ASSEZ !!! Assez, c’est plus que je ne peux en supporter ! Arrêtez tout, c’est plus possible.
La musique niaise à longueur d’épisode, les dialogues creux, l’interprétation sommaire… pitié, pitié, pitié, il faut arrêter.
Umareru. (oui, le point est compris dans le prix) est vraiment le genre de dorama dramatique qui donne mauvaise réputation aux dorama. C’est mal écrit, mal réalisé, mal interprété, mal tout. C’est juste MAL. Vilain, vilain dorama.
Pourtant, sur le papier, ça pouvait être intéressant. Umareru. était supposé raconter l’histoire d’une femme d’âge mûr, 51 ans pour être précise, qui tombe enceinte, et des répercussions de cette grossesse tardive sur ses (nombreux) enfants, et notamment sa fille aînée. Ça aurait pu être touchant, peut-être même intelligent…
Mais vous êtes fous ?! SURTOUT PAS ! Et puis quoi encore, en faire une série avec un vrai regard sur la société ?
Et pourtant, il y a des thèmes intéressants dans ce pilote. L’un des enfants découvre qu’il a été adopté. La meilleure amie de notre maman tente désespérément d’avoir un enfant et passe par la FIV (comme par hasaaaaard !). Il est même mentionné qu’au Japon, statistiquement, une femme sur six a recours à un avortement. Il y a carrément tout un passage où Maki Horikita récite un joli cours avec PowerPoint à l’appui (si !) sur la grossesse des femmes de plus de 35 ans, car, devinez quoi, on l’a chargée d’écrire sur le sujet avant même qu’elle ne sache que sa mère est enceinte, et où on apprend plein de choses, comme par exemple qu’une Japonaise sur cinq aura un enfant après 35 ans.
Si ce n’était pas aussi téléphoné, tout ça pourrait être intéressant et parler de la parentalité de façons diverses et variées, mais c’est là que s’allume un voyant dans le bureau de la production… DANGER ! DANGER ! C’est le voyant qui s’allume quand on tient un sujet intéressant. DANGER ! DANGER ! Surtout, ne pas le traiter avec les égards qui lui sont dus.
Umareru. est donc aussi scolaire que possible. Passablement chiant. Franchement assomant. Et s’il y a quoi que ce soit qui risque de donner de l’espoir à un moment, cet embryon de potentiel est immédiatement exécuté sans sommation, dans des souffrances scénaristiques atroces.
Eh bah ! Ca me fait une série de moins à suivre au printemps. Et puis, ne soyons pas défaitistes. Au moins on aura appris deux-trois trucs intéressants, probablement copiés depuis les éléments de langage de l’institut de gynécologie et d’obstétrique japonais pour être collés directement dans le scénario, comme par exemple qu’en 1992, l’âge auquel la grossesse est considérée tardive a été passé de 30 à 35 ans (vous pensez que depuis les mentalités ont évolué ? Permettez que je vous présente Kumi Kouda). Ya plein de chiffres partout, dans ce pilote, de toute façon, parce que grosso-modo le scénario est écrit avec Wikipedia. C’est un véritable cours magistral sur la natalité nippone. On se sent tous beaucoup plus intelligents, non ?
…Non ?
Madonna Verde, tous nos espoirs se tournent vers toi à présent.
Ca calme !
Moi qui pensais voir ce drama aux thèmes qui semblent en effet intéressants pour tenter de me « réconcilier » avec Horikita Maki que je ne peux plus trop encadrer, je crois que c’est loupé ! ^^