We’re the new women

1 octobre 2007 à 19:20

Vous sentez l’extase monter ? Si, si, vous allez voir : Michael Vartan… si, pas mal comme encas, quand même… Christopher Titus… ça vient, là, hein… et enfin, Dylan McDermott… Vous voyez ? Oh oui ! C’est bon, ça ! Encore !!!

Eh oui mais tout se paye dans la vie, les enfants. Et en échange du regard de braise de Dylan McDermott (qui figure depuis une décennie dans ma liste de mecs qui finiraient en quatre heures si l’occasion se présentait) et des tablettes de chocolat de Chris Titus, il y a… Big Shots. Vous voyez bien que tout a un prix.

Sur le principe, jamais vous ne trouverez quelqu’un qui loue plus que moi les avantages d’une série préférant se préoccuper de la gent masculine plutôt que sur les babillages des demoiselles. Jamais vous ne trouverez plus grande fan des quarantenaires que moi. Et si vous êtes capable de nommer qui que ce soit qui sache qui est Christopher Titus, et qui en plus l’apprécie, eh bien… signalez-moi l’existence de cette autre être humain urgemment !
Aussi, sur le principe, je réponds présente.

Malheureusement (encore un post truffé de « malheureusement », « hélas » et autres « mais »… que me conseillez-vous pour moins de négativité en cette rentrée ?) l’Enfer, comme vous le savez, est pavé de bonnes intentions. Parce que dans les faits, Big Shots est vraiment la version masculine de Sex & the City. Ca marche en miroir exactement sur le même modèle (ils sont quatre, ils ont des façons de voir complètement opposées, qui est bon vivant, qui est super coincé, etc…), sans vraiment qu’on ait l’impression qu’on parle de mecs, de types qui feraient moins les chochottes pour un pet de travers… bon, tu trompes ta femme et tu te sens coupable ? Tu devrais sauter Kim Raver dans Lipstick Jungle, tiens, vous feriez la paire !

Enfin, non, même pas. Car Big Shots arrive à être moins fin que Lipstick Jungle que justement j’ai cité (ne parlons même pas de Sex & the City). Tout ça avec un humour pas très recherché (genre les scènes liées au transexuel, c’est digne, au mieux, d’un vilain sitcom), quelques situations vaseuses voire carrément embourbées (genre la maîtresse de notre transfuge d’A la Maison Blanche, blondasse stéréotypée, garce et de surcroît horripilante), ou même simplement, des maladresses (pourquoi cacher le visage de la femme de Chris Titus si on la voit à l’écran ? autant s’arranger pour qu’on ne la voie vraiment jamais si elle veut nous la refaire Morty Fine, mais là c’est juste débile)… vous voyez le tableau.

Ah, et j’oubliais. Le plus irritant dans cette série, c’est le country club. Nom d’un chien si je chope le gars qui a eu l’idée du country club…

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1 commentaire

  1. Nephthys dit :

    Big Shots/SATC au masculin ?

    Moi qui voulais découvrir la série, ca me fait un peu peur ce que tu en dis, lol ! Mais dès le départ, l’idée d’un SATC masculin me paraîssait bien peu convaincante, surtout que ca peut dériver assez vite…

    Je regarderais le pilot pour voir ce qu’il en est (puis surtout pour mes petites mirettes, parce Vaughn et Bobby dans le même show ce ne se loupe pas ).

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