Il est rare que j’en parle ici, mais depuis fin juin, ma vie professionnelle s’est intensifiée. Et si je vous ai abandonnés une semaine, c’en est la conséquence directe (heureusement en prévision, je vous avais laissé de la lecture et un jeu). Normalement, le mois de décembre devrait être plus calme. Ouf ! Ne plus faire 15h par jour, ne plus travailler la nuit et le weekend… je vais apprécier.
D’autant plus apprécier que j’ai du retard de cagoule. Beaucoup. Il y a un nombre fou d’épisodes qui étaient sur mon planning téléphagique mais qui ont dû céder le passage.
Alors, le temps que je récupère, tant niveau sommeil que séries, je vous propose une nouvelle semaine thématique, constituée uniquement de posts Comme au cinéma.
Je dis souvent du mal du cinéma. Il faut dire que je vais, tout au plus, deux ou trois fois par an dans les salles obscures (et encore, les années fastes). Passer 1h30 ou 2h00 devant une histoire et une seule, ce n’est juste pas pour moi. Typiquement, au bout de 45mn, et sans même avoir consulté une montre, je commence à décrocher.
Pour autant, je ne suis pas bornée, et je sais qu’il y a là-dehors de bons films qui m’attendent. Ou tout simplement des films qui pourraient me plaire. J’ai toujours fait l’effort de regarder des films, du moins depuis que j’en ai eu la possibilité, parce que j’ai conscience d’avoir accumulé du retard pendant longtemps. Cela se déroule selon deux modes : soit je tombe dessus à la télé, soit je cagoule. Le second cas est prémédité (mais totalement aléatoire), le premier pas du tout mais participe au plaisir de se laisser surprendre. C’est ainsi que j’ai découvert Philadelphia, La Couleur pourpre ou encore American History X, avec des années de retard, et souvent avec méfiance pour en avoir entendu parler pendant tout ce temps, mais qu’importe. J’essaye.
Il ne date pas de l’ouverture de la rubrique Comme au cinéma que je regarde des films, bien évidemment. Mais comme, arrivée à 18 ans, j’avais dû en voir 20 ou 30 grand maximum (bon, sans compter les films Disney vus quand j’étais petite, disons), mon goût pour les films ne s’est jamais vraiment développé, et c’est donc encore assez récent. Je connais beaucoup de films par le bouche à oreille, je lis souvent des résumés, je m’informe. En général, pour un film donné que je n’ai jamais vu, je peux donner deux ou trois noms d’acteurs qui y jouent, c’est pas si mal. Mais enfin, il faut reconnaître que je n’ai rien d’une cinéphile et qu’il y a peu de chances que ça change. Je ne suis donc pas sensible au calendrier des sorties, aux résultats au box office, aux critiques dithyrambiques…
Je découvre un peu au hasard, et à mon rythme.
A travers cette semaine thématique, vous allez voir apparaître des films qui ont au moins un point en commun : ce sont les adaptations de comédies musicales célèbres.
Ma première comédie musicale, c’était Grease. J’étais au CE2 et plus enthousiaste que jamais devant un film. Depuis mes goûts ont un peu évolué (j’aime à le penser, disons), mais ça reste l’un de mes classiques.
J’ai vu peu de comédies musicales sur scène, jusqu’à présent, faut d’argent d’abord, de temps ensuite, mais j’entends y remédier autant que possible. En attendant, il y a les adaptations cinématographiques ! Certaines, découvertes récemment, d’autres, l’objet d’une histoire d’amour de près d’une décennie. Mais puisqu’en ce moment, j’ai un regain d’intérêt envers le genre, eh bien, je me suis dit que j’allais essayer de (re)parler d’un maximum de ces films.
Oh, je sais ! Ce n’est pas du goût de tout le monde. La comédie musicale laisse rarement froid : on aime (beaucoup) ou on n’aime pas (du tout). Mais à l’heure de Glee, qui sait ? Tiens, Glee… en voilà une série que je dois rattraper… Allez, je vous laises avec les 7 prochains posts sur les comédies musicales, on se retrouve dans quelques jours. Que le spectacle commence !
Dois-je en déduire que tu as enfin vu Chicago?