On va être clairs : Rude Awakening est sans conteste l’une des séries figurant dans mon Top10 perso (au fil des posts vous allez finir par être capables le reconstituer tous seuls, ce top, d’ailleurs !). Toutes catégories confondues. C’est dire si je suis prête à bien des choses pour la (re)découvrir. J’ai toujours vu qu’un seul épisode de la saison 1, chose qui ne manque pas de m’irriter beaucoup, et de surcroît, c’est quand même la seule série dudit Top10 perso dont je n’ai JAMAIS vu le pilote. Un peu la honte, surtout lorsque comme moi on a des tendances pilotovores.
Les choses n’ont que peu de chances de s’arranger, évidemment. Déjà, pour le coffret DVD, faut pas rêver. Mais j’en avais fait mon deuil, après tout, ya plein de séries qui ne sont pas sorties en DVD ou ont mis près d’une décennie à le faire, et qui sont rediffusées, nonobstant.
La visite à peu près régulière du site officiel de Jimmy, estampillé officieusement « fournisseur officiel de formats courts excellentissimes des années 90 », et par qui j’ai eu cette révélation, il y a quelques années maintenant, que Sherilyn Fenn est l’une des plus adorables actrices du petit (et grand ?) écran, abat par contre en plein vol mes maigres espoirs.
Serait-ce du déni ? Rude Awakening n’apparaît même pas dans la liste des séries ayant été diffusées sur la chaîne. J’ai bien eu quelques secondes de délectation en me disant que, peut-être, la série était listée comme étant en cours de diffusion, mais il m’a suffit d’actionner un menu déroulant pour revenir sur Terre. Ainsi donc Rude Awakening est retrounée dans un carton et ne reviendra pas. Le pire c’est que je me suis fait cette réflexion il y a 6 mois, et plusieurs mois avant ça, depuis que le monde est monde et le site de Jimmy ce qu’il est. M’enfin, ça coûtait rien de vérifier. A part d’être terriblement désespérée.
Pourtant cette série, comme tant d’autres, ne dure que 20 irrévérentieuses minutes, 20 petites et malheureuses minutes qui, je suis sûre, pourraient trouver leur place tard dans la nuit, au pire. Certes, j’ai pas Jimmy, mais pour du Rude Awakening, je vous prie de me croire, je suis capable de bien des bassesses pour réussir à faire en sorte que quelqu’un me l’enregistre. Pour cela, encore faut-il que la série soit diffusée, mais c’est apparemment trop demander. Et pourtant, c’est pas si difficile de trouver 20 minutes dans les multi-rediffusions en matinée ou le téléachat ? Je veux pas avoir l’air prétentieuse mais, moi, je vous les trouve les 20 minutes par semaine !
Intéressant de constater que des séries diffusées à peu près à la même époque, soit Manhattan, AZ ou The War Next Door, figurent encore au tableau de chasse de la chaîne, tandis qu’Action!, elle aussi, est passée à la trappe. Il y a sûrement une explication derrière tout cela et une impénétrable logique, genre « on n’a plus les droits photographiques pour mettre ces séries sur notre site » ou bien « SérieClub a kidnappé nos bobines et refuse de les rendre tant qu’on leur aura pas expliqué comment bâtir une grille décente ». Oui, quelque chose en moi persiste à croire en la bonne foi de cette chaîne, et je n’ai aucun doute sur le fait que je retournerai vérifier ce qu’il en est sur leur site d’ici quelques mois, lorsqu’à nouveau je tournerai en rond avec mes quelques enregistrements.
Mais, merde, je vais quand même avoir besoin d’un bon verre d’ici là.
Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (si vous voulez qu’on reste en bons termes, fendez-vous d’un clic) : la fiche Rude Awakening de SeriesLive.