Ca tarabuste DOM THOM depuis un bout de temps : pourquoi les patrons (les « grosses têtes » comme elle dit) ne tombent pas malades ?
Parmi ces explications, devinez celle qui a été jugée la plus plausible par ma collègue :
– parce que les Monsieur Patron savent qu’ils ont des obligations et qu’ils font attention à ne pas tomber malades, et à se « doper » dés qu’ils ont un coup de mou, car ils savent qu’on peut difficilement trouver un vacataire/interimaire pour remplir les tâches pour deux semaines et assurer les réunions !
– parce que les Monsieur Patron ont un chauffeur qui vient les prendre au boulot pour leur éviter d’attraper un coup de froid dans la rue.
Alors ? Hm ? A votre avis ? Hein ?
En plus cette dernière affirmation est erronée, puisque Monsieur Patron ne prend de voiture du ministère que s’il est pris par le temps et/ou qu’il voyage avec quelqu’un d’important. La plupart du temps il ne prend d’ailleurs de voiture que pour l’aller et se débrouille pour rentrer en metro. C’est dire si DOM THOM est de mauvaise foi.
Entre une assistante qui ne glande rien (ah si, je vous demande pardon, elle a déballé des fournitures qu’on nous avait livrées !) et un Monsieur Patron qui bosse beaucoup, on arrive quand même à une situation délirante où c’est l’assistante qui se plaint d’une inégalité. Comme tout le monde, elle ne voit que les avantages de la positions de Monsieur Patron, au lieu de réfléchir et de se dire que ces avantages vont de paire avec des horaires de fou (Monsieur Patron est quasiment toujours le premier arrivé et le dernier parti, il envoie des mails jusqu’à parfois 21h ou 22h, il revient même après les réunions qui finissent à 20h), des obligations de merde (comme laisser sa famille en Province et vivre seul à Paris, loin des siens… quand on pense que DOM THOM est scotchée à ses enfants ça laisse songeur !), ou encore des tâches carabinées (DOM THOM dit que la lecture l’endort ? que dirait-elle si comme Monsieur Patron elle devait lire des dizaines de rapports, de synthèses et de compte-rendus divers, et qu’en plus il lui faille en écrire également !!!).
Je comprends qu’on jalouse un salaire. Je le fais moi-même quand je sais combien touche DOM THOM à poste égal avec moi. Pour ce qu’elle glande, je ne peux pas dire que je ne garde pas nos différences de salaire en travers de la gorge. Mais si on veut le salaire de Monsieur Patron, il faut accepter les responsabilités qui s’y rattachent. DOM THOM n’arrive même pas à s’empêcher de passer deux heures de sa journée à dormir et les autres à lire le journal ! Alors, bon, ça va bien ce cinéma maintenant ! Les revendications pseudo-prolétaires, qui ne masquent que l’envie de gagner plus en ne foutant rien, c’est vraiment des conneries.
