Hou ! Des plaquages, des mecs qui crient, des muscles bandés sous des maillots moulants !!! De quoi émoustiller n’importe quelle nana ! N’importe laquelle… mais aux States, sans doute. Parce que Friday Night Lights est une série difficilement appréciable de notre côté de l’Atlantique.
Et en tous cas, cette nana, c’est sûr, ce sera pas moi.
Mais ne fuyez pas ! (pas encore) Il ne s’agit pas pour autant d’un mauvais show ! Au contraire Friday Night Lights est probablement le show sportif le mieux construit que j’aie vu.
Même si, bon, là, tout de suite, je me demande si j’en ai jamais vu… Si, forcément. Arli$$, ça compte ? Non ? Bon alors, Femmes de Footballeurs ? Ah ben merde c’est vrai oui : je ne regarde pas. Euh, alors 15/A ? Il me semble bien avoir vu le pilote de cette teenagerie… dans l’temps… vaguement… quasiment sûre d’avoir vu au moins un trailer en tous cas.
Bon bref, la comparaison avec d’autres séries sportives n’est peut-être pas de rigueur, après tout. Alors comparons avec des émissions non-scriptées sportives (ou prétendues telles) : en fait Friday Night Lights est le fleuron de cette sorte d’émissions. Tout y est : de l’hormone, du spectacle, du suspense, de beaux jeunes gens, des caméras, du pognon, de la pression et un peu de drame pour la fin de l’épisode. Pour faire bonne mesure.
Avec cette série, on n’a pas vraiment l’impression d’assister à une fiction, mais seulement à un documentaire bien foutu sur une équipe de Panthers du Texas. Ce qui, mon visionnage de la 1e saison de Reba avançant, n’a pas manqué de me faire penser à la réfléxion de l’actrice et personnage éponyme dans le second épisode : « Qu’est-ce qui est plus embarrassant pour une école du Texas ? Une ado enceinte, ou une saison perdante ? ». L’ado enceinte s’en tire à bon compte. Ici non plus il n’est pas question que l’équipe perde le match, la ville entière respire au rythme des matches et entraînements. C’est pathétique, mais vous voulez qu’on parle de l’autre football ?
Friday Night Lights est légèrement indigeste, donc, pour ceux qui :
– seraient allergiques à ce sport de brutes (aouch le coup d’épaule a pas du faire du bien !)
– seraient allergiques au sport dans son immense globalité (bienvenue au club !)
– seraient allergiques au beurre de cacahuète (c’est pas grave il reste toujours le Nutella)
– seraient allergiques à l’Amérique profonde (‘tain merde les gars, pour une fois que ça se passe pas à NY ou L.A. !!!)
– seraient allergiques à l’accent texan (j’vous blâme pas, c’est pour ça que je ne regarde qu’un Reba par jour…)
– seraient allergiques à toute façon peu scrupuleuse de faire passer des vessies pour des lanternes (en l’occurence, nous faire croire que le football, c’est important !)
Bon mais, euh, si Friday Night Lights, c’est pas mal ! J’vous jure ! Là comme ça, ça se voit pas, mais le dernier tiers du pilote était pas mal !
Hormones Ratées
Hum, je vois que toi aussi tu as essayé, hein…
Quelque part, ça me rassure de lire l’opinion de quelqu’un qui pense un peu comme moi (nan, parce qu’avec tout le bien que j’en lis dernièrement, hein)… Par contre, tu es vachement plus clémente que moi (me rappelle plus trop du dernier tiers du pilote, mais je crois que c’est là où il y a le match, donc forcément, c’est loin d’être le passage qui aura retenu mon attention).
Sinon, j’ai un joli tir groupé dans les indigesteries si… Gnark ! A la rigueur, l’accent texan, je dois dire que ça ne m’a pas frappé l’oreille (d’où mes problèmes avec les langues je suppose ! lol). Par contre, il est vrai que ce que tu dis sur le fait que ça se passe un peu ailleurs pour une fois, c’est agréable… Mais ils auraient pu choisir un autre coin, tant qu’à faire…