Moi, enfin, entière, maintenant

31 mai 2008 à 22:01

J’avais prévu aujourd’hui un post sur tout autre chose… mais ce ne sera pas si éloigné de ça, finalement.
Je voulais dresser le bilan des 7 dernières années. Pourquoi les 7 dernières années précisément ? Parce qu’il y a 7 ans, quelque chose de grave s’est passé. Et j’y repense chaque année à la même période, même si je n’en dis pas toujours quelque chose. Ceux qui sont dans mon entourage proche à cette époque de l’année savent que ça arrive toujours sur le tapis d’une façon ou d’une autre.
Aujourd’hui, je voulais cependant en parler dans ce blog, faire un point écrit sur ces 7 années, parce que pour une fois, je trouvais que le bilan était relativement positif.

Et puis, ce samedi 31 mai, ma vie, pour de vrai, a changé.

J’avais prévu une journée fatigante, une fin de journée sympa et intéressante, j’ai fait la rencontre de quelqu’un de charmant, à qui j’ai pu dire 10 000 conneries à la minute… ça se passait plutôt bien. Alors, c’est le cœur léger que j’ai été voir les résultats du concours dont je parlais il y a une quinzaine de jours.
Et vous l’avez compris, c’est là que ma vie a changé. Pour de bon. Enfin.

Ce soir est le soir de toutes les victoires, le soir qui additionne chacune des petites victoires accumulées tant bien que mal ces 7 dernières années pour survivre, ce soir est le soir où les efforts payent et tout s’accomplit. Ce soir, je peux dire que j’ai enfin ma vie à moi.
ENFIN !
A force d’en appeler à l’air, j’ai fini par réussir à être secouée par une bourrasque.
Et j’ai pu gagner ma plus longue bataille.

J’ai l’impression que les chaînes me tombent des poignets et que je suis libre, enfin. Et maintenant je peux m’envoler…

D’autant que rien ne peut assombrir ma victoire. Elle est totale, elle est royale, elle est entière. Je ne la dois qu’à moi. Je ne me suis appuyée sur personne. Je n’ai compté sur personne. Je n’ai demandé d’aide à personne. C’est ma victoire, intégralement, de bout en bout. J’ai réussi et j’ai réussi seule. Cela la rend plus délectable encore, si jamais c’était possible. C’était comme ça que je voulais gagner. C’est comme ça que j’ai toujours voulu gagner.

J’ai réussi enfin à « gagner ma vie », et je vous jure qu’il n’y a pas assez d’oxygène sur cette planète pour emplir suffisamment mes poumons de vie. JE VAIS VIVRE ! ENFIN !

Alors ce soir, je décrète que tout m’est permis, que rien ne m’est ni interdit ni impossible, que j’ai tous les droits, puisque je suis libre. Dans les quantités d’air que j’inspire et expire, se glissent des vérités que j’ai attendu si longtemps pour laisser s’échapper dans les airs ! Tout ce que je ressens est exacerbé et les mots doivent s’envoler, ce soir, pour que je puisse dire…

– Mémé, ce soir où je suis vivante, je voudrais que tu le sois aussi pour que je partage ma joie avec toi !
– G,  T, et éventuellement les autres, merci de faire partie de mon passé
– attention les yeux, j’ai déjà préparé une liste de tout ce que je ferai quand j’aurai une vie ! Je vais commencer à cocher !
– et puis, ça coûte rien de le dire : Didier, you sexy thing, viens me renverser ! (et plus si affinités) J’ai jamais été de meilleure humeur, ‘faut en profiter !

Et puis, je voudrais aussi remercier…
Moi, moi et moi. Pour avoir toujours été là.

Place, place ! J’arrive ! Le monde a intérêt à être prêt pour moi parce que j’ai eu largement le temps de me préparer à l’aspirer tout entier !

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2 commentaires

  1. akito dit :

    Bravo

    Félicitations, lady je suis sincèrement heureux pour toi.

  2. Cédric dit :

    « Et puis, je voudrais aussi remercier…

    Moi, moi et moi. Pour avoir toujours été là. »

    Oui, il n’y a rien de plus vrai que soi. (tiens, j’en ferai bien une phrase pour mon blog, tu viens de m’inspirer une phrase, merci ! )

    ( Ce que je trouve le plus amusant dans notre « discussion », c’est que tu ne m’aies pas encore adressé un seul mot, et pourtant tu « existes » pour moi (je dois certainement être plus fou que je ne le pensais), j’adore ton silence (mais j’aimerais tout autant tes mots, hein ! , si un jour tu veux m’en écrire, tu le sais, n’hésite pas ( même si c’est un « dégage connard » que tu veux m’adresser ! pas de souci, je les prends, quels que soient les mots que tu m’adresses. ) c’est la première fois que je vis un tel truc, ça me fait sourire ! Le pire c’est que j’ai même pas l’impression de faire un monologue ( Serait-il donc possible que tu me parles en silence et que j’arrive à t’entendre ?? Autre possibilité : tu me prends pour le plus lourd des commentateurs que tu n’aies jamais eu !! ( et même cette éventualité ça me fait sourire !! lol ) )

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