…retrouve tout espoir.
Alors qu’hier j’étais au comble du désespoir (non de sortir du travail à une heure indue mais bien du comportement de DOM THOM), en arrivant ce matin un peu plus tard qu’à l’accoutumée, ce qui m’a demandé un effort sur moi-même considérable sachant qu’il me restait encore plein de choses à faire… qu’ai-je vu ? A 10h15, DOM THOM était déjà à l’ouvrage. Des photocopies ! Pas pour l’un de mes 49 dossiers, mais des photocopies quand même.
Et pas encore de coup de fil perso ! Elle a bien parlé de sa pause café mais pour l’instant, nul mouvement en ce sens.
Bon, alors d’accord. On va dire qu’aujourd’hui, je n’irai pas me plaindre auprès de Monsieur Patron de sa colère d’hier.
C’est dommage parce que j’avais préparé tout un petit speech…
Mais bon, il est vrai aussi que la journée n’est pas finie, hein. Loin de là parce que je vous prédis que je ne vais pas sortir à l’heure ce soir. Je ne sais pas pourquoi, mais j’le sens. Possible que ç’ait un rapport avec les dossiers qui doivent être distribués ce soir et pour lesquels nous n’avons pas encore reçu les éléments que doit nous fournir une autre direction. Appelez-ça de l’intuition… ou l’habitude de l’administration.
CORRECTION AVANT VALIDATION : « Bon, je vais prendre mon café, je descends voir Machine, et je m’occupe de ça après ». Ca y est, le coup d’envoi est donc officiellement donné. Je la soupçonne de commencer à glander quand je me mets à bosser, en fait.
Et elle ne s’est par permis une seule remarque sur ton arrivée tardive ?
Je me demande si elle serait du genre à cafter, ce qui expliquerait qu’elle n’ait pas fait de remarque.
Ou peut être qu’elle n’est pas aussi sournoise en fait.
Non, j’ai juste eu un regard de biais en entrant… mais j’ai (et là c’est moi la sournoise !) demandé des nouvelles de l’appendicite de son fils et du boulot de sa fille. Depuis elle est de bonne humeu ! Ca se trouve Monsieur Patron l’avait avertie que j’arriverais plus tard ou un truc comme ça, donc elle pouvait trop rien dire.