Je sais ce que vous vous dites : depuis une semaine, pas une note, rien. Ce blog est mort.
Hm, non. Mais une fois de plus, je boude un peu. C’est vrai que je n’ai qu’une moitié d’excuse. La première moitié de la semaine, je ne voyais pas trop de quoi parler : j’ai vécu en complet déphasage, dormant le jour et surfant la nuit. Dans ce genre de cas on s’occupe mais on ne remplit pas sa vie, même si ce rythme m’est infiniment plus naturel qu’aucun autre. A partir d’un certain soir, j’ai pris mes distances volontairement. L’un des lecteurs de ce blog a provoqué une certaine remise en question, assortie d’une envie de m’éloigner de tout ça. Je commence à comprendre un peu mieux ce que peuvent ressentir les personnages publics, qui souffrent du jugement de personnes qui n’ont vu d’elles qu’une image qui ne peut être exaustive. Je neveux pas dire que je suis une célébrité, mais le fait d’avoir des lecteurs qui ne sont pas forcément des amis change la donne.
Donnez à lire une partie de votre vie, d’un point de vue entièrement subjectif, et les gens s’imaginent tout connaître de vous. Et surtout, il se permettent d’émettre des jugements (bien qu’ils s’en défendent, pourtant je suis d’avis qu’on juge toujours les choses et les gens, c’est le propre de ce qui a une conscience, on a forcément un avis) sur la base de ce que jeveux bien montrer, qui n’est pas l’intégralité de mon existence.
Au contraire, dans ce blog je parle rarement de ce qui m’arrive, mais plutôt de ce que je ressens ou des réflexions que je me fais, ce qui n’est pas évocateur de la totalité de ma vie, ni de mon actualité.
C’est triste mais visiblement il fallait faire une mise au point. Enfin ne généralisons pas, le mouton à 5 pattes ne constitue pas la totalité du troupeau.
Oh, et, tant que j’y pense : les mails d’insultes gardez-les pour vous, si ça me manquait j’écrirais à mon père, d’accord ?