En fait elle a décidé, après quelques errances, de s’acheter son déjeuner et de le déguster dans le bureau. Ceux qui me connaissent savent quel plaisir ç’a été pour moi que de la voir mastiquer son sandwich bouche grande ouverte, à grand renfort de clapotis de langue et autres joyeusetés qui me font parfois penser que l’alimentation par intraveineuse est une solution onirique à la sustentation humaine.
Emaillant son repas d’expression colorées (elle a dû dire 5 fois m*erde et 7 fois p*tain, sauf à avoir perdu le compte en cours de route… sur 10 mn de dégustation ça fait beaucoup), elle ne m’épargne toujours pas sa mauvaise humeur.
En plus elle hurle parce qu’elle a le lecteur mp3 à fond dans les oreilles (oui, les deux, c’est fou ce courage qu’elle a à surmonter sa douleur).
Je vais passer aux drogues douces pour la supporter, je crois.
Pfiouuuu, quelle histoire !
Brrrrr !
la chance c’est que les onomatopées sont imaginaires, on the waib !
N’as tu pas également un MP3 ne serait-ce que pour éviter d’entendre les clapements et autres bruits de bouches exaspérants (et par là même ne pas l’ecouter faire ses reflexions poetiques à souhaits ni répondre en cas de question),?
A ta place je demanderai aurpes du Patron de faire une répartition du travail avec des taches définies juste pour qu’elle sente le souffle du boulet si elle ne fout rien.
courage en tous cas tu as l’air d’avoir trouvé une winneuse!!
Eh non, pas de mp3 pour moi (je sais, je vis au siècle dernier, mais bon, j’étais encore au chomdu ya quelques mois donc bon…) ! Pour la solution du partage du travail, j’y ai déjà pensé, mais j’ai aussi remarqué que Monsieur Patron m’appelle dans son bureau pour me donner des trucs à faire… elle, jamais. J’en conclus que ce n’est pas dans l’intérêt de Monsieur Patron de lui donner plus de choses à faire. On le comprend en la voyant travailler…
Merci à tous les deux pour vos encouragements !