Avant d’entamer mon post sur Modern Family, permettez que je revienne sur une petite chose qui me choque un peu, et qui est dans la continuité du post précédent…
Apparemment, les familles modernes n’ont pas entendu parler de la crise des subprimes… ahem.
Bon, allez, assez de mauvais esprit, passons aux bonnes nouvelles, parce que pour la première fois de la journée il y en a. Je n’en suis pas à avoir un coup de cœur mais au moins je ne me sens pas totalement désespérée par ce que je vois aujourd’hui.
Si on met de côté l’aspect mockumentary carrément sous-exploité dans ce pilote (est-ce que nous sommes censés croire que toutes les scènes sont filmées de la sorte, ou juste quelques unes ? de toutes façons, c’est pas moi qui vais m’en plaindre, j’ai du mal avec ce format), l’épisode est relativement efficace, bien que manquant largement d’originalité. Les répliques font relativement mouche, et plus important, les personnages sont convaincants. Chacun est très proprement dans son rôle mais sans que qui que ce soit ne semble barbant. La présentation des personnages passée, je me demande un peu (comme souvent lorsque je suis face à un mockumentary… je vous l’ai dit, j’ai un problème avec les séries qui emploient ce concept) comment ça pourra tenir sur le long terme, mais pour le moment l’ensemble est solide.
A partir de là, spoiler alert.
Le plus important, c’est la bonne surprise de voir que tous ces personnages sont les multiples ramifications d’une seule et même famille, chose que je n’avais pas du tout vue arriver, et qui donne d’autant plus de consistance à cette famille à la fois atypique et assez classique. C’est assez prometteur quand on regarde les choses sous cet angle, et limite franchement jouissif, d’imaginer par exemple les rivalités potentielles entre… ah, zut, j’ai pas encore les noms en tête. J’allais vous faire un arbre généalogique mais ABC y a pensé avant moi, donc… hop, family tree. Je reprends : imaginer les rivalités potentielles entre Gloria et Claire, les moments de profond douchebaggery de Phil avec son beau-frère (ou n’importe qui d’autre), les histoires entre les enfants à l’orée de l’adolescence… ça peut effectivement rendre les choses très drôles à l’avenir.
Avec Modern Family, on ne touche pas encore à l’apothéose, m’enfin, la lumière jaillit au bout du tunnel, quand même.