Je ne sais pas à quelle heure est arrivée DOM THOM aujourd’hui, car j’étais en réunion avec Monsieur Patron qui m’a confié une nouvelle responsabilité.
Tout ce que je sais, c’est qu’à mon retour dans le bureau, elle s’était évaporée (clope ou café, je le saurai certainement plus tard) et qu’il y avait juste un post-it sur le téléphone « rappeler Monsieur C. »
C’est tout.
Parce que même prendre un message et l’envoyer par mail à Monsieur Patron, c’est déjà trop lui demander.
. . .
En sortant de son bureau, Monsieur Patron me glisse « on attend aussi un rapport de Monsieur M. pour ce soir, mais on ne peut pas tellement compter sur lui. Quand je pense à quel point je l’ai aidé en novembre, je lui ai entièrement fait le travail… Mais bon, le mieux qu’on puisse faire, c’est faire notre travail de notre mieux, on ne peut pas toujours compter sur les autres mais au moins on a sa conscience pour soi, hein ? » Il a levé le regard vers moi et j’ai cru qu’on parlait de la même chose. Mais puisque le sujet était Monsieur M., je n’ai pas insisté. Je me dis juste que Monsieur Patron et moi avons les mêmes valeurs concernant la façon de faire notre travail. Je sais que le jour où DOM THOM dépassera les bornes (ah ce n’est pas déjà le cas ?!), je pourrai compter sur son soutien.
Marchant mollement, DOM THOM est revenue dans le bureau en traînant sa peine, l’air malheureux. Il est 10h30. Elle n’a à ma connaissance passé qu’un appel (sans prise de message). La journée commence bien.