Jusque là, mes aventures télévisuelles du weekend dernier semblent avoir été très sérieuses. Alors que pas du tout, je me suis aussi beaucoup amusée ! Mais c’est vrai que je ne vous ia pas encore entretenus de Saru Lock. D’façons, je vous l’avais bien dit, mon weekend de pilotes a été si dense que je n’aurais jamais pu tout vous raconter en une fois.
Dans le genre « je sais plus trop pourquoi j’ai regardé », Saru Lock se pose là. Je crois que j’ai dû, encore une fois, cliquer au hasard, ou me dire que comme la série est de 2009 autant tenter le coup, bref, pour des raisons aux conséquences puissamment aléatoires.
Saru Lock s’inscrit en fait dans la lignée de fictions comme Shimokita GLORY DAYS (c’est bon, tout le monde sait se servir des tags ici, je vous montre pas le chemin ?) ou Cupid no Itazura (dont le pire, je l’ai pressenti, était à venir à l’issue du pilote, je ne me suis donné la peine ni de vérifier ni de vous en faire un post, je veux pas être tenue pour responsable). C’est de la comédie coquine, en fait. Le héros a le gourdin qui le démange, et ne rêve que de tâter de la jolie fille, et on traite ça sur le ton de la plaisanterie. Un truc dont je m’apprête à vous expliquer dans les prochains jours que les Japonais aiment bien ça.
Mais autant les deux titres sus-nommés sont finalement assez vulgaires, intellectuellement parlant y compris, autant Saru Lock présente l’avantage non-négligeable d’être réellement drôle, en tous cas d’essayer très fort de l’être. C’est sûr, tous les gags ne sont pas forcément hilarants, mais leur accumulation crée tout de même une vraie atmosphère de loufoquerie.
En fait, typiquement, Saru Lock est la série que j’ai regretté de découvrir seule. J’aurais bien invité quelques copains et une pizza à partagée ma soirée, histoire de tous rire et manger grassement. Pour une bonne rigolade entre gens de bonne (mais familière) compagnie, je recommande Saru Lock. Une série pas complexée de faire du grand n’importe quoi, et qui, à vrai dire, le fait bien.