Ou plutôt geint, en permanence. Quand elle est là, quand elle n’est pas là… En permanence, dis-je.
De mon côté, j’essaye de me concentrer comme je peux sur les 60 pages que compte mon document à comparer avec lui-même (voir notes précédentes), mais sincèrement c’est tout vu : ce ne sera pas fini ce soir.
« Moi je pourrais pas faire ça… déjà j’aime pas lire », me glisse-t-elle comme pour compatir à ma souffrance.
Mais elle continue ses conversation persos au téléphone et ne renonce pas à la musique sur son ordinateur pour si peu.
Si je devais choisir comment mettre fin à ses jours, je pense que je choisirais de l’étrangler avec le fil du téléphone. En mettant en boucle, en même temps, dans une oreille, son odieuse sonnerie de téléphone qui ânonne toutes les 10 minutes « Comment lui dire… avec des mots plus siiiiimples… que je la protèèèèègeuh » et la pire chanson de la comédie musicale Le Roi Soleil (il ya le comble du choix) dans l’autre oreille.
Ouais, me dis-je à nouveau avec un sourire intérieur sadique, ce serait absolument parfait comme vengeance.
Comment lui dire avec des mots les plus simples qu’elle m’emmerde ?