Mais qu’est-ce que j’ai bien pu fumer et/ou sniffer à l’époque pour trouver si transcendentales les premières saisons de Friends ? Vous pouvez me le dire, un peu ? A quel point ai-je pu être high pour rire aux éclats devant ces bêtises ? Hm ? Zavez une idée, vous ?
Bien qu’ayant évité soigneusement les rediffusions de M6 (de toutes façons j’avais aussi loupé les rediffs de France 2, d’AB1, de RTL9, de Jimmy… enfin bref : tout l’monde, quoi !) je suis tombée nez à nez avec le double épisode du mariage de Ross et… Emily, cette fois. Et je sais pas ce que je prenais à l’époque, mais ça m’a pas réussi. Franchement j’ai bien fait d’arrêter.
Je crois qu’entre les dialogues un peu fadasses et les blagues pas drôles, la palme revient tout de même à Matt LeBlanc. Rétrospectivement, Joey était vraiment une façon de traire la vache à lait jusqu’à la dernière goutte. Le jeu d’acteur de ce gars est une catastrophe ! Pourquoi je ne m’en suis pas aperçue plus tôt ?!
Dieu merci ça s’est arrangé avec les saisons côté dialogues, et même dans les premiers temps les dialoguistes ont eu quelques éclairs de génie (pour LeBlanc faudra quand même que je vérife avant d’avancer quoi que ce soit ; de toutes façons j’avais jamais fait attention à lui tant le talent de Matthew Perry crevait l’écran) mais vraiment ! Dans les années 90, on carburait à quoi ?! Ah non c’est sûr, c’est l’effet buzz qui a fait que cette série a eu une opportunité de se bonnifier avec les années, je ne vois pas d’autre explication. A la réflexion rien ne distinguait cette série, durant ses premières saisons, des autres sitcoms. Friends a mérité son succès sur le long terme mais avec le recul, elle a aussi eu un sacré coup de bol !
‘Tain pis merde, ma cassette aussi est pourrie. L’image saute sur la fin du second épisode… Ah, mais il n’y a donc rien qui vaille, avec ce double épisode ?
Las !
Bon, sans aller jusqu’à dire que c’était tout pourri ou que je n’aime pas le jeu d’acteur de Matt Leblanc (d’ailleurs, j’aime bien Joey… Mais bon… J’suis point trop difficile côté sitcom dirons-nous), je dois dire que je me lasse de Friends…
D’ailleurs, ça fait fort longtemps que je ne me suis pas posé devant les rediffusions… Sans doute parce que d’un côté comme tout ce qui est multirediffusé, on en fait l’overdose sans même en voir un bout et parce que de l’autre côté, je préfère un bon Will & Grace ou un Ce que j’aime chez toi (peut-être parce que c’est plus frais aussi)…