Good girls don’t…

4 mai 2010 à 21:37

Eh, je suis pilotovore, et dans une phase de sitcoms, qu’est-ce que j’y peux ? Je suis tombée par le plus grand des hasards sur une mine d’or de pilotes de type « unaired », et parmi eux, il y avait Nice Girls Don’t Get the Corner Office. C’était la première fois que j’en entendais parler, mais c’était une comédie et c’était un pilote, et je ne demandais rien de plus. J’ai cagoulé. J’ai vu. Il faut que je vous raconte. Et je me suis dit qu’en faire un post La preuve par trois serait peut-être le bienvenu… vous me direz si j’ai eu raison.


De prime abord, le personnage central de ce sitcom semble être Joy, une assistante de direction. Et comme hier, je suspecte que mon appréciation immédiate du personnage soit due à un peu d’identification, mais passons. La description que Joy fait de son job est claire et honnête (et j’ajouterai : lucide) : « Regardez-moi : j’étais si heureuse à l’époque. J’étais crainte et respectée, et j’avais un tampon avec sa signature. Je ne l’ai jamais volé. Mais c’était agréable d’avoir cette option ». Je crois qu’en chaque assistante de direction se cache une Joy. Quelqu’un qui occupe peut-être un poste au prestige modéré, mais qui dans l’entreprise, possède un pouvoir immense. Je confirme ce pouvoir. Je confirme cette satisfaction de se dire qu’on pourrait faire beaucoup de choses avec ce pouvoir. Je confirme qu’une bonne assistante ne s’en sert jamais. Mais ça n’empêche pas de jouir intérieurement à l’idée de tout ce qu’on pourrait faire si on était juste un peu plus mauvaise. Oui, dés les premières minutes, j’ai adoré Joy… alors forcément, ça m’a fait de la peine pour elle de la voir perdre son patron… et donc son pouvoir.


Entre en scène Angela. Vous la remettez ? Voui !!! C’est bien elle ! Et ici Jemma Mays interprète une Angela au moins aussi gentille et adorable et serviable que peut l’être Emma dans Glee. Les TOC en moins. C’est en fait justement le problème d’Angela : elle fait du bon boulot, elle est intelligente, elle a ce qu’il faut d’ambition… mais elle est gentille. Et ça, c’est juste pas compatible avec son ambition. Ce n’est pas compatible non plus avec l’ambition de Joy qui est de retrouver au plus vite son bureau et son pouvoir d’assistante de direction dans les hautes sphères de l’entreprise (et ne plus avoir à partager l’imprimante). Tout le challenge de Joy est donc de faire d’Angela quelqu’un d’un peu moins gentil. Et on parle d’une fille qui donne systématiquement ses idées aux autres, apporte des pâtisseries faites maison le matin et laisse ses subordonnés faire tout ce qu’ils veulent. Et tous ceux qui ont mis le quart d’un orteil dans le monde du travail savent qu’être gentil, ça ne donne jamais rien de bon. Les gens vous aiment bien, mais ne vous respectent pas et surtout, ne vous considèrent pas professionnellement. Angela s’en rend bien compte dans le fond, et l’arrivée de Joy dans sa vie semble finalement providentielle.


Mais en fait, la vraie raison pour laquelle j’ai fait de ce post un post La preuve par trois, avec les trois captures et surtout le petit truc que vous savez à la fin, c’est ça ! Je n’en savais rien en cagoulant ce pilote, mais on trouve Jemma May et Matthew Morrison dans la même série, et ils ont même quelques scènes ! C’est franchement sympa, non ? Morrison fait même semblant de pousser trois notes, je veux dire, c’est le karma ou bien ? Je suis certaine que plein de monde savait avant moi que ce pilote existait, mais de tomber dessus comme ça, de retrouver Jemma Mays que j’aime beaucoup (et ça ne date pas de Glee mais voulons-nous que je parle encore de tartes ? Je me disais bien), de trouver ce thème plein de piquant dans sa façon d’aborder la vie de bureau, et en plus de tomber sur ce duo complètement improbable de deux acteurs de Glee dans des rôles pas si éloignés de ce que la série de la FOX leur fera jouer… vraiment, ça a embelli ma journée. Ce qui, je vous l’accorde, après la boucherie soi-disant médicale dont j’ai fait l’objet, n’était pas difficile.

Donc voilà, c’est cadeau, et vraiment, ça vient du cœur, parce que si comme moi vous n’étiez pas au courant que ce petit pilote adorable existait, eh bien voilà, c’est chose faite. Et pour ces raisons (et toutes les fois où j’ai sincèrement ri), je regrette que cette série n’ait jamais vu le jour. Mais, eh, sans elle, pas de Glee telle qu’on connait la série, pas vrai ? Alors…

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

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