Depuis 20h ce soir, vous pouvez découvrir la seconde édition du podcast de SeriesLive On Air, que j’ai l’heur de présenter.
Au sommaire, vous allez découvrir notre discussion sur Gossip Girl, la nouvelle série de The CW (c’est plus facile à écrire qu’à prononcer !). Une série que j’ai regardée à l’occasion de la préparation de cette émission, vu qu’elle ne faisait pas du tout partie de ma liste de priorités (et ya déjà une bonne cinquantaine de séries sur cette liste prioritaire, alors imaginez ce que c’est d’être sur la liste secondaire !)…
Quand on regarde Gossip Girl, et qu’on voit aussi qu’elle semble suffisamment plaire pour obtenir une saison complète, on a un peu envie de redéfinir le véritable sens du « guilty pleasure ». Peut-être est-ce par abus de langage, mais aujourd’hui, on met cette expression à toutes les sauces, et je l’ai entendue sur ce show, ainsi que sur d’autres… ce qui me fait m’interroger.
A l’origine, ça signifie simplement qu’on regarde une série décriée par la plupart des gens, mais à laquelle on prend tout de même plaisir à regarder les épisodes. Mais aujourd’hui, le guilty pleasure c’est simplement la série nulle qu’on regarde pour se mettre le cerveau en veille, en sachant pertinemment que c’est déplorable et en étant le premier à le reconnaître ! Est-ce qu’aujourd’hui on ne peut plus avouer regarder un divertissement sans profondeur, sans aussitôt avoir envie de se dédouaner en brandissant l’étendard du guilty pleasure ? Ah, comme c’est pratique !
Oui, c’est pratique, mais c’est lâche. Alors assumons ! Renouvelons notre emploi du terme « guilty pleasure », et sachons aussi ne pas lui attribuer notre mauvais goût ou notre envie de légèreté… Oui, sachons lever la tête et dire : « je regarde une merde, je la déteste, mais j’ai vu les 8 saisons ! » Téléphages mes frères, en avant !
Et pour ceux qui manquent cruellement de son :
Je regarde Gossip Girl qui est décrié par beaucoup de sériephiles, j’en prends un plaisir, un vrai plaisir coupable. ^^ »