Vous pensiez que j’avais abandonné mon espoir de faire un post A vendre, joli, pas cher sur Amber Tamblyn ? Non, point du tout. C’est juste qu’il y a des gens qui sont tellement occupés qu’on a du mal à se taper toute leur filmographie tout en ayant une vie (et des DVD de Pushing Daisies) à côté.
Cela dit, en prévision de ce post qui arrivera tout de même (dussiez-vous attendre encore un peu pour cela), voici un petit pilote qui n’est pas sans rapport avec mes recherches sur l’actrice, puisque nous allons parler de Babylon Fields.
« Mais c’est pas une série, ça, Babylon Fields ! Je n’ai jamais rien vu de tel sur les grilles ! » me rétorquerez-vous vertement. Soit, je ne nie pas qu’il n’y a jamais eu de diffusion de Babylon Fields à la télé américaine (ni, à ma connaissance, ailleurs). Mais à l’instar des jours où je vous parle de Nikki & Nora, Pretty Handsome et autres Faceless, aujourd’hui, comme tout pilotovore se doit de le faire lorsqu’il en a l’occasion, je vais parler d’une série qui n’existe que par son pilote.
Les faits datent pourtant d’il n’y a pas si longtemps, mais déjà qu’on a du mal à regarder absolument tout ce qui passe bel et bien à la télévision, alors si en plus il faut guetter les pilotes de séries qui ne verront jamais la lumière du jour (enfin, dans ce contexte, qui peut dire que la résurrection ne se produira pas, hein ?), on n’en a pas fini. Eh bien l’erreur est réparée, pour vous comme pour moi, puisqu’il s’agit d’un post La preuve par trois. ‘Tain vous êtes gâtés en ce moment, c’est à peine croyable.
Babylon Fields, c’est un pitch assez simple à comprendre, et qui de prime abord pourrait sembler assez bateau, limite série Z : des morts reviennent à la vie et réinvestissent les riantes ruelles d’un bled nommé Babylon (avec un nom pareil, tout déménagement est comme une perche tendue aux coups du sort ; pourquoi pas être un loup-garou et habiter une ville qui s’appellerait Wolf Lake tant qu’on y est ?). Là où on aurait pu tomber dans la fosse septique scénaristique (bref, là où on l’a pas joué comme Cavemen), heureusement, c’est qu’on a choisi d’en faire une série un peu plus dramatique qu’il n’y parait. Au lieu d’être des aspirateurs à matière grise aux membres pendouillants, les morts se contentent d’être normaux et de n’avoir aucune velléité particulière envers les habitants de la ville… si ce n’est reprendre leur vie où ils les avaient laissées. C’est déjà pas si mal.
Il y a un, oh, tout petit, minuscule, mais néanmoins intéressant détail, c’est que de tous ces morts… l’un d’entre eux n’est pas revenu à la vie au cimetière. Nope. Lui, il n’a pas été enterré comme les autres. Mais il est de retour. Et c’est une intrigue dont on pressent qu’elle pourrait être intéressante (même si on comprend assez vite ce dont il retourne) qui permet à Amber Tamblyn et Kathy Baker de faire équipe dans de plutôt bonnes scènes : la mère et la fille se sont débarrassées du despote violent qui les tyrannisait à la maison, sans que personne ne le sache. Sauf que là, la vérité… refait surface. Heureusement pour elles, l’ex-défunt ne sait pas comment il est mort, mais la plaie béante à l’arrière de son crâne, et l’un de ses anciens amis (également de retour en ville) qui lui confie que tout le monde croyait qu’il avait foutu le camps, sont là pour lui donner ce qu’il faut de doutes pour qu’on comprenne que la mère et la fille n’ont pas tellement envie, a contrario de certains autres personnages, de fêter avec émotion leurs retrouvailles avec leur cher disparu.
A ce titre, l’histoire de Martha est sans doute la plus touchante, et est celle qui permet de s’éloigner le plus possible des poncifs qu’ont d’ordinaire à nous offrir les histoires de zombies. Passée la première phase, assez compréhensible, faite de surprise et de frayeur, elle accueille chez elle son mari revenu d’entre les morts, parce que, dit-elle, c’est ce pour quoi elle a prié avec tant d’ardeur toutes ces années. C’est le genre de touches (avec quelques autres) qui permettent de comprendre que Babylon Fields n’aurait pas été juste une série où on tire au bazooka sur des zombies comme une brute (merci de se référer à la saga Resident Evil pour ça), et où ces personnages ne sont pas juste un facteur de peur, mais peuvent aussi permettre des choses assez élégantes autour du travail de deuil, de l’amour, et quelques autres thèmes plus sensibles qu’il n’y paraissait de prime abord en lisant le pitch. Parce qu’on sait tous qu’un zombie, c’est pas ce qu’il y a de plus sexy, donc on a un peu fait le tour de cet aspect-là du sujet alors ça fait plaisir de voir une fiction changer un peu de disque, pour une fois, et nous parler d’autre chose que simplement des mecs qu’on a du mal à dézinguer parce qu’ils sont déjà morts. A ce titre, le pilote est prometteur, même s’il n’évite pas un ou deux clichés au passage (mais c’était perfectible à n’en pas douter). Pis ptet qu’à un moment on va se demander aussi comment et/ou pourquoi ils sont revenus à la vie tous en même temps, ça peut être intéressant aussi.
Bref, Babylon Fields aurait pu être une bonne série, d’autant que le cast était équilibré entre valeurs sûres et nouvelles têtes, donc vous aussi, signez la pétition Babylon Fields… euh, ou pas. Mouais, ya que dans une série qu’on peut faire revenir les morts aussi facilement parmi nous.
« Parce qu’on sait tous qu’un zombie, c’est pas ce qu’il y a de plus sexy » > ce n’est pas la troisième photo qui va te contredire
Et pourtant elle a l’air heureuse, Martha…
Je dirais qu’aucune des photos ne laisse transparaître un côté sexy, mais bon…
Sinon, j’avais oublié, mais ce pitch faisait parti de mes espérances de voir arriver la série en fait… Pour Amber Tamblyn d’une part, et pour son sujet d’autre part (d’ailleurs, y’a un film français qui avait un thème un peu similaire je crois -dont le titre m’échappe-… Je me demande même s’il n’était pas question d’en faire une adaptation en série… Donc peut-être un jour un Babylon Fields à la française -vu que ça met toujours 3 plombes à arriver entre le moment où on en parle et le moment où c’est diffusé ! -)
Bref, finalement, c’est méchant de rouvrir la plaie comme ça alors que ça paraît toujours prometteur et qu’on sait que ça n’arrivera pas !
Ah, la cagoule est effilée après 16 minutes…. Ce que j’en ai vu ne m’a pas vraiment convaincue, au début ça ressemble quand même beaucoup à un film de zombies… A part le mari de Martha, ils n’ont pas l’air très commodes tous ces morts !
Allons bon, au bout de 16 minutes ? J’ai eu aucun problème de tricot pourtant. (et ça le fait aussi en regardant en streaming sur MegaVideo http://www.megavideo.com/?d=XOI7H133)
Bah en même temps, si on te ramenait après tout un tas d’années, je pense que ta première réaction serait pas forcément d’être en liesse, avec tous les changements intervenus en ton absence, ce que tu as éventuellement expérimenté dans l’autre monde, etc…
Je croyais que le streaming c’était mal? Oui en streaming aussi, ça doit être un problème pendant l’upload.
Ma première réaction est rarement d’être en liesse, donc j’imagine qu’après avoir passé du temps sous terre, qui plus est si on m’avait assassiné, je serais plutôt d’humeur « grognon »… mais c’est juste que je n’ai pas eu le temps d’en voir assez pour voir des interactions intéressantes entre les humains et les zombies.
Le streaming est une fonction conjointe à MegaUpload (ce qui fait que même Jérôme pourrait regarder les cagoules que je propose, en fait, il suffit de cliquer sur le lien sous le nom du fichier), et ça m’a permis de vérifier qu’en effet, yavait comme un bug. Le problème c’est que MegaUpload ne permet pas de reuploader le même fichier (il se dit « ah tiens je l’ai déjà dans ma base de données, celui-là, je vais pas me donner la peine de charger mes serveurs pour rien »), je vais essayer chez un autre hébergeur.
Si ça peut te consoler, personne n’a eu assez de temps
« en fait, il suffit de cliquer sur le lien sous le nom du fichier »… J’avais jamais remarquer ^-^’
(« Remarqué », rhaa ! Pas possible, deux fautes du même genre aujourd’hui… Pas moyen d’éditer ses commentaires ? )