Vraiment, Lifetime ? Vraiment ?
Vous êtes en train de me dire que, pour une fois que je peux regarder un pilote de Lifetime (parce qu’entre nous soit dit, je cherche encore ne serait-ce qu’un extrait de la mini-série Maneater), c’est une série policière ? Vraiment ? VRAIMENT ? Alors c’est vrai, j’aurais pu m’énerver pour The Protector. Mais vu que je ne suis pas les projets de très près, et que le titre était assez transparent, on va être clairs, je ne m’attendais pas à autre chose.
Mais voilà. Against the Wall, c’est un titre ouvert, plein de promesses, capable de tout. C’est un titre derrière lequel il peut se passer n’importe quoi. Et vu que je cagoule TOUS les pilotes sans chercher à discuter sur le pitch que je ne lis même pas, vous comprenez bien que je me régalais par avance d’une nouvelle série. Dramatique. Dramédique. Comique. M’en fous, tout sauf policier. Vraiment.
Alors on pourra arguer que l’enquête n’est pas vraiment le noeud de notre problème. Elle n’est pas si omniprésente dans le pilote que j’aie envie d’aller m’immoler par le feu devant les bureaux de Bruckheimer pour avoir susciter cette fichue mode de la série policière. Vraiment. Against the Wall est avant tout une histoire d’immaturité, d’une femme qui ne se prend pas en charge, qui n’a aucune indépendance, et qui, par un choix qui n’en est même pas un, va bien être obligée de couper le cordon avec popa-moman. Je veux bien.
Mais merde, yavait pas moyen de raconter cette histoire avec autre chose que de la flicaille ? Vraiment ? Et alors que les familles de flics, Blue Bloods a réussi avec succès à les mener à l’écran toute la saison passée ? Vraiment ?
Vraiment, Lifetime !?! Incroyable.