Oubliez tout ce qui Chris Carter vous a dit : la vérité n’est pas ailleurs, c’est simplement Simon Baker qui la gardait pour lui pendant tout ce temps !
Car, chose promise chose due, on va un peu parler nouveautés ! C’est après tout le devoir de tout blog téléphagique, non ?
N’ayant pas très envie de vous faire un post argumenté vu la bête, j’ai choisi pour The Mentalist d’en faire un post La preuve par trois, parce que ya pas de quoi en faire une dissert’, mais que je m’en voudrais de ne pas souligner quelques bons côtés de la série, car il y en a.
Des bienfaits de la persistance. Les 5 premières minutes de The Mentalist étaient mortellement ennuyeuses et linéaires. Et puis vient ce dialogue et là, ma curiosité a été piquée. Mieux encore, la façon dont Gail O’Grady indique qu’elle a tout compris m’a réjouie au plus haut point. Et quand le premier coup de feu a retenti, je me suis frotté les mains et j’ai murmuré « ok, now we are speaking ». Et puis, ont suivi 5 autres minutes très… blah. Et je me suis demandé si ç’allait être les montagnes russes tout le temps. Oui. A des scènes extrêmement réjouissantes s’opposent d’autres d’une banalité inouïe. On n’a rien sans rien, j’imagine. Reste que ce premier aperçu de la série est suffisamment significatif pour que, si au bout de 7mn 30, vous n’aimez pas ce que vous voyez, ne vous infligez pas la suite, ce sera exactement comme ça tout le long du pilote.
Red John est un serial killer tout-à-fait « sympathique », dont le rapport avec Mr Jane m’a un peu rappelé la relation qu’avait Sam Waters avec « Jack », c’est-à-dire une sorte de fascination mutuelle franchement glauque. On ne le pressent pas au début mais la vraie-fausse consultation psychologique va nous permettre de découvrir que ce symbole signifie beaucoup pour notre héros. Et l’explication faite à ce moment-là sur le symbolisme de Red John permet à la scène de flashback, ainsi qu’à la chute de l’épisode, d’être impressionnantes pour le spectateur. Mr Jane est un être torturé, mais aussi un peu tordu… Il n’est pas seulement intelligent, il a quelque chose de cassé. J’aime bien ça chez lui. Espérons que ça soit poussé plus loin par la suite.
Je suis la seule à trouver que Simon Baker semble débarquer des 70s ? Mais si, allons : le sourire adamantin, le pantalon moule-burnes, la petite vaguelette blonde sur le côté… ceux qui ont lu mon post sur The White Shadow (il n’est d’ailleurs pas trop tard pour bien faire) comprendront ce dont je parle, la ressemblance est frappante ! Bon à part ça, cette scène sent le piège à plein nez, vu qu’on a bien compris comment Mr Jane manipulait les circonstances pour mieux manipuler les gens afin d’obtenir la vérité, donc on n’est pas tellement surpris, nous non plus, que le petit tour de passe-passe fonctionne. Mais c’est quand même bien divertissant. J’en profite pour saluer toutes les têtes qu’on voit passer dans ce pilote : Gail O’Grady, Steven Culp, Jack Plotnick, Jeffrey Nordling, Zeljko Ivanek… C’est la fête du téléphage, cet épisode !!!
Bon donc en résumé, un ptit épisode inégal mais sympa, qui augure d’une série ayant un grand besoin de perfectionnement mais avec de belles perspectives lorsque ce sera fait.
Simon Baker ne me donne plus des envies de meurtre, preuve qu’il aura réussi à se mettre dans son nouveau personnage en me faisant oublier le frigide Nick Fallin, les persos du reste du cast (et notamment le malheureusement sous-employé Owain Yeoman) ont encore besoin d’être écrits pour avoir une réelle consistance, les dialoguistes sont bons mais les scénaristes un peu moins, les enquêtes sont basiques mais bien troussées, bref il y a du bon comme du moins bon, mais au moins ce n’est pas la bouse de l’année (titre qui pour le moment revient à True Blood), mais ce n’est pas non plus une révélation. Une petite série sans conséquence mais bien divertissante nous attend donc, sur laquelle garder un œil des fois que ça s’affine…
Mais euh… La bouse de l’année c’est pas East Bound and Down, d’abord ?!
Sinon… Mouais, nan… Pas convaincu… (Mais bon, le pitch de départ me laisse de marbre dès l’origine, ça aide pas).
Moi perso, j’ai bien aimé. C’était pas trop prise de tête, et j’aime bien que le héros ne soit pas dépressif. Alors, ce n’est pas la révolution du siecle, mais ca peut faire son trou.
Après avoir revu plusieurs épisodes de Psych ces derniers temps, j’ai décidé qu’il était re-temps de tenter The Mentalist. J’avais déjà tenté, mais comme tu dis, les premières minutes sont assez… meh.. donc je m’étais interrompue aussitôt. Là, je viens d’en regarder trois épisodes, et finalement, ça se laisse regarder 🙂 Cela ne casse pas trois pattes à un canard (pour le moment) mais le Mr Jane me plait bien (et voui Simon Baker semble sortir d’une autre décennie, en effet… ça me parle) et comme tu dis, c’est sympa que sa collègue ne soit jamais dupe. Donc pour le moment, finalement, j’ai décidé de me laisser convaincre, en espérant que la série continue dans le bon chemin 🙂