Quand on me voit pour la première fois… je suis mal placée pour dire ce qu’on pense de moi la première fois qu’on me rencontre. Je ne me souviens pas bien de la première fois où je me suis rencontrée, pour être honnête. Mais je pense en tous cas que la première chose qu’on pense ne se rapporte pas à mes fringues. Il faut dire que j’ai un mal fou à trouver des vêtements qui me plaisent ; au gré des modes, les coupes qui me feraient plaisir, les couleurs qui me font de l’œil, disparaissent et me laissent seule devant la nécessité de me vêtir quand même un peu. En général, j’aime un vêtement ou deux de ma garde-robe, pas plus. Je me sens obligée d’acheter les autres, et je les choisis plus négligemment, selon la technique du moindre mal : qu’est-ce qui me parait le moins moche dans ce magasin, dans ce catalogue, dans cette penderie ? Idéalement, je me ferais faire mes fringues sur mesure. Mais je n’en ai pas les moyens, et j’estime avoir mieux à faire que passer mes samedis dans les boutiques pour trouver le haut qui enfin me fera plaisir. C’est du temps en moins pour la téléphagie, soyons clairs. Donc au final, mes vêtements… ne sont pas une part importante de ma façon d’être. Je me borne à limiter les dégâts côté couleurs, à prendre un truc ou deux de temps en temps pour renouveler, et j’attends le coup de cœur qui se produit peut-être une fois l’an, et qui dans ce cas me pousse à acheter le vêtement en question en deux ou trois couleurs, histoire d’être tranquille.
Ce petit préambule pour vous dire à quel point le pitch de Real Clothes m’était pas mal indifférent. Je n’ai pas regardé Le Diable s’habille en Prada, en dépit de la présence d’Anne Hathaway pour qui j’ai une tendresse toute particulière depuis La Famille Green, ce n’est pas pour me ruer sur le premier dorama venu où on parle de chiffons.
Pourtant, en ces temps de travail acharné où le moindre moment de détente se doit d’être exploité à fond, il est venu un soir où je me suis dit : bon, je vais quand même jeter un œil, c’est ça ou du temps de cerveau disponible sur TFHein. Entre deux maux…
Résultat : pas de surprise outre mesure. Ne vous attendez pas à ce qu’à chaque fois que je commence un post de la sorte, ce soit nécessairement pour vous dire « j’aurais trop dû regarder avant !!! ». Je sais pas d’où vous sortez mais la téléphagie c’est pas tous les jours une rencontre inattendue qui se transforme en révélation.
En soi, je ne m’attendais pas à ce que les premières minutes du pilote se déroulent à Paris (regarder un dorama pour voir des images de Paris, ya une certaine ironie, non ?), mais en-dehors de ça, Real Clothes est très attendu : l’héroïne a un style vestimentaire déplorable (ç’aurait pu être pire, elle aurait pu ne pas savoir se coiffer, or elle est mignonne avec ses petites mèches…), mais comme par hasard elle est mutée au service mode féminine de son magasin, mais évidemment elle n’y connaît rien, et au départ elle pense que les vêtements c’est superficiel mais dans le fond elle trouve tout ça très joli et elle aimerait bien se transformer en papillon parce que même si au début elle faisait la grande la gueule qui s’en fout, en vrai elle est toute tristoune d’être une vilaine chrysalide.
Allez hop, vous savez tout.
L’interprétation de Karina (je vous ai parlé de Daisuki!! ou pas ? il faut ; rappelez-le moi) est classique elle aussi : ça minaude un peu, ça fait sa petite chose toute contrite, ça pleurniche vaguement, bon, on les connaît, hein. Quant à Hitomi Kuroki, là aussi on est dans les sentiers battus : froide, altière, l’air de tout savoir mieux que tout le monde (pff, je suis sûre que Miki Maya aurait donné plus de cachet à ce personnage… m’enfin).
La seule vraie surprise c’est que l’héroïne, pourtant sapée comme un as de pique, a un petit copain, et ça c’est carrément osé dans le genre, parce que sinon comment on va mettre une intrigue amoureuse dans un prochain épisode ? Je suis inquiète.
Bon vous l’aurez compris, rien que de très banal dans Real Clothes, c’est divertissant sur le moment, ça, je ne dis pas, mais regarder des séries comme celle-là et ne pas immédiatement en faire un post, c’est courir le risque de se croire frappé d’un Alzheimer plus tard : « ah oui au fait, Real Clothes… j’ai regardé ou pas ? ». Bien malin celui qui dans 6 mois s’en souviendra.
J’ai adoré le Diable s’habille en Prada, je suis fan d’Ugly Betty, conclusion je dois voir ce drama. Tu l’as regardé sous-titré ? Quelle team…? :Þ
Euh, j’ai pas encore le niveau pour me passer intégralement de sous-titres, quand même ! Je pense qu’un jour je tenterai le coup sur un dorama lamentable (j’en ai un ou deux en ligne de mire dans le genre « tellement pourri qu’il n’existe pas de sous-titre »), peut-être. Donc là j’ai dû me résoudre (hélas) au mélange raw+softsubs (je préfère les hardsubs mais force est de reconnaître que c’est plus facile de suivre l’actu nippone avec des soft) : http://www.d-addicts.com/forum/viewtopic_79521.htm
Bon ben j’suis quand même déçu, moi qui pensais que tu allais nous dire que c’était une révélation… Bon, ben euh… Disons que j’ai encore des Ugly Betty à regarder, donc… (Mais ça peut aussi être mieux que la saison 3 qui démarre mal… )
J’ai lâché Ugly Betty en saison 1 (alors à mon corps défendant), et abdiqué en saison 2 quand je suis tombée sur quelques épisodes au pif et qu’à chaque fois, ensuite, j’avais envie de me pendre. Comparativement, Real Clothes est prévisible mais pas navrant, quand même. Ça fait une grosse différence.