Révisions d’Histoire. Prenez vos livres à la page 16 : Napoléon et l’empire français.
Bon, bah tout est faux. Ne me regardez pas comme ça, je sais ce que je dis, j’ai des sources : Jack of All Trades !
Surfant sur une ficelle vieille de plusieurs siècles (la bisbille des Anglais contre les Français) en y ajoutant un peu de rancœur américaine (pourtant pré-Irak), la série Jack of All Trades s’ingénie à jouer avec tout un tas de stéréotypes pour nous faire rire, et on ne va donc pas lui tenir rigueur de ses quelques (quelques !) inexactitudes historiques. S’il fallait toujours être réaliste, on aurait fort à faire avec bien d’autres séries, pour commencer. Ne m’obligez pas à dénoncer des titres.
Ainsi donc, la série s’amuse à nos dépens. Mais comme on aime bien Bruce Campbell, on consent à rire. D’un air pincé.
C’est parce qu’on est français.
« J’aurais bien frappé avant d’entrer, mais mon poing avait d’autres projets ». En une phrase (sa première), le personnage de Jack est résumé. Ah, attendez, il a quelque chose à ajouter… « Hey », lance-t-il ensuite à la belle damoiselle en détresse. Qu’en des termes galants ces choses-là sont dites. Jack est donc un mâle alpha un peu bourrin, appréciant autant la castagne que reluquer de la dentelle (voir plus si affinité). Un bon américain comme on les aime. Eh oui, l’avantage de Jack of All Trades c’est que, son personnage ne se prenant pas un instant au sérieux, on rit de lui autant qu’avec lui, et finalement, même pour nous les Frenchies, ça passe. C’est la magie d’Hollywood. De Palau-Palau. Peu importe.
Je ne me rappelle plus : j’ai pensé à vous préciser qu’il y allait avoir quelques stéréotypes et blagues faciles sur les Français ? Bon, dans le doute, voilà qui est fait. Après tout, il fallait bien trouver une peuplade quelconque pour jouer les dindons de la farce (non, pas Brenda), et c’est tombé sur les Français, et un peu les Canadiens au début de l’épisode puisqu’on y était (mais n’est-ce pas la même chose ?). J’ai envie de dire : et alors ? Rien que les accents des personnages français (c’est cela, oui) sont hilarants. Justement, c’est même sans doute une dimension supplémentaire, mais bien involontaire, pour le spectateur français, qui se tape sur les cuisses de toutes ces bêtises qu’on colporte sur son pays.
Et puis, bon, si ça peut réconcilier ces snobs d’Anglais, et ces crétins d’Amerloques…
« Jack, laissez-moi résumer… On a une série qui ne se prend pas au sérieux un seul instant, un personnage qui va faire de la castagne, un autre avec une mouche coquine, des répliques cinglantes à intervalles réguliers, un peu de fanservice à l’occasion… Diantre, mais ne manque-t-il pas quelque chose ? ». Si fait, ma mie.
Un love interest. Si possible avec du piquant pour que la belle ne soit pas conquise tout de suite. Car si Jack of All Trades a su se créer un univers cocasse, et finalement assez différent de ce qu’on peut voir ailleurs, au niveau des ressors scénaristiques, on est dans la prévisibilité la plus totale. On aurait envie de dire que c’est dommage, mais comme justement ça fonctionne quand même… allez, va pour cette fois.
Vous l’aurez compris, Jack of All Trades est un pur divertissement, dans la moyenne supérieure des productions Raimi, enlevé, drôle et sans conséquence, bref, un produit typiquement américain (héhé). Pour ne pas l’apprécier, il faudrait être bien frigide !
…Ou Français.
J’en ai vu 2 ou 3 épisodes, bof bof quoi…
Sans être frigide (faut pas pousser quand même, non mais), il semblerait que je sois… français.
Mais attention Lady & co : NE M’APPELEZ PLUS JAMAIS FRANCE, LA FRANC ELLE M’A LAISSE TOMBEEEEEEER !
Comme on dit dans ces cas-là… Merkiiiiii ! *youhou*
Me reste plus qu’à visionner et profiter de ce cadeau de Noël en avance ! ^_^
Ça ? Ça c’était pas le cadeau de Noël : Je vous prépare bien mieux pour Noël !
C’est quoi ?