L’ambiance est toujours à l’ère glacière dans le bureau, pendant les interminables heures que je passe avec Blondie. C’en devient fatigant.
Ce matin, je lui soumets un courrier qu’on ne gère que grâce à un logiciel informatique. Je lui dis que comme c’est la première fois que je touche au logiciel, j’aimerais bien qu’on le fasse ensemble pour voir. Je lance le truc mais je ne connais pas les accès, je lui demande donc. « Je ne connais pas tes accès », qu’elle me jette au visage d’un air méprisant, « il faut que tu les demandes à l’informatique.
– Quelqu’un en particulier à l’informatique ? » dis-je alors que je m’aperçois que dans l’annuaire interne, l’informatique donne uniquement un email et non un numéro de téléphone.
« Non, l’informatique. » Ca m’aide.
« On ne peut pas utiliser tes codes juste pour cette fois ?
– Non, mes codes sont personnels. » Bah à la limite, tu n’as pas besoin de me les donner, on l’aurait fait sur ton poste, je ne sais pas, quelque chose. Mais bon, apparemment pas. Je vais donc me démerder.
J’envoie donc un email… suite auquel le responsable informatique m’explique que je dois demander à ma « brigadiste » ; Duracel, donc. Le concept, c’est que Duracel, je ne la vois qu’à 13h, et pour 30mn dans le meilleur des cas. Fort bien.
Ca me laisse d’ailleurs présumer que les accès ne sont pas si personnels que ça, m’enfin bon…
Eh bah que voulez-vous, puisque Blondie est si peu disposée à m’aider, ça attendra 13h et puis c’est tout. J’espère simplement que ce n’est pas urgent.