Mode lapin blanc : « en retard, en retard… je suis encore en retard ! ». A minuit UNE vous pouvez être sûrs que je tricotais toutes les cagoules possibles et imaginables. Comme on dit, j’ai pas laissé ma part au chien ! (d’façon j’ai pas d’chien)
Bien que très occupée, à quelques heures de mon départ pour Scénaristes en Séries, je ne vous cache pas que j’ai quand même fait un peu de place (notamment pendant les trajets) pour Raising Hope, Outstourced, The Good Wife, Better With You, Mike & Molly et The Big C. Ai-je besoin de préciser que ces séries figuraient justement sur ma liste d’urgences à rattraper ?
En fait et puis que le temps manquait, j’ai volontairement abandonné deux heures de sommeil pour m’envoyer quelques unes d’entre elles avant d’aller me coucher hier (nan mais tout va bien, je suis encore fonctionnelle avec 4h de sommeil…). Je suis atteinte et j’assume : toutes ces séries m’avaient manqué. Certaines plus que d’autres, c’est évident, on ne va pas se le cacher, mais quand même.
C’est assez incroyable d’ailleurs, l’effet que le manque a eu sur moi : alors que je fonctionne en général sur deux niveaux, un sur le suivi hebdomadaire et l’autre sur la monomaniaquerie ultime, le simple fait de savoir que je ne pourrais pas faire l’un m’a détournée de l’autre. Je n’ai dévoré aucune autre série avec assiduité pendant cette semaine, picorant ici et là, m’offrant des rediffs et des découvertes, mais jamais plus. On aurait pu penser que ça me libèrerait du temps pour une intégrale quelconque (ne serait-ce que Jack & Bobby que je veux me faire depuis, quoi ? des semaines ? des mois ?), mais pas du tout. Au lieu de me dégager du temps libre, l’absence de cagoulage m’a au contraire totalement mise en déroute.
Alors que soyons francs, on ne peut pas vraiment dire que je me sois prise en traitre et que j’aie lancé ce défi sans m’en avertir au préalable.
Parmi les tonnes de choses que j’avais cagoulées récemment, assez peu, en fin de compte, ont trouvé le chemin de mon écran (l’une des notables exceptions étant Doctor Who). Au lieu de mettre l’accent sur ce que j’avais déjà, le manque a mis l’accent sur ce que je voulais. Alors que là, étrangement, depuis que les affaires ont repris, je me surprends à repiocher allègrement dans ce que j’avais cagoulé juste avant que le défi ne commence… cherchez l’erreur.
J’en conclus donc que c’est une bonne chose de cagouler puisque ça nous évite de faire des stocks inutiles !
Bon, non, je me garderai bien d’émettre la moindre généralisation sur ce que cette expérience signifierait à grande échelle. Moi, ma consommation et mes obsessions, c’est un cas particulier, ça n’est pas universellement parlant. Quelqu’un qui par exemple ne suit pas « en sortie d’usine » autant de séries que moi ne réagirait sans doute pas de la même façon. Quelqu’un qui aurait peu de DVD non plus. On a tous notre façon de réagir. Notre rapport au cagoulage est différent, pour chacun d’entre nous. Certains cagoulent par flemmardise, d’autres par réelle passion ; et tout ce qu’il y a entre les deux, aussi. L’expérience était intéressante parce que j’ai testé mes propres limites (et ma volonté !), mais chacun réagirait différemment.
Pas d’inquiétude, je ne pousserai pas le vice jusqu’à vous encourager à faire la même chose.
Vous ne m’écouteriez pas de toute façon. C’est ce qui prouve que vous êtes aussi atteints que moi, d’ailleurs, amis téléphages.
Je ne sais pas si j’arriverai de moi même à ne pas cagouler…Ca m’est déjà arrivé mais ce n’était pas de mon fait…
Humm intéressante question à se poser…
Je ne sais pas si j’arriverai de moi même à ne pas cagouler…Ca m’est déjà arrivé mais ce n’était pas de mon fait…
Humm intéressante question à se poser…