En 1982, deux évènements mémorables se sont produits : ma naissance, et celle de la série Ricky ou la Belle Vie. Détail amusant, le premier de ces deux incroyables prodiges s’est déroulé un 25 janvier, et le second pile 9 mois plus tard, le 25 septembre, comme par un étrange mécanisme cosmique. Difficile de dire aujourd’hui lequel des deux phénomènes s’est avéré le plus capital pour la planète, mais le fait est que sans cette fantastique coïncidence, vous ne liriez pas ce post aujourd’hui.
Ricky ou la Belle Vie, tout le monde connaît, mais on va quand même récapituler pour ceux qui, là-bas dans le fond, somnolaient dans les années 80.
Rick(y) Stratton est une sorte de petit Lord Fauntleroy (ah ah) qui découvre qu’il a un père et décide d’aller le voir, espérant qu’il pourra apprendre à le connaître… et que dans la foulée il pourra quitter l’école militaire où sa mère l’a gentillement inscrit pour ne pas le garder dans les pattes après son remariage. Il s’avère en plus que papa est riche, qu’il est super sympa, et qu’il a un immense manoir, ce qui ne gâche rien on est d’accord. Le seul petit bémol, c’est que papa Stratton est d’une immaturité désolante…
Le décor est planté et, à la vue du pilote, il vaut mieux se rendre à l’évidence : il n’y aura pas grand’chose d’autre à dire sur le cadre de cette série relativement simpliste. En fait, à partir de là, tout va se passer dans les charmants dialogues et via le regard bleu de Rick Schroder (j’ose même pas vous dire ce que j’en pensais ya 20 ans de ça).
A l’occasion de cette incroyable journée du 25 janvier qui commence sous vos yeux ébahis, j’ai revu le pilote et je dois dire que globalement, il était plutôt conforme à mon souvenir. La différence majeure était que je l’ai revu en VO, et que ne pas entendre la voix française de Ricky m’a un peu rendue chafouine… j’l’aimais bien cette petite voix.
Ah, si, il y a une autre différence, et celle-là m’a un peu surprise : les sous-entendus sexuels. Alors là, les parents du PTC (troll inside) peuvent dormir sur leurs deux oreilles, parce que quand j’étais petite, je n’avais vraiment pas percuté qu’il y en avait autant ! Et pourtant on ne peut pas dire que c’était si subtil… la scène de phone sex par exemple ! Et TF1 a diffusé ça ? No way.
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : on ne découvre pas, 27 ans plus tard, que Ricky ou la Belle Vie était une série subversive et complètement dépravée ! Simplement, je m’en souvenais comme d’une série très inoffensive, complètement tous publics… et je n’avais pas tort, en fait : il y en a pour tous les publics.
Voir Rick Schroder avec, lui aussi, 27 ans de moins (ces acteurs qui vieillissent, c’est honteux, ça devrait être interdit… mais on en reparlera) permet aussi de faire le plein de nostalgie. Pour un gamin de douze ans, il n’est vraiment pas mauvais. Il y a même certains instants où il est même plutôt bluffant, notamment dans sa façon de jouer avec son regard, et de soutenir celui des adultes. Son jeu est même bien plus varié que celui de Joel Higgins, qui joue papa Stratton et qui cabottine vaguement sans trop se fouler (Wikipedia nous apprend que, de tous les acteurs de la série, c’était le plus expérimenté… eh beh, on est revenus de loin !).
Bien que visuellement la série ait un peu vieilli… comme moi, quoi ; oh allez-y, je m’en fiche, je fais partie des rares gonzesses à trouver ça cool de vieillir… eh bien, résultat : on passe un très bon moment, ça ne prête pas à conséquence mais c’est mignon, ça fonctionne encore (je me suis surprise à rire aux éclats une fois ou deux), et ça a un petit goût de revenez-y.
Ouais, comme moi, en effet.
Sauf que Wikimachin a tort !
Je regardais cette sitcom dans CROQUE VACANCES, émission qui a disparu des écrans à la fin de l’été 1987 !
Par contre, j’ai vu des extraits en VO sur « le mal » et c’est vrai que la voix de Jackie Berger (Esteban des MYSTERIEUSE CITES D’OR), participe au charme de la série.
C’est d’ailleurs elle qui le doublait déjà dans LE CHAMPION, film qui m’a fait verser des torrents de larmes…
Et aujourd’hui, entre gâteaux et cadeaux, c’est Lady ou la belle vie : bon anniversaire !!!
Déjà : bon anniversaire, lady !!!
Et grâce à ton post, tu m’as ramenée 20 ans en arrière, alors merci. ^^
Ton titre fait sûrement référence au train dans lequel il fait le tour de la maison dans le générique : comment j’étais trop jalouse à l’époque, je voulais le même ! Sinon, je ne me rappelle pas de grand-chose de la série, je vois le décor, mais les intrigues…
Et un peu comme toi, je crois que ce serait dur de la regarder en VO. Parce que dans mon inconscient, les séries de cette époque, elles sont gravées en VF. Ça n’est plus la même chose si les personnages n’ont plus la même voix avec lesquels je les ai connus. J’ai voulu regarder une fois « Madame est servie » en VO (oui, bon)… ben non, j’ai pas pu m’y faire. Sans les voix que j’avais connu, il manquait quelque chose.
Ah oui, le train me dit bien quelque chose… Le Petit Lord aussi pour son générique de Claude Lombarde (je parle du dessin animé, bien évidemment)… Pour le reste. Euh… Non, c’est trop flou… Je sais que je regardais, parce que je regardais tout ce qui passait dans le Club Do’, mais c’est tout… De là à dire si j’aimais vraiment… J’suis même pas sûr dis donc (ah cette époque bénie pour les programmeurs où la télévision n’existait pas).
En tout cas, un très bon anniversaire lady ! ^_^ (Que l’histoire du cadeau se termine bien !)… Et en espérant que les tartes furent bonnes !
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Lonmbard, pas Lombarde…
Mais quelle purge ! T’as fini de corriger les autres ? En plus, j’ai reçu son cadeau d’anniversaire, à lui. Et toc.