La pièce était baignée d’une lumière douce et diffuse, il faisait tiède. J’ai laissé faire, parce que ça faisait du bien. Je ne promets rien, je ne promets plus rien maintenant, mais en cet instant précis c’était paisible et doux, et c’est tout ce qui importait, et je n’ai pas eu envie de me demander si ça durerait, ni même si j’avais envie que ça continue comme ça plus tard. Sans m’engager à rien j’ai juste profité de ce moment de calme.
La tête calée entre deux coussins, je l’ai juste posé près de moi et j’ai attendu que le sommeil vienne. Et il est venu. Comme si ça avait toujours été si simple. Il y avait de la fatigue, c’est certain, mais il y avait autre chose, aussi.
Et malgré le fait que je me sois réveillée une dizaine de fois pendant la nuit qui a suivi, je n’ai jamais aussi bien dormi.
J’ai entrevu quelque chose dans la lumière qui filtrait à travers le rideau, et pour la première fois depuis longtemps, je n’ai rien trouvé à y redire.