Dirt : victime du tri sélectif ?

14 janvier 2007 à 22:01

L’intro était formidable. La chevelure brune de Courtney Cox s’aventurant dans une fête… quelques mouvements de caméra sympathiques… une façon rapide de nous mettre le pied à l’étrier… la mise en garde suivie d’une très bonne repartie… En l’exact instant où cette première partie du pilote s’est finie (ce qui nous faisait au compteur 3mn 24) j’étais très enthousiaste sur Dirt.

N’étant pas dans l’âme une fan de Courtney Cox, j’ai malheureusement trouvé de moins en moins de raison de rester assise patiemment devant le pilote. La série m’a perdue juste après la scène du tapis rouge, et ce, de façon irrémédiable. C’était tellement gros que je ne tenais plus en place, et j’ai fini par couper au bout de 11mn 53 très exactement.

Je vous rassure, ce n’est pas un record en ce qui me concerne. Si le pilote n’a pas rempli son office de m’accrocher dés les premières minutes, il n’est pas rare que je ne m’inflige pas la fin (je n’ai eu à regretter ce geste qu’une fois : lorsque j’ai regardé Boston Justice avec un an de recul et que j’ai finalement trouvé la série épatante… alors que je n’avais même pas été jusqu’à la fin du pilote la première fois). Il n’est pas nécessaire qu’il y ait du spectacle, de l’exceptionnel ou quoi que ce soit, simplement capter mon attention jusqu’à la fin du pilote. Si je vais jusqu’au bout, c’est déjà bon signe en ce qui me concerne. Mais là c’était simplement au-dessus de mes forces.

Je n’ai rien contre le métier de paparazzi (il y a des professions bien moins glorieuses et amplement moins confortables), je rigole des magazines à scandales qui parvienent à se faire du pognon sur le dos de lectrice crédules et suffisamment en panne de gossips pour acheter des magazines à ce prix-là, et je n’ai strictement rien contre le principe de faire les poubelles hollywoodiennes et écorcher quelques stars ou starlettes au passage. Les pratiques de Dirt ne m’ont pas spécialement choquée, le fait de faire appel à un rat pour faire le sale boulot n’a rien d’étonnant… et pourtant rien à faire, je n’ai pas réussi à passer le cap du pilote.

Peut-être parce que le personnage interprété par Courtney Cox (j’ai même pas eu le temps de retenir le nom du personnage ; Lucy Spiller nous dit SeriesLive) ne m’a pas spécialement paru « sympathique » (et c’est une fan de Jim Profit qui parle !), trop froide, calculatrice, aucune faille… D’accord, en 10 mn je ne lui ai pas laissé beaucoup de chances, mais c’était simplement sans issue. Il n’y avait pas d’alchimie.
Et puis c’est peut-être aussi parce que, dans le fond, la série s’est contredite dés les premières minutes à la seule fin de parvenir à l’exercice de style de la scène d’ouverture qui, justement, sur le coup, m’avait plu. Car si d’un côté, Lucy Spiller est prête à soudoyer le plus rampant des vers de Hollywood pour avoir des photos pour son magazine, et qu’elle condamne les potins, en réalité la scène d’ouverture nous montre quoi ? Une nana qui n’a pas réellement pris de photo mais qui se forge déjà sa couverture !!! L’exercice de style a donc finalement totalement nuit au propos à mes yeux…

Peut-être que je tenterai Dirt à nouveau, un jour prochain. Ou peut-être pas. Pour le moment, le pilote finit… à la poubelle. Ouais, elle était facile, mais je me suis sentie obligée de la faire.

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

1 commentaire

  1. FancyMoon dit :

    Pas mieux

    Bonsoir et enchantée!

    Je tombe par hasard sur ton blog et je me retrouve assez au sujet de « Dirt ». Assez décevant, j’ai du mal à voir « Monica » dans ce rôle si froid. C’est glauque et pour un épisode pilote… ça ne me donne pas trop envie de voir la suite.

    Ma curiosité m’y poussera mais s’ils tuent où dénigrent tous les personnages à chaque fois, ça va finir par être malsain..

    Au plaisir!

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