Arisa Mizuki dans le rôle principal ? Mouaif. Teppei Koike dans le rôle du love interest ? Catastrophe. Une histoire d’amour ? Fuyons ! Miki Maya au générique ? Bon, ça ne coûte rien de regarder quand même le pilote.
Pourtant Ohitorisama parvient à être convaincant. Ou au moins à commencer de façon intéressante, le jury s’étant retiré pour débattre à ce sujet sur la fin du pilote.
Satomi est une trentenaire (hello Kimi wa Pet) et contente de l’être (hello Kimi wa Pet). Elle se consacre à son travail (hello Kimi wa Pet) où il n’est pas toujours vu du bon oeil qu’elle soit si vieille et toujours pas mariée (hello Kimi wa Pet), sans compter qu’en plus elle bosse beaucoup (hello Kimi wa Pet). Mais de façon complètement imprévue, elle va faire la rencontre d’un jeune professeur intérimaire, bien plus jeune qu’elle (hello Kimi wa Pet), au tempérament chaleureux et un peu maladroit (hello Kimi wa Pet).
Toute ressemblance avec une autre série serait purement fortuite (et indétectable).
Pourtant, si Sumire était glaciale et s’était blindée face aux déception de sa vie amoureuse, Satomi est bien différente. Elle est d’un naturel avenant, sociable, et son célibat, elle l’a choisi. Le portrait de la célibataire en 2009 est donc moins accusateur que celui de 2003. On sent que Ohitorisama se veut plus cool sur ce sujet. Et le terme « se veut » n’est pas choisi par hasard, car on sent au fil de l’épisode comme une sorte d’effort pour ne pas rendre Satomi égoïste (la réplique « je n’ai pas à m’occuper de quelqu’un d’autre » donnant tout de même un indice sur ce qui se trame profondément dans la tête des scénaristes), ni trop froide (même si elle devient un peu moins joviale dans la seconde moitié de l’épisode), etc…
Ohitorisama, malgré la bande de joyeux drilles venus de Oniyome Nikki (devant et derrière la caméra), n’a pourtant rien du manifeste féministe, au contraire. On va encore tomber dans l’intrigue amoureuse, flanqué d’un love interest avec 0 en charisme qui plus est. Au programme des réjouissances pour les semaines à venir, on a cette fois une différence d’âge doublée d’un enjeu amoureux au travail.
(Eh, zavez vu ? L’école c’est la même que celle dans 14 Sai no Haha !)