’écouter, on les comprend. Mais voilà, faut les écouter, or ce sont des filles (beuh, dégoûtant !). Ce serait la même chose avec des garçons, mais au nom de la différence de sexe, le père ne tente même pas d’être proche, il est bien trop occupé à les juger selon une grille biaisée, trop accroché qu’il est à son espèce de « culture Cromagnon ».
Comme si aimer la pêche, la chasse et le plein air était incompatible avec un cerveau fonctionnel.
Last Man Standing me fait penser à la tentative d’un mec mal dans son slip de remettre chacun à sa place… parce qu’il n’en a jamais eu dans sa propre famille. Instaurons un ordre imaginaire entre ce que sont les hommes et ce que sont les femmes ! Ça rendra les choses plus faciles à appréhender pour les types complètement largués par leur propre existence.
Allez, spectateurs d’ABC, ne vous laissez pas avoir. Je sais que vous valez mieux que ça. Enfin, un peu, quoi.
Salut Lady, un petit mot pour te dire que, même si je ne commente pas tes posts, j’ai toujours autant de plaisir à te lire !
Même si je suis entièrement d’accord avec ce post, je ne peux cautionner le « Allez, spectateurs d’ABC, ne vous laissez pas avoir. Je sais que vous valez mieux que ça. Enfin, un peu, quoi. »
En tant que férue de Pushing Daisies, je me considère être une spectatrice pas trop idiote des séries d’ABC. S’ils n’ont pas tous été écœurés par la politique d’annulation de ces dernières années, il doit bien en rester quelques autres outre-Atlantique ?
Je crois qu’à part une infime partie des sériephiles (qui ne regardent pas tous sur un écran de télévision) personne ne tient vraiment rigueur un diffuseur d’avoir annuler telle ou telle série. Et en ce qui concerne ABC, on ne peut pas dire non plus que c’est FOX en matière d’annulations
Je ne vois pas ce que la diffusion a à voir avec l’annulation, mais je suis d’accord, c’est une petite partie. Cependant quand on annule une série que les gens aiment réellement (et pas juste populaire, nuance), je crois que ça les atteint, et ça se voit souvent dans les commentaires des gens quand ils évoquent une série vite annulée : ils n’oublient pas. Ils ne boycottent jamais réellement longtemps, mais ils n’oublient pas.
Et personnellement j’ai été plus touchée par les annulations à la ABC que celles de la FOX.
Encore une fois c’est une infime partie, essentiellement les sériephiles sur internet. Une très grande majorité ne fait même pas vraiment la distinction entre les diffuseurs j’imagine.
On ne peut pas reprocher à ABC d’avoir annulé une série qui ne méritait pas forcément une deuxième saison au vu de ses performances. Et pourtant on a eu la chance d’en avoir 13 autres après la première salve. C’était une surprise tout de même.