Vous savez pourquoi je n’avais pas consacré de temps à Life jusqu’ici ? Vous allez voir, c’est très bête. C’est le nom de la série. Nan, vraiment. Je vous avais dit que c’était bête. Quelle idée d’appeler sa série Life, aussi ? C’est d’une originalité ! Et puis, pas très pratique pour le cagoulage, franchement. Faites une recherche avec Life, sous Google, pour rigoler. Voilà, c’est ce que je voulais dire. Donc au départ, je partais du principe que : zut. Desperate Housewives, c’est ptet imprononçable pour le commun des mortels, mais au moins, sous Google (ou autres), ça se tient. Désolée, mais dans un monde où règne une telle offre télévisuelle, faut pas en plus mettre des bâtons dans les roues aux gens…
Et puis, bizarrement, le bon sens m’est revenu alors que j’étais fiévreuse et clouée au lit. Pas de médisance, merci…
Wow, comment j’ai vécu aussi longtemps sans Life ? Je veux dire : déjà, accepter de vivre sans Damian Lewis, ça relève de la plus frustrante privation qui soit, redheads forever, mais sans Life ? Pourquoi ai-je attendu aussi longtemps avant de m’y mettre ? C’était d’un ridicule !
Découvrir le pilote hier a pour moi été une véritable révélation. Il ressort quelque chose de tellement positif et de tellement fort du personnage de Charlie Crews qu’on se sent presque guéri de tous nos maux en le voyant évoluer. On sent que l’homme est cassé, mais on sent aussi tout ce qui se reconstruit, la façon dont il apprécie la vie, et franchement, c’est juste sublime. C’est comme s’il avait fait une NDE et qu’il réapprenait à jouir de choses à côté desquelles le commun des mortels passe complètement, et c’est montré avec tellement d’âme qu’on ne peut y rester insensible.
Tout est touchant, mais sans violons inutiles, dans le personnage de Charlie Crews. La façon dont son regard traine là où personne n’a l’idée de jeter un oeil, la façon dont il est sensible à la lumière, aux odeurs. La façon dont il s’est pris de passion pour les fruits. On devrait tous en être là, sans avoir à passer par la case prison !
J’ai envie de relativiser quand même un peu : je regrette quand même que Life soit une série policière, ou du moins qu’elle utilise une fois de plus cette couverture. Je sais que ça fait aussi partie du suspense, que le personnage de Crews revienne dans la police, après toutes ces épreuves, pour pouvoir découvrir comment et pourquoi il a subi la prison pendant 12 années alors qu’il était innocent, mais je me passerais très volontiers de cet axe. Au regard du pilote (mais je regarde la suite très vite, soyez-en assurés), je trouve que ce n’était pas nécessaire pour que Life parle de… rha des fois c’est bête d’écrire ce blog en français, je passe à côté de jeux de mots bien utiles…
Non, vous savez quoi ? Il est très bien ce titre. Il n’en fallait aucun autre.
– Pourquoi l’univers se moquerait-il de nous tous ?
– Parce que rien n’est sûr.
Et puis on peut confondre avec le drama japonais… (Même si je crois que c’est… LIFE ! Toute la différence)…
Sinon, ma foi… Non, pour l’instant, ça va…