C’était une belle journée de découverte téléphagique, pour moi, hier. A l’occasion du bilan du Roma Fiction Fest que j’ai posté hier sur SeriesLive, j’ai pu ficher plusieurs séries, dont Klass: Elu Pärast. Une série estonienne !!! Bon alors, je vais vous rassurer et vous décevoir, mais non, je n’ai pas vu d’épisode de la série. Je n’en suis pas encore à parler estonien (surtout que mes derniers cours de russe datent d’il y a 10 ans). Et je n’étais pas, hélas, au festival (mais j’ai de sérieux regrets quand je vois la variété de séries proposées).
Mais bon, vous me connaissez : moi, sitôt qu’on m’a tendu un pitch intéressant, je me jette sur toutes les infos que je peux trouver. Et en cherchant des infos, je suis tombée sur le générique, je me suis dit que j’allais faire tourner.
Le générique de Klass: Elu Pärast est ambigu dans son message. On n’a pas du tout l’impression d’y voir le générique d’une série sur les traumatismes d’une fusillade dans un lycée. Visuellement, c’est très graphique, et on a plutôt l’impression d’une chronique sur un lycée de banlieue en perdition, et musicalement…
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !
Musicalement, que les choses soient claires, je suis totalement et absolument amoureuse. Mais il y a un côté mécanique dans le thème de Klass: Elu Pärast qui me rappelle plutôt, ne me demandez pas pourquoi, le côté industriel de la ville de Twin Peaks. Je ne sais pas pourquoi mais tout de suite, je m’imagine à la scierie. C’est vraiment étrange comme association d’idées, mais c’est vraiment très prononcé comme évocation.
Bref, avec un générique finalement très évasif sur l’histoire ou les personnages, on en arrive à plein de suggestions sur l’univers dans lequel pourrait se passer la série. Je ne sais pas si Klass: Elu Pärast se passe vraiment dans un lycée un peu mal fréquenté d’une ville industrielle, mais c’est immédiatement l’image qui en ressort. Et finalement, sans faire la moindre référence à la fusillade, on a la sensation d’un univers très dense tout de suite, dés le générique.
J’ajoute qu’en plus, apparemment, chaque épisode de la série s’attarde sur un personnage différent, ici Margus (dont l’interprète a justement été récompensé lors du Roma Fiction Fest). Ça me donne envie de vérifier si les autres génériques trainent quelque part sur la toile… Collectionne-les tous !
En tout cas, j’aime beaucoup l’esthétique du générique (la musique est certes un peu étrange, mais elle ne m’aura pas marqué au visionnage). C’est intrigant.